Videlongo : Un atelier de confection supérieur pour un costume sur mesure à prix compétitif
Jérôme, fondateur de la marque Videlongo, fabrique des costumes afin qu’ils soient légers et agréables à porter dans un cadre formel, décontracté ou festif. Les finitions sont (très) soignées et l’engagement vers un style travaillé est indéniable. Comme à notre habitude, nous allons vous détailler l’histoire de cette marque et de son fondateur avant de passer à notre analyse détaillée des finitions à travers notre test de le marque Videlongo.
Videlongo : Une histoire qui démarre il y a 7 ans
Il y a près de 7 ans que Jérôme a crée Videlongo, nom donné en clin d’œil à son arrière arrière grand père tailleur à Turin. La particularité est que la marque propose ses services de mesures directement chez ses clients, au bureau ou au domicile. Si à l’origine, Jérôme souhaitait faire de sa marque une adresse confidentielle, confrontée au marché la marque s’est depuis structurée et l’équipe développée.
Elle communique aujourd’hui davantage sur son offre et ses produits. Notons qu’à la différence de nombreuses marques qui galvaudent le terme « Tailleur » (qui est un métier rare et nécessitant un diplôme particulier), Videlongo et Jérôme se présentent comme étant des « Suiter » (expression qu’il a inventé) : une personne passionnée, compétente, formée et qualifiée à la mesure au service de son client.
Videlongo : Une manufacture de qualité et un concept fort
Des finitions artisanales supérieures
Grâce à son atelier basé au Portugal, Videlongo est en mesure de proposer des finitions sartoriales poussées. L’éventail des options est très large notamment sur le choix des doublures, mais Jérôme peut aisément sortir des carcans habituels pour répondre aux demandes spécifiques de ses clients, comme vous le verrez par la suite. Toutes les boutonnières sont cousues à la main, et ses costumes sont semi-entoilés ou entièrement entoilés dans des tissus de maisons de drapier telles que Loro Piana ou Holland & Sherry. Le semi entoilage de Videlongo est un semi entoilage traditionnel, c’est à dire véritablement cousu dans le costume. C’est un point important à préciser car la plupart des costumes semi-entoilés sont généralement accompagnés d’un thermocollage supplémentaire.
On trouve également deux petites pièces de plomb dans le pan entre les fentes pour lester le costume et lui assurer un meilleur tombé. Un autre point intéressant à soulever est le fait que Videlongo a conçu un gabarit exclusif pour sa marque très fitté et ajusté légèrement en plus du gabarit type de son atelier, qu’il propose aussi. C’est ce gabarit spécialement conçu qu’a choisi Gustave pour son costume.
Un dernier détail qui nous a séduit Gustave et moi, la housse de costume. Nous avons tous déjà été obligés de déplacer notre costume d’un point à un autre, parfois dans les transports en commun. La tâche est rendue bien plus facile car Videlongo a conçu une housse unique, qui tient en place, facile à porter à la main ou à l’épaule et qui est très bien équilibrée et munie de scratch.
Test ultime : J’ai même pris l’avion avec, et je peux vous assurer que j’étais bien content d’avoir cette housse !
Videlongo se déplace jusqu’à vous
Dernier point mais non des moindres, Videlongo se déplace sur votre lieu de travail ou à votre domicile pour les essayages. C’est un atout non négligeable pour quiconque a du mal à trouver du temps pour soi pour faire des aller-retour chez le tailleur. Un avantage qui en séduira plus d’un à coup sûr.
Test du costume sur mesure Videlongo : Réussir à appréhender deux morphologies différentes
Comme Jérôme possède une sacré expérience en prise de mesure, on s’est dit qu’on allait le challenger sur deux morphologies bien différentes : Arthur qui possède une carrure de bonhomme et moi même une carrure plus modeste. Comme Jérôme possède plusieurs gabarits on a pu tester les deux : Arthur sur un gabarit droit et moi même sur le gabarit plus cintré.
J’ouvre les hostilités avec une pièce iconique du business anglo-saxons : le costume financier !
Un costume financier
Entre le costume à rayures et moi c’est une histoire compliquée. J’ai toujours éprouvé une certaine fascination pour ce costume qui en impose. Un motif qui en jette et qu’on ne croise jamais (ou presque) dans la rue. Il fut longtemps l’apanage des pointures de Wall Street, alors qu’en France on en voit nettement moins (d’ailleurs en France on a du mal avec les costumes à motifs).
Pour tout vous dire mon tout premier costume en demi mesure que je me suis offert (avant de travailler pour Jamais Vulgaire) fût un échec. Pourquoi ? Parce que j’avais choisi des rayures blanches beaucoup trop prononcées, du coup l’ensemble du costume était importable en dehors du Pitti Uomo.
Il m’a fallu du temps pour comprendre qu’il fallait choisir des rayures sobres et fondues pour obtenir ce que je désirai comme rendu. Un costume qui sort de l’ordinaire sans être excentrique. J’ai donc engagé le round deux avec Videlongo en choisissant le tissu parfaitement équilibré pour un costume à rayures.
Tissu et doublure : Holland & Sherry
C’est le drapier anglais le plus célèbre au monde, on ne le présente plus. Confortablement installé à Savile Row depuis fort longtemps, c’est un tisserand qui propose les motifs les plus formels au monde. Holland & Sherry propose toujours des tissus sobres et épais d’un goût sûr, une maison qui illustre parfaitement le goût du tailoring anglais, un style qui cultive une élégance discrète et formelle. On y trouve rarement des tissus excentriques, en revanche on y trouve des tissus unis et à motifs parfaitement adéquats aux milieux différents professionnels, notamment ceux qui sont les plus stricts concernant leur dress code.
