J’ai également passé beaucoup de temps sur la nouvelle offre de cravates vintage que je vais vous présenter aujourd’hui, en me demandant d’une part comment vous assurer le meilleur service possible (par rapport au vintage classique) et en travaillant mon sourcing pour assurer une mise en ligne régulière.
Avant de parler à proprement parler de cravates et de conseils de styles, je vais comme d’habitude élargir un peu le sujet en évoquant brièvement le marché de la seconde main.
Sommaire
I Le marché du vintage: problèmes et solutions émergeantes
1 Le souci du vintage
Nous sommes en 2022 et je ne voulais pas faire de vintage n’importe comment (comme c’est le cas en général sur Vinted, en ligne en général ou dans les friperies):
– des retours impossibles
– des frais d’envoi et de retour payants
– un packaging souvent à l’arrache pas idéal pour le produit
– pas de vrai service client
– certainement pas de paiement en plusieurs fois
– une expérience d’achat pas incroyable: des pièces présentées n’importe comment et aucune idée de comment les porter et donc des heures passées à trier le grain de l’ivraie
– des pièces poussiéreuses à l’hygiène parfois douteuse (le marché de la seconde main est ainsi la 4è source d’infestation de punaises de lit, on en parle trop peu mais pensez-y)
Bref, le vintage, au premier abord, l’expérience ne fait pas envie, et ça prends un temps pas possible.
Les nouveaux acteurs du vintage
Le pire c’est que je n’invente rien et que ces services existent déjà dans le vintage féminin.
C’est surtout chez les femmes que le vintage revient pour l’instant en force: des exemples existent comme la marketplace l’Imparfaite par exemple.
La présentation du site, l’édito et le service offert n’ont pas grand chose à envier aux e-commerces de luxe.
Les prix sont évidemment plus élevés que dans la friperie de votre quartier, mais la différence est là pour rémunérer le travail de sélection, de remise en état, de présentation et le niveau de service: c’est un compromis idéal pour se faire plaisir avec de belles pièces si vous n’avez pas plusieurs heures à perdre par semaine à chiner.
II Notre offre de cravates vintage
1 Le concept
Sur cette boutique en ligne, je vous ai déniché les plus belles cravates vintage que j’ai pu trouver ces dernières années, en excellent état: elles méritaient que je vous les présente sous leur meilleur jour, et avec le meilleur service possible, comme lorsque vous achetez neuf.
Je vous propose ainsi:
– des frais de port et de retour gratuits
– un packaging soigné
– un paiement en 3 fois, a partir de 100 euros
– une sélection pointue pour gagner du temps
– des pièces mises au congélateur puis traitées à la vapeur sèche pour tuer tous les éventuels microbes/bactéries/punaises etc
– une présentation claire, avec une tenue en exemple et des conseils de style
2 Notre mission
À travers ce site je souhaite contribuer à rendre le vintage plus populaire chez les hommes, et en particulier pour la cravate.
Malheureusement, de moins en moins d’hommes portent la cravate alors qu’il existe énormément de cravates produites entre les années 70 et 90 en France, Italie, Japon ou encore Corée du Sud qui sont tombées complètement dans l’oubli, malgré un excellent état et une très belle qualité de finition (bien souvent de marques prestigieuses: Drake’s, Brooks Brothers, Hermès, Balenciaga, Balmain etc)
Dans ce contexte, pourquoi continuer à produire et à acheter des cravates neuves ?
Ne faudrait-il pas plutôt remettre en avant celles qui existent déjà ?
Bien évidemment, il est primordial de maintenir le savoir-faire des ateliers français et italiens qui proposent de vraies belles cravates artisanales (qui vont souvent par contre se vendre au prix fort, généralement à plus de 100€). En revanche, l’achat d’une cravate industrielle entrée-de-gamme neuve ne présente aucun intérêt par rapport à une offre vintage, ni pour vous (car vous pouvez avoir bien mieux en vintage), ni pour la préservation du savoir-faire.
