(Pour ceux qui sont déjà séduits et qui n’auront pas la patience de lire cet article jusqu’à la fin, on vous glisse un code promo spécial qui sera valable pour les dix premiers lecteurs qui s’offriront un sac à dos Juch Paris : JVG10)
Aujourd’hui nous découvrons avec vous la gamme de maroquinerie proposée par Juch Paris. Il y a deux ans nous avions testé leur toute première gamme de chaussures. Passer des souliers à la maroquinerie, ça semble logique et évident puisqu’il s’agit toujours de travailler du cuir, mais en vérité, il s’agit d’une nouvelle aventure car il faut dénicher un nouvel atelier, des peausseries, se comprendre avec de nouveaux artisans, façonner de nouveaux produits … Obtenir un veau résultat bien fait n’est pas une mince affaire. Comme d’habitude, on commence par un petit retour rapide sur la marque !
Sommaire
Juch Paris : De la chaussure à la petite maroquinerie
La genèse de Juch Paris
C’est en pleine année de césure, à l’âge de 25 ans à peine, que Charles-Hugo et Julia se sont lancés dans la création de la marque Juch Paris. Comme très souvent, c’est en constatant qu’un besoin n’est pas comblé par le marché que des entrepreneurs décident de s’y lancer, surtout dans un monde aussi concurrentiel que celui de la chaussure.
Charles-Hugo, alors étudiant, recherchait une belle paire de chelsea boots, sans trouver quoi que ce soit de pertinent à son goût (à savoir un cuir correct et une belle forme de bottine) pour moins de 300 euros, une somme trop élevée pour une majorité d’étudiants (sauf pour quelques heureux élus mais c’est inenvisageable dans la très grande majorité des cas ).
Un constat qu’il dresse alors qu’il vient de rencontrer Julia sur les bancs de leur école de commerce. Aujourd’hui partenaires dans la vie comme en affaires, ils ont su exploiter leurs compétences propres pour se lancer dans l’aventure en 2015. Ils démarrent en présentant leur premier produit :une Chelsea boot disponible pour hommes et femmes sur six patines différentes.
Après un passage sur le site de crowdfunding Ulule, ils démarrent avec un objectif rempli à près de 150%. De quoi commencer à financer leur marque et lancer une première collection sans compromis ni concession.
Ceci étant dit, nous en avons appris un peu plus sur la provenance de leur production. Grâce à quelques contacts glanés ça et là, la route du couple l’a mené au Portugal, tout près de Porto.
Les chaussures : du Portugal à Paris
La fabrication d’un produit est souvent compliquée (et coûteuse) pour une marque qui se lance lorsqu’on est pas issu du milieu. Pourquoi ? Parce que si vous n’êtes pas un acteur spécialiste du marché, vous ne possédez pas un sourcing pointu, vous n’avez pas les bons contacts non plus et du coup une des seules possibilités sera de passer par un agent (intermédiaire), qui vous éloignera du processus de production en lui-même et tout cela vous coûtera nettement plus cher en prix de revient.
Charles-Hugo le dit lui même : ils ont eu beaucoup de chance de ce côté là. Alors qu’ils partaient pour la première fois à la recherche d’un atelier de fabrication, c’est un contact qui leur a donné le bon filon, la veille même du départ.
Au milieu des nombreux ateliers portugais, c’est dans un petit atelier familial que les créateurs ont trouvé leur bonheur : “l’artisan travaille directement depuis chez lui, sa maison est collée à son atelier, et seule une dizaine de personnes incluant sa femme et ses enfants y travaillent” explique Charles-Hugo.
C’est donc grâce à ce coup de pouce du destin que le couple a réussi son pari de trouver un atelier avec lequel ils peuvent entretenir une relation proche, sans passer par un intermédiaire. Ils peuvent donc se rendre eux mêmes dans la région de Porto plusieurs fois par an pour superviser le produit et contrôler les bonnes conditions de sa fabrication.
