Mahogany est une DNVB qui nous tiens particulièrement à coeur du fait de son modèle économique qui sort un peu de l’ordinaire. La marque communique (très peu): nous étions probablement la première publication sérieuse à en parler l’année dernière.
Vous êtes par la suite nombreux à avoir réagi par message, en commentaires, et même sur d’autres blogs à la suite de cette publication. Les plus connaisseurs en cachemire étaient d’ailleurs très dubitatifs et se demandaient comment on pouvait avoir une telle matière à un tel prix.
On espère avec ce test répondre à ces questions, et également vous faire un petit bilan des produits testés l’année dernière et de leur tenue dans le temps.
Sommaire
I Mahogany: identité, collection et tenue des produits dans le temps
Mahogany est un peu un OVNI dans l’univers de la mode masculine et des DNVB plus jeunes: elle est très peu présente sur les réseaux sociaux, que ça soit sur Instagram et reste assez discrète sur les publicités Facebook (en tout cas par rapport à ses concurrents).
Elle s’exprime davantage via publicités Google Ads, ce qui est plus adapté à des produits plus haut de gamme et à des paniers plus élevés.
L’univers de marque est assez peu travaillé: on est ici très orienté produit, et en particulier qualité de la matière à travers la finesse des fils utilisés, et le nombre de fils par pièce.
Si la page de la marque à ce sujet est assez complète , il est tout de même utile de vous faire un petit rappel sur ces notions indispensables (on vous en parle légèrement plus bas).
Bref, c’est une marque qui pour moi se concentre vraiment sur le produit (et ce depuis 2005), et ne se laisse pas distraire par des fioritures plus marketing et abstraites.
La collection et le style
Si l’on ne connaît pas Mahogany, on peut être au premier abord surpris par la variété de la collection. Il faut savoir que la marque existe depuis 2005, ce qui lui a permit de développer au fur et à mesure des années de nombreux modèles.
Elle ne fonctionne par ailleurs pas sur le modèle classique de ventes éphémères: tous les modèles développés au fur et à mesure des années sont ensuite toujours disponibles en ligne (c’est aussi une des force d’avoir une offre qui repose en parti sur une fabrication à la demande).
C’est donc pour ça qu’on peut voir beaucoup de pulls qu’on retrouve moins chez des marques plus jeunes (et qu’on ne recommande pas forcément de notre côté): cols V, cols camionneurs zippés etc.
Bref, tout ça pour vous dire que dans la collection, il y a plein de modèles que je déteste, mais aussi plein de modèles que j’adore: il est donc impossible de ne pas y trouver son bonheur.
Pour vous y retrouver, voici une sélection de nos modèles préférés (hormis les cols châle dont on parle ici):
– Tommen col rond torsadé en Yak 309€
– Nestor col rond 4 fils premium (13 à 14 microns) 441€
– Samwell col rond chiné 4 fils 309€
– Lucas col roulé 10 fils 552€
– Paoli col montant en duvet de cachemire, manches raglan 276€ (une alternative très luxueuse à un pull col cheminé classique, je n’ai pas encore pu essayer le duvet de cachemire mais je ne vous cache pas que ça m’intrigue)
– Jarod col montant (même concept) 276€
– Edgar col roulé en baby alpaga 139€
Le rapport qualité/prix: notre avis un an plus tard
Suite à la publication du premier article, certains d’entre vous étaient assez sceptiques sur le rapport qualité/prix de la marque: ceux d’entre vous qui connaissent le mieux le marché se demandaient d’ailleurs comment il était possible de proposer un cachemire de cette qualité (15.5 microns) avec ces niveaux d’épaisseurs (jusqu’à 12 plis) à ce prix là.
Hormis la distribution en directe et le budget marketing réduit de la marque, il n’y a pas de secrets: c’est grâce à la confection népalaise que la marque est aussi compétitive.