Bref, j’encourage fortement ceux qui en ont les moyens à continuer à soutenir l’artisanat à travers les vraies marques de cravates dont nous avons déjà parlé sur le site.
Dans le cas contraire, ou si vous voulez vous faire beaucoup plus plaisir pour le même budget, je vous encourage chaudement à jeter un coup d’oeil à notre boutique.
III Bien porter une cravate vintage: sélection et conseils de style
Avant de commencer, voici quelques rappels de base qu’avait évoqué notre ancien rédacteur Gustave dans son article Bien porter une cravate de caractère:
- Assumer son style et la prise de risque
- Prendre en compte le milieu professionnel dans lequel on évolue
- Bien maîtriser le contraste et les proportions entre la veste/chemise/cravate
- Equilibrer les motifs pour ne pas trop charger la tenue
Ces recommandations sont assez explicites, mais si vous voulez en savoir plus, vous pouvez relire l’article.
Les cravates vintage se différencient par la grande variété de leurs motifs, qui se portent tous d’une manière différente. Vous trouverez ainsi ici des conseils succincts pour bien porter chaque type de motif, ainsi que mon coup de coeur actuel de la boutique (disponible à l’heure où j’écris ces lignes).
Les rayures
Les rayures sur les cravates ont une origine militaire. Dans les années 1800, les uniformes militaires britanniques étaient ornés de rayures, qui étaient utilisées pour identifier les différents régiments. Ces rayures étaient souvent colorées et complexes, et les officiers de l’armée les portaient avec fierté.
Au fil du temps, ces rayures ont été intégrées dans la mode masculine, et les cravates rayées sont devenues populaires parmi les hommes de la classe supérieure à la fin du 19ème siècle. Les motifs de rayures ont été simplifiés et standardisés, et les cravates rayées sont devenues un choix classique pour les occasions formelles.
Les cravates club, repp et autres régimental représentaient une sacré part de la production au Japon et en Corée du Sud: c’est sans surprise qu’elles font parti de notre sélection et qu’elles accompagneront votre meilleur style preppy.
Pas fan de la marque d’habitude, mais cette cravate Gucci réinterprète habilement le motif rayures avec un micro-motif G très bien senti à peine perceptible. J’aime également beaucoup ses couleurs originales ainsi que sa largeur généreuse
La seconde cravate Ted Lapidus est quant à elle beaucoup plus classique et joue avec des nuances subtiles de gris et de beige, avec une texture discrète sur les rayures grises. Elle se portera bien avec un costume clair et une chemise blanche.
J.Press est une marque preppy de référence à laquelle je fais absolument confiance pour les cravates rayées. Cette cravate J.Press ne fait pas exception avec des rayures blanches en relief sur fond jaune pâle, une couleur qui comme vous le voyez contraste bien avec un blazer bleu marine.
Une cravate rayée Zegna très inhabituelle qui joue beaucoup sur les contrastes de matières avec une cohabitation étrange de textures soyeuses et laineuses. Seul bémol: la présence de viscose qui permet de donner cet effet laineux sur certains pans.
Le motif floral
Il est extrêmement représenté dans les cravates vintage soit sous forme de micro-motif discret qui donnerait presque une impression de faux-uni, soit sous une forme plus imposante et espacée qui apportera davantage de caractère à votre tenue. Quoi qu’il en soit, à vous de doser le reste de votre tenue en fonction de la taille et de l’espacement des motifs.
Le motif floral vient en réalité de l’époque victorienne, où il représentait à la fois un certain raffinement et une classe sociale supérieure. A l’époque les motifs floraux sur les cravates étaient souvent associés à des fleurs symboliques, telles que la rose, qui représentait l’amour et la passion, ou la marguerite, qui symbolisait l’innocence et la pureté. Ainsi, porter une cravate florale avec un motif particulier pouvait exprimer une signification symbolique ou personnelle pour l’individu.
