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TEST TOKA TOKA : UN RENOUVELLEMENT DES BASIQUES STREET

test-toka-toka-couvertureTest Toka Toka, la marque Streetwear française

L’heure est aux nouveautés et à la fraîcheur.

Le streetwear a depuis maintenant près de trois décennies donné une belle impulsion à la mode masculine. Venu des skateparks ou de la musique au choix, cette culture résolument urbaine n’a cessé de se renouveler en gardant les codes qui lui ont offert ses lettres d’or. Décontraction, aisance, des coupes originales et une inspiration débordante… Bref, pas de meilleur gimmick pour introduire la marque streetwear Toka-Toka, qui s’inscrit directement dans cette lignée.

C’est tout en renouvelant des basiques du genre, que la marque construit sa réputation au fur et à mesure des années. Et puis en parlant d’années et avec à peine 3 printemps d’existence, son aura a déjà fait le tour des aficionados français (et à l’étranger aussi d’ailleurs).. Un gage de confiance à l’horizon ?

 

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I Toka quoi ?

« From the bottom to the top »

Il y a des « touche-à-tout » qui se dispersent, et d’autres qui arrivent, malgré une pluridisciplinarité débordante, à faire la différence. C’est un peu la manière avec laquelle nous pourrions définir Vincent Tokatlian, le fondateur de la marque qui porte une partie de son patronyme.

Pourquoi ? Comment ? Au fond, le créateur de cette griffe française n’est absolument pas arrivé là par hasard.

Déjà on parlera d’une histoire familiale : marseillais jusqu’au bout des ongles, celui qui s’est exilé un temps à Paris pour développer ses premières collections, a connu la mode très rapidement : quelques sources d’inspiration et une formation de coupeur/matelasseur plus tard, Vincent fait un arrêt au stand (par l’entreprise familiale), pour continuer sa route vers la capitale afin de se perfectionner sur le poste de chef de produit.

Carven, BWGH et Bérangère Claire ont été les quelques noms par lesquels il a fait ses armes avant de se lancer. Et puis pour en rajouter une couche qui le ferait presque passer pour un hyperactif, Vincent officiait également comme l’un des rédacteurs du blog La Supérette, et passe toujours des disques en soirée. Rien que ça.

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Collection SS15

Du soleil, la mer, et des vêtements.

Un coup d’œil aux quelques collections de Toka Toka suffit à comprendre l’origine du style voulu : méditerranéen au possible, on a une sensation de douce chaleur avec des effluves anisées. Un côté joueur et bon esprit tout en restant dans la bonne tendance, avec un regard vers le passé pour l’inspiration, et vers le futur pour la création. Bref, Toka Toka, c’est quelques pincées de streetwear (parce que oui, on supporte mieux la chaleur du sud dans une tenue décontractée, mais pas que), une inspiration workwear (à y regarder de plus près, on a vu passer pas mal de toiles de coton japonaises), à la fois entre vintage et modernité..

Et non, malgré les influences on ne s’y perd pas pour autant. Des sweatshirts, chemises, coach jacket ou autres pantalons.. Le touche-à-tout montre une certaine persévérance quant à l’élargissement progressive de ses collections et ce, avec un travail complet sur les matières et les coupes.

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Collection SS16

Parce que oui, outre l’inspiration et l’originalité dont la marque fait preuve, ce qui la démarque est avant tout cette recherche active sur les moindres détails qui font qu’une pièce parfois basique prend une toute autre dimension. En dessinant le tout lui-même entre Paris et Marseille, et en choisissant une production entre Made in France et Portugal, Vincent garde un œil aiguisé sur toute sa chaîne de production. Et ça n’est pas tout. Histoire de parfaire sa démarche, le choix des matières a une importance capitale : je me souviens d’une rencontre avec le créateur, lors de laquelle j’ai pu voir à quel point l’utilisation de matériaux de choix était l’argument premier lorsqu’il s’agissait de parler de telle ou telle pièce.

Bref, des matières au toucher le plus agréable possible, au « prêt à teindre » afin de créer des coloris ou motifs uniques, l’inspiration artisanale reste présente de bout en bout dans la création de chaque collection. Avec cette intransigeance envers la qualité des tissus, Vincent cherche à offrir en bout de chaîne un tombé parfait.