Qualité de la confection et tenue dans le temps
On pouvait dès lors s’interroger sur la qualité de la construction et des finitions, et en particulier leur durée dans le temps. Il est compliqué d’avoir du recul sur un seul test mais, fort heureusement, Gustave avait déjà testé deux modèles de la marque l’année dernière.
Il s’agissait des pulls Tarry et Robb: deux pulls col roulé, qui sont donc vraiment exigeants sur la qualité des finitions, en particulier au niveau du col et des bords côtes.
Au bout d’un an ni le col ni les bords côtes n’ont bougé. Vous me direz qu’un an ça reste relativement court, mais c’est déjà bien suffisant pour que les confections de mauvaise qualité montrent les premiers signes de faiblesse, surtout au niveau des bords côtes.
Le cachemire: un an plus tard (et la vérité sur les bouloches)
Le cachemire en lui-même a en revanche un peu bouloché, ce qui est un signe d’usure tout à fait normal: pour rappel, le cachemire est constitué de fils très fins mais aussi très courts. Les fibres étant entremêlées: elles se détacheront plus facilement si elles sont courtes. Un bon pull en cachemire va donc boulocher un peu après les premiers ports.
Les seuls cachemires qui ne boulochent pas sont ceux avec un fil très long: ils seront donc très épais (donc de mauvaise qualité), ou alors extrêmement chers. Inversement, un cachemire avec des fils très fins et courts sera au début très doux mais ne va cesser de boulocher au fur et à mesure des ports
Comme on l’expliquait dans notre guide ultime du cachemire: il faut faire un arbitrage entre longueur et finesse du fil. Mahogany ne retient ainsi que les fils:
– d’un diamètre inférieur à 15.5 microns
– d’une longueur supérieure ou égale à 34 mm
Il faut par exemple 8km de fils pour tricoter un pull col V 2 fils.
Lieu de fabrication et transparence
Après un an de port, nous sommes rassurés sur la durabilité des pulls.
En revanche, si la marque est transparente sur la fabrication au Népal, on a peu d’informations sur les conditions et les méthodes de fabrications dans cet atelier, hormis qu’elle « est réalisée dans le souci des valeurs humaines, morales et conformément à la convention internationale, laquelle interdit le travail des enfants dans le monde. »
Une piste d’amélioration intéressante serait d’avoir quelques visuels de l’atelier, de l’expérience des artisans et du processus de fabrication, comme le font déjà certaines DNVB.
Il est aussi indiqué que les cachemire sont certifiés Azo Free: c’est à dire que les colorants sont sans métaux lourds ni produits chimiques dangereux.
Les échantillons de cachemire
Il est difficile de se rendre compte de la qualité d’un cachemire sur un e-commerce: c’est pourquoi Mahogany propose aussi d’expédier gratuitement des échantillons de cachemire
Test du col roulé Edgar8
Gustave a un faible (ou une véritable obsession) pour les cols roulés : il ne porte que ça. Cette année, il a donc décidé de renouveler l’expérience, mais cette fois-ci avec un modèle plus abordable en termes de prix : le modèle Edgar. Il est donc question d’un pull en cachemire pour un prix qui dépasse tout juste 200€, ce qui est plutôt intéressant en termes de budget car c’est relativement proche des pulls haut de gamme en laine qu’on trouve sur le marché : entre 100 et 150€.
On retrouve des finitions assez similaires au modèle Robb que nous avions testé l’année dernière.
- Cachemire 2 fils : Moins épais que le 4 fils, le 2 fils offre un aspect plus lisse, plus duveteux. Il est par conséquent moins épais mais reste confortable, même quand la température passe en dessous de zéro.
- Une texture beige chiné : Plusieurs fils beiges sont mélangés avec des fils plus foncés, ce qui permet à la matière d’avoir un rendu texturé qui offre du caractère au cachemire, et l’empêche d’être « trop » lisse. Le résultat ne change pas du tout la couleur principale pour autant, qui reste beige clair, proche du crème. Si vous avez le teint clair comme moi, je vous conseille fortement d’ajouter une pièce plus foncée par dessus, pour ne pas avoir un teint plus pâle.
