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DE RIGUEUR : LA NAISSANCE DE LA MAROQUINERIE CONNECTÉE

Alors que les dispositifs connectés envahissent nos bureaux, nos salons et nos poches, nombreuses sont aujourd’hui les possibilités d’envelopper nos chers et tendres smartphones ou tablettes, histoire d’éviter l’accident. D’autant plus que ces appareils ont un coût. Malgré un choix qui grandit de jour en jour, les coques de téléphones mobiles sont plus souvent pratiques (antichoc avant tout) qu’esthétiques. Certains même se lassent rapidement et finissent par les enlever, prenant le risque de perdre cette extension de notre bras, au profit d’un choc inévitable contre le carrelage du salon.

Dernier objet qui fait fureur depuis une paire d’années : la batterie externe. Souvent représentée par un rectangle inesthétique aux allures de disque dur externe, nul ne se voit transporter tout un attirail de la sorte dans sa poche de pantalon. C’est en mélangeant ces deux constats, que la marque De Rigueur a décidé de jouer un coup de maître, en lançant la « Connected Sleeve« .

I LA FASHION TECH : LES PRÉMICES D’UNE RELATION INTIME ENTRE LA MODE ET L’OBJET CONNECTÉ

  1. Un besoin technique qui se veut pratique

Alors que vous marchez paisiblement dans une ruelle ensoleillée, vous vous arrêtez pour regarder autour de vous : les quelques personnes qui ne discutent pas avec ami(e) ou concubin(e) sont le nez sur leur smartphone, jouant au dernier RPG interactif, ou « checkant » les dernières nouvelles. Voila que vient frapper la réalité : 1/3 de ces personnes vont se retrouver à court de batterie dans la journée, et finiront par fulminer après leur téléphone mobile (car oui, tout le monde ne transporte pas son chargeur dans sa poche).

L’homme (et la femme) moderne, sauce XXIème siècle, s’est crée cette nouvelle problématique du « mince, je n’ai plus que 3% de batterie ». De la panne de batterie à la perte de réseau 4G, les dramas du quotidien en 2016 ne sont plus les mêmes qu’avant (Bell se retourne dans sa tombe). Qu’à cela ne tienne, il faut vivre avec son temps. Ce temps ou tout doit être pratique, efficace, beau, et facile d’utilisation.

En toute honnêteté, connaissez-vous un outil qui permet de garder son téléphone chargé, protégé, et ce, dans un cocon joliment réalisé ? Je ne pense pas.

C’est dans ce cadre que vient s’installer ce nouveau concept, qu’est la « Fashion Tech ».

Marty McFly est un grand représentant de la FashionTech

  1. Lier le beau et l’utile

Maintenant que nous avons posé les jalons de l’homme moderne et ses nouvelles problématiques, il est temps de s’intéresser de plus près à la cible visée.

Alors que les notions de « BioTech », « MedTech » ou « FoodTech » sont bien intégrées, celle de la « FashionTech » peut laisser circonspect. Finalement l’idée est moins compliquée qu’elle en a l’air : pourquoi laisser les vêtements et accessoires n’être que des outils de valorisation personnelle en société, alors qu’ils peuvent aujourd’hui bénéficier des avancées technologiques pour devenir les nouvelles armes de l’homme du XXIème siècle ?

Il n’y a en réalité aucune raison qui empêche le monde de la mode et de la technologie de fricoter, bien au contraire. C’est d’ailleurs l’année passée que les choses se sont accélérées dans ce nouveau milieu de « fashion-geeks ». Des évènements tels que la « FashionTech Week » ou encore l’association/fédération « FashionTech » ont récemment vu le jour. Côté média, le webzine « Modelab«  fait également partie de ce lot de nouveauté.

Aujourd’hui, le vêtement connecté est un des fers de lance dans le domaine du sport et de la santé. Pour en savoir plus, voici un court reportage d’Arte qui traite de cette nouvelle problématique :

Les vêtements intelligents – FUTUREMAG – ARTE par futuremag

  1. Le charme du « Made in France » comme petit plus

Nul besoin de mettre un coup de pied dans la fourmilière de la conscience collective : la France n’a plus rien à prouver en terme de créativité et de savoir faire (de rien Mr Montebourg, ça me fait plaisir de le dire).