Non seulement il est délicat de trouver un atelier par soi même, mais il faut également savoir que beaucoup d’ateliers portugais sont habitués à travailler avec des marques qui vendent en quantité importante. De ce fait c’est rare (et forcément plus coûteux) de trouver un acteur qui veut bien se lancer dans une première série en quantité limitée. Le contournement de tous ces obstacles qui alourdissent considérablement le prix final, a permis au couple de proposer un produit qui correspond à leurs attentes, que ça soit en termes de qualité, de design et de prix de production.
Le sac à dos : un autre atelier familial
Désormais, Juch Paris se lance dans la maroquinerie avec un atelier indien. De prime abord, ça peut paraître douteux comme sourcing mais l’atelier qu’ils ont choisi fonctionne de manière similaire à leur atelier portugais : personnel qualifié avec un salaire plus important, normes de qualité européennes … On reste sur quelque chose de qualitatif. De plus, c’était le seul moyen de pouvoir proposer ce genre de sacs tout en cuir à moins de 250€.
Ils ont hésité au début, ont pensé à opter pour une fabrication italienne, mais le prix de revient était nettement supérieur et donc cela aurait impacté le prix de vente final. Quand on a regardé le sac, on a pas soupçonné une mauvaise manufacture et Juch Paris nous a parlé de son atelier sans complexe et avec transparence. On a beaucoup apprécié.
Test du sac à dos Juch Paris : Fonctions et aménagement du sac
Aussi beau et stylé puisse être un sac à dos, il n’a plus grand intérêt si celui-ci n’assure pas ses fonctions premières: être pratique et utilitaire. Il doit pouvoir répondre à des besoins ou situations particulières : du port quotidien aux aventures du weekend.
Dans le cas du sac à dos Juch Paris, il s’agit en priorité d’assurer un confort et une praticité dans un milieu urbain avec polyvalence. Ce n’est donc pas vraiment un sac destiné à l’aventure en pleine nature. Pour ce besoin là, il vaut mieux s’orienter vers un sac en coton plus technique.
Le compartiment central
Son créateur Charles Hugo nous expliquait que le sac lui permet d’aller au travail en pouvant facilement y glisser son ordinateur (13 pouces) ainsi que toutes ses autres affaires : documents, classeur voire un appareil photo. Il y a de la place et on peut y mettre différents objets. Les dimensions du sac sont les suivantes : 40 cm x 30 x 16.
Poche ventrale
Elle semble fermée par une sangle et une boucle sauf que c’est un simple bouton aimanté qui fait office de fermeture. Au début j’ai trouvé ça étrange. En effet, la sangle semblait être une sorte d’ornement purement décoratif sauf qu’en y réfléchissant un peu, j’ai trouvé un sens à tout cela (du moins je l’espère) !
Je soupçonne la marque d’avoir mis en place un petit subterfuge qui découragera les gens mal intentionnés qui voudraient vous voler ce qui se trouve dans cette fameuse poche. En effet, si on touche la sangle, elle est très difficile à enlever, et quand vous la manipulez, le bouton aimanté caché juste en dessous ne bouge pas d’un pouce. Autrement dit on peut ne pas vous dérober ce qui s’y trouve. En revanche vous y aurez facilement accès, il suffit de relever la poche ! Astucieux.
Poche arrière
Quand on prend le bus ou le métro, on peut facilement y glisser son Ipad mini ou un livre dans son dos. C’est également un emplacement idéal pour y mettre votre portefeuille et vos documents importants. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils sont situés à un endroit difficile d’accès pour les pickpockets. Idéal également pour transporter du liquide !
Poche à l’avant
Une poche facilement accessible située plus haut que la poche ventrale, c’est la plus petite des trois poches que contient le sac. Je vous conseille de n’y ranger que des choses qui ont peu d’importance (de la nourriture, des stylos, des feutres …). Elle peut également accueillir un journal plié en quatre.