- Le fameux col roulé qui ne bouge pas : Le principal atout des pulls Mahogany, c’est que ce sont les seuls que j’ai essayé, et dont le col roulé tient la route sans se relâcher avec le temps qui passe. C’est le deuxième hiver qu’il passe sans soucis de ce côté-là.
- Les bords côtes longs : Les bords-côtes situés en bas du pull sont aussi généreux que sur le modèle Robb, ce qui permet au pull d’être un peu plus rigide et plus résistant. Pour ce qui est du côté purement visuel, j’avoue ne pas avoir grand chose à dire sur ce sujet car je porte toujours mes pulls dans mes pantalons, donc je ne les vois pas.
- Les manches longues rétractables : Si j’ai autant de mal avec le prêt à porter, c’est parce que les manches sont toujours, toujours trop courtes. Là je n’ai pas ce problème car les manches sont assez longues, et vous pouvez même les retrousser si vos bras sont moins tentaculaires que les miens. Un autre avantage confortable et qui esthétiquement fait une différence notable : les manches trop courtes ça fait tout de suite cheap.
- Une coupe ajustée : qui dit pull quatre fils dit pull plus épais mais qui reste ici assez près du corps et qui va par exemple naturellement se porter dans un pantalon habillé et bien mettre en valeur la silhouette. (note de Valéry: nous n’avions pas pu shooter le pull seul lors du shooting, voici un aperçu du pull porté )
Conseils de style : Mixer des couleurs froides
En ce moment j’ai un grand intérêt pour les coupes plus amples, notamment proposées par les marques coréennes et japonaises. J’explore des jeux de volumes un peu différents !
Je mise donc tout sur l’effet des volumes, avec un cintrage sur la taille haute et du drapé tout autour. Les couleurs sont relativement neutres avec un camaïeu de bleu, avec juste ce qu’il faut de texture et de contraste pour que ça ne soit pas trop fade. Une petite touche de couleur discrète sur la chaussette pour rehausser le tout.
J’ai donc mis un manteau à manches raglan et un jean ample avec une taille haute bien marquée, qui rejoint le même niveau que le ceinturage du manteau pour former un » X » sur ma morphologie. Une petite paire de mocassins cuir grainé pour ajouter un p’tit côté Ivy League à l’ensemble pour parfaire ce côté preppy japonais (qui lui même s’inspire du preppy américain d’après guerre).
Mes impressions sur les cols roulés Mahogany
Pour le moment je ne peux pas juger de la qualité au porter, j’attends généralement un ou deux hiver pour avoir une réelle impression sur un produit. Néanmoins, les premières impressions sont plutôt bonnes : un toucher agréable et doux, une texture intéressante et une coupe très légèrement cintrée qui suit le corps, sans le coller pour autant. Une coupe que j’ai découvert avec le tout premier modèle Robb et que j’apprécie beaucoup car il est très confortable, et flatte la silhouette en l’étoffant un peu.
TEST DU CARDIGAN COL CHALE HARVEY
Il y a du bon et du moins bon sur ce cardigan (une vraie prise de risque sur les finitions qui peut diviser): il convient d’abord de rappeler qu’en termes de matière et d’épaisseur, il est quasiment impossible de trouver mieux pour le prix.
C’est toujours difficile de se dire qu’on va payer presque 490€ pour un cardigan col châle, même s’il est ultra épais et en cachemire.
Pourquoi ? Car sur une fiche produit en ligne, il est difficile de se rendre compte de l’épaisseur et de la quantité de matière d’un cachemire 10 fils, et aussi de la qualité du fil utilisé.
Un cachemire 10 fils ne se voit pratiquement jamais sur le marché français, et il est donc difficile d’avoir un point de comparaison et de se rendre compte du rapport qualité/prix proposé ici.