Le « Made In France » pèse dans la balance auprès des consommateurs, selon cette étude réalisée pour le JDD en mars 2015.

Pour ce qu’il s’agit de la maroquinerie, nous pouvons nous octroyer le droit de crier haut et fort « Cocorico »: terre d’Hermès, de Louis Vuitton, Chanel et d’autres du luxe à la Française, l’hexagone n’est pas en perte quant à sa population de tanneries plus qualitatives les unes que les autres. Avec de nouvelles marques telles que De Rigueur, RSVP, Florian Denicourt ou Ateliers Auguste, la relève est bien arrivée..

Côté technologie, la France fait la nique à la « Sunbelt » américaine. Vous avez forcément entendu parler de ce nouvel incubateur de start-up qui a poussé à quelques encablures de votre quartier, ou tout simplement du label « FrenchTech » née en novembre 2014, et dont le but est de mettre en avant plusieurs métropoles françaises et leurs parcs technologiques.

C’est suite à ces nombreux constats, que la jeune maison De Rigueur s’est lancée dans l’aventure de l’objet connecté, alliant le savoir faire du cuir à la française, avec les ambitions technologiques de notre époque.

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II DE RIGUEUR : DU RETOUR DU « BAISE-EN-VILLE » À LA « CONNECTED SLEEVE »

  1. Des petits accessoires de toute beauté et de haute qualité

De Rigueur est une jeune maison de maroquinerie née autour d’une trouvaille digne d’une chasse au trésor de grenier. Le créateur de la marque redécouvrait alors un « baise-en-ville« , utilisé par son grand-père au milieu du siècle dernier pour ses besoins quotidiens.

Ce sac pouvant ressembler à un petit cartable en cuir, équipé de deux fermoirs métalliques et d’une poignée, fût l’accessoire fétiche des hommes d’un autre temps. Parfait mix entre pratique et élégance, le baise-en-ville est le parfait compagnon de celui qui ne souhaite pas se retrouver avec ses poches de pantalon et de veste pleines, et ce, tout en légèreté.

Décliné en 3 tailles (9,7″, A4 et 15″) et dans de multiples coloris, le baise-en-ville est le succès fondateur de la maison De Rigueur. Rapidement complété par une gamme d’accessoires tels que des ceintures, bracelets, coques de téléphone portable et étuis pour iPad, la jeune marque a su démontrer une approche qualitative et un savoir-faire étonnant en seulement deux années.

Sans oublier une des principales données : le cuir de vachette pleine fleur au tannage mixte (fer de lance de la maison De Rigueur) est originaire de Toscane pour être assemblé en France. Les finitions à bords francs sont teintées et terminées à la cire d’abeille sur tous les modèles. Et pour éviter le machisme, la baise-en-ville s’est même vu adapté à la gente féminine.

Cependant le succès de la marque n’aurait pas autant été au rendez-vous si tout ne reposait pas sur les épaules des clients eux-mêmes.

  1. Le crowdfunding

Toutes les marques naissantes ne disposent pas de dizaines de milliers d’euros pour lancer leurs premiers produits. En réponse à ce problème, le financement participatif est aujourd’hui un des meilleurs moyens à la fois de créer son entreprise, et de s’assurer que le produit en développement plaît.

Comme beaucoup d’autres avant elle, la maison De Rigueur a vu une grande partie de ses produits sortir des ateliers grâce à une oreille attentive auprès de sa clientèle, intimement liée au crowdfunding. C’est dans cette optique, que la diversification des produits de la marque s’est réalisée grâce à une campagne de financement plus que réussie sur le site français Kisskissbankbank.com (119% de l’objectif).

Histoire de ne pas changer une équipe qui gagne, l’équipe emmenée par Adrien Deslous-Paoli retente sa chance depuis le 4 février dernier sur Kickstarter.com, l’équivalent international de Kisskissbankbank. Pour toucher un public plus large (notamment nord-américain), la maison maroquinière française espère lever 50 000€ (ou plus) pour créer son nouveau produit phare : la Connected Sleeve ».

  1. 2016 : l’année de la « Connected Sleeve »

Venons-en aux faits : la connected sleeve est le parfait accessoire du gentleman connecté. Il s’agit de la première solution de recharge de smartphone embarquée, qui réussit le pari de l’élégance et l’intelligence.