 

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SS17 : Ambos Mundos

Ou « Deux Mondes » en espagnol. Cela ne vous dit rien ? Si tel est le cas, il va falloir songer à réviser vos classiques ! Pour la petite histoire, il s’agit de l’hôtel dans lequel Ernest Hemingway a vécu de 1932 à 1939 à La Havane (Cuba). En y regardant plus près du côté du mannequin choisi pour porter les pièces de la collection, on sent ce type amérique-centrale / amérique du sud, pile poil dans le sujet

Mais pour la signification plus relative à la marque, la référence globale vis à vis de Cuba reste dans cette même ligne directrice : la joie, les couleurs vives, et le bonheur des choses simples qui touchent cette île hors du temps qui, avec son histoire et l’embargo vécu pendant plus d’un demi siècle, est restée presque immaculée.

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Côté print, Vincent Tokatlian a cherché à faire dans la nouveauté : que l’on parle des chemises à imprimé ou des coach jackets, c’est l’originalité qui prime. On voit réapparaître de plus en plus de chemises à manches courtes de façon globale, et la marque a pris le parti tantôt d’un imprimé palmier ou parfois de rayures contrastantes. En somme, des pièces vintages remisent au goût du jour de la plus sympathique des manières.

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Pour les bas, on ressent d’autant plus l’envie de décontraction : pantalons à coupe droite ou jogging, le tout y est pour se sentir le plus à l’aise possible.

Globalement, cette inspiration débordante de joie et de « cool » façon cubaine se ressent très facilement dans cette collection Printemps-Été 2017. Les pièces sont légèrement amples mais réfléchies de manière à fitter parfaitement, et le style se veut vintage sans être le moins du monde dépassé.

Et si nous regardions tout cela de plus près ?

 

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II Test de la veste Antonio

Ou devrais-je dire la « coach jacket » ou « veste d’entraîneur » version française. Très connue dans la culture streetwear, la coach jacket a largement été popularisée dans les années 80 par les entraîneurs de diverses équipes aux États-Unis (comme son nom l’indique). On la reconnaît par sa toile de coton ou nylon (selon les marques), sa coupe courte mais légèrement oversize, un col classique et une fermeture à boutons pressions. On retrouve parfois un cordon de serrage sur le bas de la veste.

À l’heure ou je vous parle, on observe la présence de plus en plus de coach jackets dans nos rues, prouvant ainsi qu’à l’instar de la veste en denim ou le bomber, son côté versatile et sa légèreté séduisent de nouveau les aficionados de la mode. Et effectivement, il s’agit d’un très bon compromis de mi-saison (voir Été) à porter par dessus un t-shirt ou un sweatshirt selon les températures. Voici donc la coach jacket Antonio.

Aspect global

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Le créateur de la marque a choisi pour ce modèle de partir sur un coloris vert bouteille. Alors que la veste garde des proportions assez similaires à une bonne partie des coach jackets du marché, elle se distingue sans souci par son patch poitrine cousu et son print à l’arrière. Sans rentrer tout de suite dans les détails, on capte aisément l’inspiration sportswear, et l’envie d’offrir une veste légère et réellement versatile au sein de cette collection SS17.

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Contrairement à la mode actuelle des coach jackets dont la matière principale est le nylon, le choix s’est porté sur une toile de coton/polyester assez épaisse pour une meilleure respirabilité : en effet, le nylon a tendance à garder beaucoup plus la chaleur du corps dans un cocon, pouvant créer ainsi une sudation non voulue dès que la chaleur arrive. Et en terme d’esthétique, cette toile aura bien moins tendance à se froisser. Un vrai plus.

La coupe de la coach jacket

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Concernant la coupe de cette veste, aucune surprise vis à vis de ses consœurs dans la gamme des vestes d’entraîneurs : elle se porte délibérément large, sans pour autant donner l’impression de s’être complètement trompé de taille. Je porte mes vestes habituellement entre un Small et un Medium selon les marques, mais Vincent m’a recommandé de partir sur un Small pour ce modèle.

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On peut facilement voir que les épaules tombent très bien, et l’oversize s’assume bien pour ce type de veste.

L’intérieur

Histoire de rester dans le thème au mieux, le lining intérieur a été sélectionné dans une teinte de vert plus foncée. J’ai pu constater que les coutures sont très bien réalisées et promettent une bonne durabilité. Même chose pour l’unique poche intérieure qui dispose de coutures plutôt solides, quand bien même j’éviterais de la remplir outre mesure (pour une question d’ordre esthétique).

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Les finitions

Globalement, le niveau de finition est très bon : les coutures sont assez resserrées, les boutons pressions semblent être bien harnachés au coton (pour avoir déjà cassé un bon nombre de boutons de ce type…), et rien ne semble avoir été oublié.