Dolce&Gabbana n’est vraiment pas du tout le genre de marque dont on parle d’habitude, mais même les marques les plus vulgaires ont pourtant démarré avec des pièces vintage de bon goût, et c’est le cas de cette cravate vintage florale Dolce&Gabanna dont j’aime beaucoup le contraste bleu moyen/figures géométriques et florales oranges qui fonctionne très bien et qui s’intègre facilement dans une tenue business.
La cravate Drake’s vintage à motifs fleurs bleu clair et foncé sur fond rouge avec texture jacquard est un bel exemple du savoir-faire de la marque britannique. Depuis sa fondation en 1977, Drake’s est réputée pour sa qualité supérieure et son style classique avec une touche moderne. Le motif fleuri de cette cravate est un motif emblématique de la marque, qui est souvent associé à son esthétique britannique élégante et raffinée. La texture jacquard ajoute une touche de sophistication supplémentaire
La cravate vintage Paul Fredrick possède quant à elle un motif floral vert et orange sur fond bleu marine plus figuratif, abstrait et géométrique qui s’intègrera facilement dans ses tenues business tout en sortant du lot grâce à des couleurs vives.
Cette cravate Pierre Cardin arbore un magnifique motif floral de type tournesol sur fond bleu, typique de l’esthétique audacieuse de la marque: il est assez rare de trouver des représentation florales plus réalistes que figuratives qui restent aussi faciles à porter que cette cravate.
Le motif géométrique
Une bonne alternative au motif floral qui permet également des dessins travaillés: ils peuvent également être sous forme de micro-motifs faciles à porter, ou sous forme de dessins plus complexes.
Ajoutez une touche d’originalité à votre tenue avec cette cravate vintage Charvet, pièce unique en son genre. Son motif géométrique rouge sur fond aubergine est classique tout en étant subtilement revisité. La cravate, d’une longueur et d’une largeur moyennes, se révèle être très versatile. Fabriquée en soie texturée, elle est douce et légère et offre une sophistication rare qui caractérise cette prestigieuse maison de la Place Vendôme, connue pour commercialiser ses cravates à plus de 200€.
Cette cravate vintage Cricket fabriquée au Japon présente une largeur généreuse et un motif voyant mais pourtant très habillé puisqu’il fait contraster deux couleurs élégantes: du doré avec du bleu nuit.
La cravate J.Press vintage incarne à merveille le style preppy américain classique. Avec son motif losange jaune sur fond rouge, elle est intemporelle et polyvalente. La soie texturée de cette cravate offre une brillance subtile qui la met en valeur sous la lumière. En outre, ses dimensions généreuses permettent une très belle goutte.
Les motifs fantaisie
Il s’agit de tout ce qui n’est pas considéré comme un motif classique: là encore, à vous de voir si on parle de micro-motifs (comme l’exemple à droite) ou de motif plus voyant.
Cette cravate Herno (une marque de luxe connue de nos jours pour son offre technique) est très difficile à porter, mais je tenais à la proposer au vu de la beauté et la rareté du motif. J’ai choisi un costume à rayures pour jouer à fond sur le contraste avec une cravate qui de toutes évidences ne se porte pas vraiment dans une tenue business.
Une cravate Hermès avec un motif fantaisie plus simple, qui pourrait s’apparenter à un motif pois au vu de sa régularité et qui s’intègre bien dans une tenue formelle.
La cravate Brioni arbore un motif exclusif représentant la ville de Rome avec deux personnes en terrasse, témoignant de l’attachement profond de la marque à son héritage italien et à son engagement envers le style de vie de la capitale italienne. Réputée pour sa qualité de fabrication et son souci du détail, la marque de luxe italienne Brioni ne déroge pas à la règle avec cette cravate à l’impression délicate et raffinée.
Le motif paisley
Motif d’origine babylonien et repris par les Iniens,, il représente selon Freud la fertilité (vous vous doutez bien pourquoi) et donc la virilité.