Pour vous situer un peu, il peut être intéressant de comparer à une autre DNVB qui propose du cardigan col châle en cachemire: Hircus. 4 fils pour 259€ (fabriqué vers Shenzen). Les marques françaises ne vont pas vraiment plus loin que cette épaisseur en cachemire.
Les marques écossaises sont les plus représentatifs de ce que ce genre de produit coûte habituellement, avec une confection locale: 850 pounds pour ce cardigan McQueen 8 fils ou encore 895£ pour ce cardigan col châle Kensington . BeggxCo propose enfin des cardigans 8 fils à 1130€.
Difficile sur les marques écossaises d’aller au-delà des 8 fils, probablement car les cardigans à plus de 1000 euros se vendent forcément (beaucoup) plus difficilement. Bref, la confection népalaise permet à ce niveau vraiment de faire des miracles (couplée évidemment aux dépenses marketing et structurelles réduites de Mahogany)
Finitions
Pour moi, le cardigan col châle est une pièce rustique et héritage: on pense montagne, chemise à carreaux, grands extérieurs (et un peu tous les clichés qui vont avec). Si elle est tout de même bien pratique, la fermeture zippée n’est malheureusement pas adaptée à ce registre (et détonne particulièrement dans ce coloris précis).
C’est ce que j’ai le moins aimé sur ce cardigan.
Intérieur
Outre les deux poches extérieures zippées latérales, on trouve aussi deux larges poches intérieures. Evidemment, on vous déconseille de les charger inutilement pour ne pas déformer votre maille.
Par contre, elles peuvent être très utile pour des formats légers: livres de poche, voir éventuellement passeport si vous prenez l’avion avec ce cardigan (une pièce d’ailleurs idéale pour ça).
Le coloris
Vous avez probablement été surpris par ce coloris lavande inhabituel. Ce n’est comme certains d’entre vous l’auront deviné pas mon premier choix, mais c’était le seul en stock, qui ne demandait pas de fabrication à la commande. Et donc le seul qui me permettait de vous proposer ce test avant Noël. Pour ne rien arranger les choses, le colis a été perdu par La Poste et nous n’avons pu le retrouver qu’un mois plus tard début décembre (c’était bien utile de se presser).
Hormis ce but pratique, c’était aussi un bon moyen de vous montrer qu’un gros cardigan col châle peut se porter facilement. Il demande en revanche davantage de recherches avec un tel coloris: l’idée est de le calmer un peu sans proposer une tenue ennuyeuse pour autant. La solution ?
Des pièces qui tirent leur épingle du jeu par leur texture, leur matière, leur construction ou leurs motifs. Mais qui restent discrètes sur la couleur.
Le boutonnage
Quand on pense gros cardigan col châle, on pense forcément à un boutonnage en bois. Les boutons en bois sont ici plutôt sobres. On trouve parfois sur certains cardigan col châle des gros boutons en cuir beaucoup plus texturés: ça aurait probablement été un peu too much ici avec en plus les variations de texture sur la maille.
Effets de texture
Il y a un subtil contraste de texture entre la partie supérieure et inférieure du cardigan, avec une séparation au niveau de la poitrine.
Ce contraste de texture joue sur deux points différents:
– un jersey envers au niveau des épaules (qu’on voit vraiment bien sur la photo ci-dessous)
– un jersey endroit sur la partie inférieur.
Ce travail de texture est vraiment bien pensé en termes de silhouettes car:
– le jersey envers au niveau des épaules est horizontales: il renforce donc la carrure
– le jersey endroit au niveau du bas du torse est quant à lui verticale: il affine donc le torse sous la poitrine
Ce contraste entre horizontalité et verticalité contribue à dessiner une silhouette en V. J’ai été un peu moins convaincu par la texture tubulaire dans le creux du bras. En revanche, elle se remarque en fait assez peu une fois porté. C’est une finition qui est probablement là pour rajouter un côté plus moderne et faire echo aux poches latérales zippées.