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Côté col, on peut constater une rigidité suffisante pour ne pas prendre tous les plis qu’un mauvais transport causerait. On peut également voir la double couture qui est venue renforcer la gorge de boutonnage (du 5 points au centimètre). Un détail agréable qui montre une fois de plus que le créateur a souhaité avant tout proposer un vêtement durable.

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De toute évidence, les manches sont toujours un poil large sur ce type de modèle (à moins d’une pratique excessive de musculation, à voir), et pour éviter des bords-côtes qui n’auraient pas leur place ici, les poignets sont légèrement resserrés par un élastique qui s’étend du bout de la manche à la couture que nous pouvons apercevoir sur le visuel ci-dessus. Un moyen qui me semble assez judicieux pour éviter des poignets trop larges.

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Côté boutons pression, le créateur s’est tourné vers l’entreprise allemande PRYM, qui propose depuis bien longtemps des solutions de coutures qualitatives.

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Pour terminer avec les poches raglans extérieures latérales, qui restent relativement discrètes et possèdent des points de renfort de chaque côté.

Encore une fois, je constate que le niveau de finition est bon, même s’il ne s’agit pas forcement du type de veste sur laquelle nous pourrions être bien plus regardants. Cependant, je me dois de dire qu’il n’y rien à signaler de contraignant avec cette pièce de la griffe Toka Toka.

Test Toka Toka : conseil de style

Streetwear oblige, vous ne verrez pas beaucoup de conseils de style de ce type sur Jamais Vulgaire ! Cependant, j’ai tendance à bien apprécier le confort qui est offert par ce genre de tenue et le mélange entre esthétique et culture qui est porté par cette vague street. Et puis après tout, les tendances actuelles sont assez claires sur le sujet : la décontraction est une arme aussi efficace que n’importe quel autre style.

De manière à être le plus cohérent possible avec le port de cette veste, j’ai choisi une tenue plutôt simple (à la portée de tous), mais très orientée streetwear. En commençant avec un bonnet (je précise, il s’agit plutôt d’un souci d’ordre capillaire) qui vient rappeler le coloris d’un pantalon bleu marine à la coupe carotte. On termine ensuite avec un tshirt blanc uni oversize, et une paire de V10 de chez Veja. On notera le détail « chaussettes de sport blanches », qui vient d’autant plus rappeler l’inspiration street.

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Conclusion du test Toka Toka

Pour être honnête, c’est la première veste d’entraîneur que j’ai l’occasion de me mettre sur le dos. Et quant à cette inspiration streetwear, je me fais de plus en plus à cette idée qui propose des solutions décontractées juste comme il le faut.

Cette veste Antonio fait parfaitement son travail : elle reprend les codes établis dans une version revisitée de façon très intéressante. J’apprécie ce parti pris pour le patch poitrine cousu et le print dans le dos, qui par leur présence ajoutent une réelle originalité au produit. Même chose pour les finitions qui sont irréprochables.

On retrouve cette coach jacket Antonio sur le site de la marque au prix de 190 euros.

Note formelle: 0/10 (formelle, pardon ?)
Note casual: 10/10 (je pense que cela se passe de commentaire)
Prise de risque: 4/10 (une légère prise de risque pour le style proposé, mais cette veste reste assez polyvalente)
Rapport qualité/prix: 8/10 (entre la qualité des finitions et du matériaux, rien à redire).

 

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III Test de la chemise Peter

Tout est encore une fois nouveau. Avec ce modèle Peter la marque a une fois de plus repris une base décontractée pour offrir une belle originalité au produit. L’intérêt qui semble y résider, c’est ce parti pris pour un classique revisité à travers la légèreté du tissu, de l’utilisation de rayures de différentes épaisseurs et par sa coupe.

Bref, on sent rapidement cette envie de mettre en avant le côté léger et aérien, croisé avec un vrai respect des détails.

Le tissu

Concernant le tissu, on trouve une toile 100% coton au toucher doux et au port léger. Dès que l’on enfile cette chemise, la sensation est très agréable et montre qu’elle ne tiendra jamais trop chaud lorsque les températures augmenteront de manière conséquente.

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On peut constater ci-dessus la densité de la maille de coton qui est relativement espacée. Mais ce qui nous intéressera d’autant plus, c’est cette juxtaposition des rayures qui suivent le schéma de deux rayures bleues avec 3 points de largeur, puis une rayure avec un seul point de largeur : un travail de la matière notable réalisé par les ateliers portugais d’où sort cette pièce.

Cependant le seul petit bémol que j’aurais à donné est une légère transparence de la matière, relative au choix d’une toile de coton très légère. Cependant, sans utiliser de lin dans la composition, on obtient tout de même une pièce qui s’avérera très agréable à porter pour l’été.