Pour d’autres, c’est la seule cravate imprimée au motif apparent qui puisse être toléré chez les hommes de bonne famille, du fait de son héritage Ivy League. C’est un peu la cravate fun des plus rigoureux d’entre nous.
Au sein d’un assemblage: Un paisley n’est ni une rayure, ni un carreaux, ni des pois: il s’agit d’un des rares motifs classique et communément accepté qui puisse rajouter de la consistance à une tenue.
On propose deux types de motifs:
– un micro Paisley comme sur cette cravate Arthur&Fox à gauche: La maison de mesure parisienne Arthur&Fox est réputée pour la qualité de ses cravates, sourcées avec soin. Fabriquée en France, cette cravate souple et légère possède une largeur de 8,5 cm, une largeur parfaite pour s’initier aux cravates vintage.
– des paisley géants plus imposants, comme c’est le cas avec cette cravate Biella Collezioni: ils s’adressent aux plus initiés et s’accorderont bien avec un registre Gentleman Farmer (comme cette veste pied de poule)
Le motif pois
Les cravates à pois sont apparues pour la première fois au début des années 1900. Elles ont été popularisées par des personnalités telles que Winston Churchill et Frank Sinatra dans les années 1940 et 1950. Les pois étaient considérés comme un motif amusant et ludique, qui ajoutait une touche de personnalité à une tenue formelle.
- Un motif pois discret et bien espacé sur la première cravate Burberry à gauche, qui fait de loin un effet faux-uni plein de nuances. Parfait avec un costume beige ou gris anthracite. La soie souple et les belles dimensions de cette cravate permettront également une très belle goutte.
- Des pois plus fantaisie: Une très belle variation de la cravate à pois avec une texture rare et un effet délavé bien pensé mais qui s’intègre facilement dans une tenue business sobre.
- Des pois plus géométriques: Cette cravate Takeo Kikuchi arbore un motif de pois rouges sur fond gris foncé jacquard, qui lui confère un style élégant et moderne. Ce motif est emblématique de la marque, qui s’inspire de la culture japonaise pour créer des designs uniques et originaux. Les pois rouges symbolisent la chance et la prospérité, tandis que le fond gris foncé évoque la sobriété et la sophistication.
Le motif carreaux
Les cravates à carreaux ont une longue histoire dans la mode masculine. Elles sont apparues pour la première fois en Écosse au 18ème siècle, lorsque les clans écossais portaient des kilts et des écharpes de tartan assorties.
Au fil du temps, le motif de carreaux est devenu populaire dans le monde entier, en particulier dans les années 1920 et 1930. À l’époque, les costumes à rayures étaient très populaires et les hommes cherchaient des moyens d’ajouter un peu de variété à leur garde-robe formelle. Les cravates à carreaux offraient une alternative intéressante avec leurs différents schémas géométriques.
Dans les années 1950 et 1960, alors que le style décontracté gagnait en popularité, les cravates à carreaux ont commencé à être portées avec des tenues plus décontractées telles que des chemises Oxford et des blazers sportifs.
Nos motifs carreaux incluent à la fois les classiques tartan britanniques qui complèteront bien vos tenues Gentleman Farmer, mais aussi des micro-carreaux plus classiques pour vos tenues business.
Cette cravate Céline propose une interprétation moderne du motif carreaux en combinant astucieusement les nuances de rouges et de noir pour donner plus de profondeur à cet imprimé souvent considéré comme conventionnel. Confectionnée en soie beige lumineuse, cette cravate s’associera idéalement avec un costume en flanelle bleu marine ou gris anthracite.
Cette cravate Stuart Kent et son motif tartan apporteront une belle dose de caractère et de tradition à une tenue Gentleman Farmer. Le motif Tartan, emblème de l’héritage écossais, est sublimé par cette texture marquée.
IV Notre nouvelle offre de vêtements vintage
En plus des cravates, nous nous sommes également approvisionnés en vêtements vintage: costumes, manteaux, pantalons et chemises.
Il s’agit en majorité de vêtements provenant du Japon.
Pourquoi le Japon ?