Le col châle
Ce qui peut arriver de pire sur un cardigan col châle, c’est un col mou qui ne tienne pas en place. Ce n’est pas le cas ici car le col est justement doublé pour une tenue irréprochable.
La texture côtelée verticale du col châle et de tout son empiècement est d’ailleurs elle aussi bien vue puisqu’elle allonge facilement la silhouette.
Conseils de style
C’est le premier cardigan col châle grosse maille que je porte ici. Un gros col châle n’est pas une maille structurée et a tendance à énormément arrondir et adoucir les traits du visage.
Prenez donc bien ça en compte si vous avez le visage un peu rond comme le mien et évitez un combo col châle + t-shirt ou alors col châle + chemise à col mou au risque d’obtenir un ensemble qui manquerait cruellement de définition.
Si au contraire, vous avez des traits fins, et une mâchoire bien définie, vous pourrez opter pour une chemise à col mou ou un tshirt.
J’ai du coup choisi une chemise en popeline de coton formelle, avec un col structuré classique (j’avais prévu au départ une chemise en flanelle col mou et le rendu n’était pas du tout convaincant sur moi).
De la même manière, le manteau Maison Lener (que nous avions testé la semaine dernière) apporte quant à lui de la définition à l’ensemble grâce à sa structure croisée et surtout ses revers en pointes.
Enfin, on apporte aussi un peu de structure avec le pantalon habillé en velours côtelé, même si le ceinturage n’est forcément pas très apparent. Vu qu’on reste sur un ensemble décontracté, et qu’on a déjà plusieurs pièces forte en termes de construction, j’ai opté ici pour des sneakers Leo&Violette.
J’aurais, pour plus de caractère, également pu opter pour des bottes Moissac de chez Septième Largeur.
Je porte ce cardigan Harvey avec:
– un manteau Maison Lener
– une chemise en popeline à petits carreaux Hast
– un pantalon habillé en velours côtelé Abensia
– des sneakers Leo&Violette
Les autres cardigans col châle de la marque
Sur ce cardigan, c’est la qualité de la matière et des finitions que j’apprécie énormément: impossible d’avoir du 10 fils normalement sans aller dans des budgets stratosphériques (à savoir à 4 chiffres).
J’ai été en revanche un peu moins convaincu par le parti pris stylistique plus moderne avec le zip et la texture sur les bras: si vous êtes aussi de mon avis, voici les deux autres modèles plus minimalistes.
Ils sont aussi plus accessibles car en 6 et 8 fils:
- le cardigan Jovan 6 fils à 347€: c’est « le plus basique » des cardigans col châle Mahogany, mais ça reste tout de même un cardigan 6 fils qu’on ne trouverait pas dans le commerce sous les 500 euros. Seul regret: l’absence de boutons en bois
- le cardigan Maxwell 8 fils à 373€: une texture beaucoup plus travaillée (un point ottoman qui rajoute de la carrure) et des boutons en bois très masculin. C’est sûrement mon modèle préféré de la gamme en beige. On a ici encore une fois du 8 plis à moins de 400€
Conclusion sur Mahogany
J’espère qu’à travers ce nouvel article, nous avons répondu aux questions que vous pouviez vous poser sur la marque: elle se concentre sur la qualité de la matière en termes de finesse et d’épaisseur, tout en assurant une confection très correcte qui tient bien dans le temps.
Elle arrive à tirer son épingle du jeu grâce à des frais marketing qui vont à l’essentiel, une structure légère et une confection népalaise (on aimerait en revanche en savoir plus sur cet atelier et ses savoirs-faire).
Enfin, la collection proposée par Mahogany est pléthorique : certains modèles ne sont pas forcément à notre goût mais il y en a au moins pour tous les goûts.
Le cardigan Harvey 10 fils testé ici est disponible ici à 490€.
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