Test du sac à dos Juch Paris : les finitions du sac
Maintenant que nous avons décortiqué l’aspect pratique et technique du sac, c’est désormais son design et ses finitions que nous allons regarder de plus près. Sachant qu’on se situe sur un sac tout en cuir à moins de 250€, donc un prix plus agressif que ce que l’on peut voir d’ordinaire, on apprécierait donc de retrouver des finitions de qualité sur celui-ci.
Cuir de veau pleine fleur
L’ensemble des cuirs nous provient d’Italie (que ce soit la partie retournée comme le cuir lisse) et c’est un cuir de veau pleine fleur : c’est la plus belle partie sur une peau de cuir (celle qui ne possède aucun défaut), une peausserie de cuir tannée au chrome (vu la gamme de prix, ça semblerait impossible qu’on propose un tannage végétal).
Bi-matière
C’est une finition clin d’œil qui évoque clairement le parti pris stylistique de la marque. Sur tous leurs modèles de chaussures, on retrouve ce jeu de texture entre différentes parties du cuir : du cuir lisse avec du cuir grainé, du cuir lisse avec du cuir retourné … Pour sa gamme de sac, Juch Paris propose une pièce qui possède une grande majorité de cuir lisse et une partie en cuir retourné qui est toujours située sur la poche ventrale. C’est beau, c’est fin, c’est subtil et ça habille le sac, donc ça nous va très bien.
Fermeture zippée en métal argenté
Les zips proviennent de la marque YKK, une marque mondialement connue qui est un gage de qualité sur ce genre de finition. Pour cette gamme de prix, c’est pertinent et c’est une finition qu’on attendait. Les zips YKK sont une norme incontournable pour qui désire présenter un produit haut de gamme. Pour ceux qui seraient curieux de voir à quoi ressemble un zip de luxe , nous avons déjà testé un un bombers façonné en demi-mesure qui possédait un zip Riri.
Sangles et boutons en argent
Sur chaque zip, vous trouverez une languette permettant de fermer les poches (jusqu’ici tout va bien, rien d’extraordinaire à relever) et celles-ci sont habillées de boutons en argent qui permettent de les saisir plus facilement. Le contraste généré entre la couleur du cuir et celle de l’argent offre un beau rendu qui ajoute une belle touche de style à l’ensemble. Les sangles sont également argentées, c’est propre et beau à regarder.
La anse supérieure
Ornée des mêmes boutons en argent présentés précédemment, elle permet de saisir le sac avec aisance et confort. La prise est ferme, cependant on regrette (on est tatillon) que la partie intérieure ne soit pas renforcée avec une petite couche supplémentaire (dans une matière douce et confortable) si jamais on doit tenir le sac par cette anse durant un certain temps. Ceci étant dit, il s’agit d’un sac à dos donc à priori, vous ne devriez pas le porter des heures à bout de bras, donc ça ne devrait pas être plus gênant que cela.
Les coutures
Elles sont propres et nettes (j’ai regardé chaque couture une par un), que ça soit sur l’anse et même sur les sangles. Pas de surpiqûres colorées, on reste dans la sobriété en adoptant des coutures ton sur ton et c’est tant mieux. Les boutons en argent contrastants permettent déjà d’habiller le tout avec une touche de caractère suffisante.
Conclusion sur le sac à dos Juch Paris
Ce qui m’a plu dans ce sac à dos, c’est ce côté élégant et urbain mêlé à de l’utilitaire. Tout y est bien pensé (notamment les poches) pour transporter des dossiers ou quelques bricoles pour un usage plus récréatif. Ce sac à dos représente plutôt bien ce fameux conseil qui disant qu’il faut » lier l’utile à l’agréable ». Mieux encore, pour Juch Paris, il s’agira de lier l’agréable et le beau.
PS : N’oubliez pas, on vous a dégoté un code promo de 10% pour les 10 premiers lecteurs Jamais Vulgaire qui s’offriront le sac à dos Juch Paris : JVG10
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