Les connaisseurs de la mode japonaise le savent bien : les Japonais ont un style très pointu, que ce soit dans le style preppy, formel ou sartorial.
Dès les années 1960-1970, ils se fournissent massivement chez les marques emblématiques de prêt-à-porter preppy telles que Michael J. Drake à ses débuts, Brooks Brothers et J.Press, mais aussi auprès des maisons de couture et tailleurs prestigieux tels que Kiton, Charvet, Lanvin, Zegna, Borelli et Scabal.
L’ouvrage de référence sur le sujet (Ametora) présente quelques photos des membres de l’illustre tribu Miuyki. Ce groupe de jeunes errait sur la principale artère commerçante de Ginza: Miuyki-Dori.
Après l’école, ces jeunes échangeaient leur uniforme scolaire sage pour une tenue plus rebelle composée notamment d’un blazer , mocassins et chemise à col boutonné – autant d’emblèmes du style preppy. Les autorités ont tout fait pour dissimuler cette population considérée comme honteuse avant les Jeux Olympiques en 1964.
Cependant grâce à une croissance économique formidable durant cette période-là au Japon,, cette mode populaire devient bientôt la norme et répand son goût extrêmement raffiné dans toute la société japonaise.
Kensuke Ishizu, auteur de Take Ivy, est celui qu’on appelle le Parrain de l’Americana au Japon: né en 1911,c’est lui qui lance la révolution du style Ivy au pays du soleil levant par son activité commerciale.
Le retour économique positif après guerre est en partie lié aux exportations destinées à soutenir l’effort militaire lors Guerre Corée en 1954 où le pays était alors partenaire privilégié avec les États-Unis . C’est ainsi qu’une classe moyenne aisée a vu le jour permettant ainsi aux japonais d’avoir accès aux vêtements occidentaux luxueux .
C’est ce qui me permet de vous proposer beaucoup de bespoke vintage japonais (comme le premier manteau de la sélection), italien, et aussi des vêtements emblématiques du style preppy.
Premier drop hivernal
Le manteau manches raglan bespoke fabriqué à Tokyo en laine cachemire Johnstons of Elgin
Voici une pièce rare en laine et cachemire Johnstons of Elgin, un mélange de haute qualité provenant du meilleur que l’Europe peut offrir en la matière. Ce manteau a été travaillé par le tailleur bespoke japonais Eikokya pour obtenir un résultat exceptionnel avec des manches raglan (équivalent 48/50). Les manteaux en laine et cachemire de chez Johnstons of Elgin se vendent d’habitude rarement à moins de 2000€.
Confection par Eikokuya
Eikokuya est une maison de sur-mesure japonaise fondée en 1940 à Tokyo. La marque est spécialisée dans la confection sur mesure de costumes haut de gamme pour hommes, avec une approche artisanale et traditionnelle. Elle fût l’une des premières à travailler avec des tissus de luxe européens, italiens et anglais.
Le style d’Eikokuya est souvent décrit comme étant élégant et intemporel, avec une attention particulière portée aux détails et aux finitions. Les costumes sont fabriqués à partir de matières luxueuses telles que des tissus italiens et anglais.
Johnstons of Elgin
Johnstons of Elgin est une fabrique de tissus écossaise fondée en 1797 à Elgin, dans le nord de l’Écosse. La marque est célèbre pour sa production de tissus de haute qualité, notamment de cachemire écossais.
Le cachemire écossais produit par Johnstons of Elgin est considéré comme l’un des meilleurs au monde en raison de la qualité supérieure de la fibre de cachemire utilisée et du savoir-faire artisanal de la marque dans la production de tissus. Le cachemire utilisé par Johnstons of Elgin est reconnu pour sa douceur, sa légèreté et sa chaleur, ainsi que pour sa durabilité et sa résistance aux bouloches.
Le manteau raglan Johnstons of Elgin est disponible ici à 350€.