La coupe de la chemise

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Une fois de plus, un travail minutieux a été réalisé sur la coupe afin de proposer une chemise décontractée, sans pour autant tomber dans la coupe trop droite effet « sac à patates ». On en est même très loin. Mise à plat, on croirait d’ailleurs que la coupe est vraiment droite, mais une fois portée il s’avère qu’elle est très légèrement ajustée.

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Pour moi qui habituellement porte la plupart de mes chemises en Small, Vincent m’a recommandé de partir sur un Medium : le constat est sans bavure, la longueur globale est bonne, tout comme pour les manches ou le tombé des épaules.

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Ce qui m’a cependant interpellé, c’est la découpe en bas de chemise : au lieu d’opter pour une découpe en demi-lune (comme 90% des chemises sur le marché), on retrouve une découpe presque droite, montrant une longueur similaire à 360°. Encore un point d’originalité !

Le col

Chemise décontractée oblige, on retrouve un col assez fin à pointes boutonnées. Un détail qui me semble nécessaire tant le tissu est fin. On exclut donc l’utilisation de baleines de façon assez logique. Cependant malgré cette finesse, le boutonnage apportera à coup sûr une bonne tenue sur le long terme.

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Les finitions

Exit les finitions 100% sartoriales, autant vous mettre en condition tout de suite. Même sans disposer de ces dites finitions, rien n’empêche d’obtenir à la fin une chemise de qualité. La preuve en images.

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On retrouve comme bien souvent dans la gamme des chemises décontractées une poche poitrine plaquée. Niveau couture tout semble bon, et j’apprécie le fait qu’elle suive bien les lignes verticales du tissu principal. Mention spéciale pour la découpe de cette poche qui n’est pas en pointe (comme c’est le cas le plus souvent), mais en trapèze.

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Des poignets assez classiques somme toute, avec un boutonnage unique. Côté boutonnage, on retrouve un cousu en croix sur des boutons assez classiques une fois de plus. Rien à redire, on observe une certaine solidité.

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Quand je disais « exit les finitions sartoriales », cela comprend également l’absence d’hirondelles de renfort. Cependant le choix s’est porté sur une couture anglaise qui promet une bonne solidité sur le long terme.

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Un dernier coup d’oeil sur la boutonnière de la chemise, sur laquelle on appréciera le renfort de la gorge de boutonnage.

Pour résumer, cette pièce fait l’impasse sur une bonne partie des finitions sartoriales, sans pour autant avoir à pâlir quant à la qualité de ces dernières. Rien ne dépasse, tout est cousu de manière à garantir une bonne durabilité au produit.

Conseil de style

On prend les mêmes, et on recommence (ou presque) ! Une fois de plus, j’ai choisi d’arborer un style plus « street » qu’à mon habitude. Alors que cette chemise aurait sa place dans un look plus classique, je pense encore une fois que sa légèreté et l’allure qu’elle confère trouve encore mieux sa place dans le style que vous allez voir ci-dessous.

Côté produit, j’ai donc décidé de porter cette chemise avec un jean 7/8 découpé et dont la teinte claire rappelle les rayures de la pièce présentée. J’ai d’ailleurs délibérément porté un t-shirt blanc classique en dessous, mais c’était surtout pour éviter d’avoir trop froid le jour du shooting. On termine avec cette même paire de V-10 de chez Veja et une casquette (pour palier à mon habituel problème capillaire).

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Conclusion du test Toka Toka

Résultat des courses : Toka Toka a une fois de plus réussi la reprise de basiques avec une belle créativité pour donner une âme différente au produit. Avec un mélange d’inspiration classique et de renouvellement créatif, le créateur séduit par le soin apporté à chaque détail. Comme quoi, on peut se faire plaisir tout en gardant un certain sérieux quant à la création d’une gamme de vêtements colorés.

La décontraction et le plaisir restent les maîtres-mots, avec cette pointe qualitative propre au processus créatif de la marque streetwear.

Bref, une belle chemise pour laquelle je prédis une belle réussite estivale !

On retrouve cette chemise Peter Havana Stripes sur le site de la marque au prix de 130 euros.

Note formelle: 1/10 (on frôle le total hors-sujet)
Note casual: 10/10 (légèreté et décontraction = tenue casual exigée)
Prise de risque: 3/10 (la prise de risque reste assez faible)
Rapport qualité/prix: 8/10 (malgré l’absence des finitions sartoriales, la qualité est au rendez-vous).

Aurélien Bellanger

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