Niveau fonctionnement, on peut guère faire plus simple : cette pochette peut s’utiliser à tout moment, de façon nomade ou sédentaire (au bureau, chez vous, dans la rue ou dans les transports). Il vous suffit d’insérer votre téléphone dans l’étui (si vous vous déplacez) ou de simplement le poser dessus : Surprise ! Le téléphone est reconnu par la connected sleeve et le chargement démarre.

Comment est-ce possible ? Des ingénieurs électroniciens, mécaniciens et des spécialistes en logiciel embarqué se sont penchés sur le problème, de sorte à développer une technologie aujourd’hui brevetée.

Concernant le chargement de l’étui (forcement, il ne s’agit pas non plus des batteries d’Iron Man), il se recharge soit par induction électromagnétique, soit via une fiche USB renfermée dans un rabat en élastomère. Pour connaître l’état de charge de la pochette, une LED est présente sur ce rabat, ou vous pouvez utiliser une application mobile dédiée (qui fonctionne en Bluetooth Low Energy).

Pour terminer avec les caractéristiques techniques de la Connected Sleeve, nous ne pouvons pas omettre de parler du savoir-faire maroquinier.

À l’instar des autres produits de la marque, les produits sont réalisées à la main en France, par des artisans qui ont faits leurs armes dans les plus prestigieuses maisons de luxe française (on ne donnera pas de noms).

La production se fait dans plusieurs ateliers : un se trouve à Colombier-Saunieu (proche de Lyon), et l’autre à Saint-Etienne-de-Mer-Morte, près d’Anger.

Au sujet de la provenance du cuir, il s’agit d’un cuir de veau pleine fleur, en provenance de Toscane.

Niveau distribution, l’accent est mis sur une offre premium : « Nos produits seront distribués dans quelques concept-stores français, des boutiques d’accessoires avec un positionnement premium, et également par des « department stores » à l’étranger, à Londres, New York et Tokyo« .. Rien que ça !

Si vous voulez avoir une idée plus précise du fonctionnement de l’objet, voici un petit teaser dévoilé par De Rigueur :

  1. La participation au CES de Las Vegas

Pour ceux qui ne connaissent pas, le CES est un peu la grand-messe du hardware et des objets connectés qui se déroule chaque années aux USA. Cette année, l’évènement a eu lieu du 6 au 9 janvier à Las Vegas.

Au milieu des quelques 3500 exposants présents, se trouvaient la jeune maison française De Rigueur. Non seulement le but avéré était de gagner en visibilité dans un salon des plus prestigieux au monde, mais la possibilité de gagner un prix délivré par un jury de spécialistes peut apporter énormément au développement d’un produit. 

Selon le fondateur de la marque : « L’idée était de se différencier non seulement par l’approche « fashion tech », encore par le produit fait à la main en France, que par l’univers de marque développé, là où les autres startups étaient très focalisées sur la solution« .

Résultat des courses : De Rigueur a remporté un « CES Innovation Award », lui offrant une véritable crédibilité technologique, et la possibilité de rencontrer notre cher Ministre de l’Économie, Emmanuel Macron (suivi par une horde de fan, tant le ministre est une rockstar dans l’univers entrepreneurial).

III CONCLUSION

Entre nous, je n’ai pas encore eu l’occasion d’avoir la Connected Sleeve entre les mains, mais étant familier avec la maison De Rigueur depuis quelques mois, je n’ai aucune crainte concernant son aspect qualitatif.

Ce type de dispositif est parfaitement ancré dans l’air du temps, et démontre à quel point les startups françaises sont digne d’une visibilité internationale. Sans vouloir prendre trop les devants, je pense que nous verrons cet accessoire connecté très rapidement dans les mains des gens, chassant progressivement l’utilité d’une batterie de chargement externe.

Pour l’heure, vous pouvez soutenir le projet de la maison De Rigueur sur la plateforme collaborative Kickstarter. Le prix de l’étui connecté reste encore secret, mais si vous êtes d’ores et déjà intéressés par la possibilité de le pré-commander, cliquez ici pour participer à la campagne de financement.

Pour les personnes qui souhaitent attendre d’en savoir plus (même si je pense avoir tout dit), le fondateur de la marque promet des réductions allant jusqu’à moins 60%, pour ceux et celles qui s’inscriront à leur newsletter.

Un beau vent d’avenir souffle sur le marché français de la « Fashion Tech ».

 

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