Caban Hartford (par Sanyo)
Ce caban 100% laine, équivalent taille 50, a été produit au Japon par l’usine spécialisée en outerwear Sanyo pour la marque française Hartford. Bien qu’à la base il s’agisse d’une pièce pour femme, on remarque son boutonnage croisé qui lui confère un côté intemporel et classique.
Hartford est une marque française de vêtements créée en 1979, réputée pour son style décontracté et intemporel inspiré des vêtements traditionnels américains. Bien que Hartford soit surtout connue pour ses collections de vêtements pour hommes et femmes, elle propose également une gamme de manteaux d’hiver pour hommes.
La marque de vêtements japonaise Sanyo a été fondée en 1946 par Masaichi Miyakawa à Osaka, au Japon. À ses débuts, Sanyo se spécialisait dans la fabrication de vêtements pour hommes, notamment des costumes et des manteaux.
En plus de sa propre marque de vêtements, Sanyo a également fabriqué des vêtements pour d’autres marques prestigieuses telles que Prada, Hugo Boss et Giorgio Armani. La marque est réputée pour son savoir-faire de haut niveau et son engagement envers la qualité, ce qui en fait un partenaire de choix pour de nombreuses marques de renom.
Le caban Hartford est disponible ici à 120€
Veste de costume en flanelle rayée Saint-Andrews/Sant’Andrea T.48
Saint-Andrews, également connu sous le nom de Sant’Andrea, est l’un des ateliers italiens les plus renommés dans la fabrication de costumes et vestes en prêt-à-porter pour des marques de luxe telles que Ralph Lauren Purple Label. J’ai déniché cette veste sans boutons et j’ai choisi de ne pas y ajouter de boutons afin que vous puissiez les sélectionner vous-même par la suite. Mon conseil serait de rester sur des boutons noirs ou marrons très foncés.
Créé en 1968 comme un atelier de label privé, Saint-Andrews a rapidement été reconnu pour la qualité exceptionnelle de ses costumes en prêt-à-porter, très prisés des marques les plus prestigieuses comme Ralph Lauren Purple Label. Il s’agit d’une marque vintage très appréciée des puristes de Styleforum.
Vous pouvez trouver un article très intéressant de Parisian Gentleman dédié à la marque ici, voici d’ailleurs ce qu’Hugo Jacomet en pense: « Santandrea fait donc partie de ces quelques entreprises italiennes dépositaires d’un savoir-faire unique qui produisent des vêtements d’une qualité exceptionnelle.«
L’atelier a ensuite été racheté en 1992 par la marque italienne Cantarelli, dans le but d’augmenter sa propre production de qualité. Enfin, en 2006, la marque a été revendue et rachetée par le groupe textile Trabaldo Togna Group, et produit désormais sous sa propre marque, Sant’Andrea.
La veste Saint-Andrews est disponible à 175€
Veste trois boutons en tweed chevrons J.Press
Une veste trois boutons qui s’intègrera bien soit dans un look workwear, une tenue preppy avec de la texture, ou une tenue countryside.
Vous pouvez la porter aussi bien comme une veste sport que comme un manteau, ou alors l’utiliser en layering sous un gros manteau d’hiver.
J.Press est l’une des marques les plus emblématiques du mouvement preppy américain, car elle a été fondée en 1902 sur le campus de Yale par Jacobi Press dans le Connecticut.
Elle représente la marque la plus symbolique du style Ivy League et c’est ainsi qu’elle est devenue la première à céder les droits d’exploitation sur le marché japonais. Le Japon devient rapidement le marché principal de la marque malgré le déclin du mouvement Ivy League aux États-Unis.
De manière assez logique, J.Press est rachetée en 1986 par Onward Kashiyama, un groupe japonais qui détenait déjà une licence d’exploitation.
On la connaît pour ses pulls Shaggy sweater, ses chemises oxfords et aussi ses vestes sport (comme celle-ci).
La veste J.Press est disponible à 120€
Bonjour,
j’aime beaucoup le choix et surtout l’harmonie entre les costumes et cravate.