Inconnu du grand public français, ce drapier de luxe va apparaître sur le devant de la scène l’année dernière suite à l’affaire Fillon, dont les tissus de ses costumes Arnys étaient issus de la maison Holland & Sherry. D’ailleurs, les policiers ne comprennent pas au début que l’étiquette « Holland & Sherry » ne définisse pas la marque du costume, mais bien la marque du drapier qui a fournis le tissu ! C’est donc pour cela que le Canard Enchaîné avait déclaré que François Fillon avait rendu les « mauvais costumes » aux policiers avant de revenir sur leur propos en expliquant la confusion, confessant volontiers leur méconnaissance du sujet.
Délaissons les canards et revenons à nos moutons ! Je vous laisse jeter un œil au motif du tissu (ci-dessous) : un bleu marine profond à fines rayures gris clair.
Concernant la doublure, Videlongo propose une gamme ultra sélective contenant des motifs fantaisistes et affirmés. Ça passe ou ça casse, mais quand ça plaît c’est un vrai coup de cœur. J’ai déniché une doublure à base de motif géométrique blanche et rouge que je trouve très cool. Il faut compter 100€ supplémentaire pour l’une de ces fameuses doublures, sinon Jérôme propose également des doublures plus simples et sobres, qui elles sont incluses (voir la partie du test d’Arthur).
Un montage semi-entoilé artisanal
Voilà un des arguments fort de ce que propose l’atelier de Videlongo : un vrai semi entoilé. Dans la plupart des autres costumes que je possède, c’est un mélange entre du thermocollant et une toile qui fait le job (ce qui n’est pas honteux pour autant puisqu’ils sont proposés à un prix plus bas). Pour ce costume c’est autre chose, la toile est entièrement libre et on trouve simplement du thermocollant dans le bas de la veste au niveau des poches. Une construction artisanale qui a un impact direct en termes de visuel, le roulé du revers finit tout en relief sur une belle forme bien incurvée. Le revers tout entier est plus arrondi, on sent que la toile évolue sans entrave dans la partie supérieure de la veste.
La boutonnière ouverte et les boutons en cornes
Il est bien entendu question d’une boutonnière ouverte et fonctionnelle, vu le niveau de finitions proposées, le contraire serait décevant. Les boutons sont en cornes, je les ai choisis fondus dans la couleur du costume avec de légers reflets. C’est un costume très formel, la sobriété est de mise, j’ai donc renoncé à la surpiqûre contrastante qui orne habituellement le dernier bouton de mes manches.
L’épaule
Videlongo propose un costume sur mesure à la construction plus méditerranéenne. On trouve donc moins de padding et une cigarette plus légère, ça manque un peu de formalité tout ça mais il faut bien avouer que c’est particulièrement confortable comme construction, sans pour autant être aussi légère que ce que peuvent proposer les différents tailleurs italiens. Propre et nette, c’est un compromis qui m’a séduit.
Les revers
J’ai opté pour une largeur de 9,5 cm qui couvre les deux tiers de mon épaule. Comme vous le savez j’ai un faible pour les revers généreux qui me dessinent un torse plus flatteur qu’il ne l’est réellement. Vous verrez en photo plein pied, c’est édifiant ! Et puis comme vous le savez, c’est très très rare de croiser des revers aussi larges en prêt à porter, alors il faut en profiter quand c’est faisable. Si ça vous fait envie mais que vous avez peur de vous lancer, commencez avec une largeur simple à assumer (mais qui fera la différence) à 8,5 cm.
La pochette Barchetta
Une pochette bien en biais proche de mon bras. D’ailleurs c’est en portant une pochette que j’ai pu apprécier toute la valeur de l’entoilage artisanal, en effet le revers se pose délicatement dessus sans faire d’épaisseur (en sachant que les dimensions de ce mouchoir sont énormes (40×40 cm), une belle différence en termes d’esthétique.
Les poches intérieures et les coutures demi-lune
Les coutures demi-lune sont présentes sur chacune des poches intérieures et extérieures. On retrouve également deux passepoilés à l’intérieur, conçus avec la doublure.
Les poches extérieures
Qui dit costume formel dit poches à rabats passepoilés, il n’y a pas de débat à ce propos. Les poches plaquées sont destinées à un costume décontracté et les sans rabats pour un smoking. On note également le soin apporté au fameux « pattern matching » qui consiste à accorder soigneusement les motifs. Dans notre cas il est bien fait sur les parties visibles du costume et légèrement décalé sur les parties qu’on ne voit pas. Pour obtenir un pattern matching parfait, c’est plutôt en grande mesure qu’il faut s’orienter !
Les poches pantalons
J’opte systématiquement pour des poches à l’italienne sur mes costumes, c’est pratique pour y passer une main sans déformer l’ensemble du costume. On note deux renforts (en haut et en bas de la poche) qui font plaisir à voir, on peut donc y déposer quelques objets sans craintes.
Le ceinturage habillé
Voilà l’une des finitions que je ne retrouve pas sur les autres costumes (ou très rarement) habituels. Un ceinturon bien large et bien haut à double niveau décalé. Une finition qui a longtemps fait la réputation des tailleurs italiens. L’atelier portugais de Videlongo est tout à fait capable de le proposer. Ça ne s’arrête pas là, ils proposent également de pouvoir monter la taille aussi haut qu’on le désire. Ainsi j’ai opté pour une taille haute (porté au dessus des hanches) et cela sans que ça soit inconfortable au niveau de la fourche, dont la hauteur s’adapte (ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas).
Les pattes de serrage
Plus de ceinture pour moi depuis maintenant un an. Je suis fan du rendu épuré et de la facilité déconcertante avec laquelle on peut régler discrètement la taille de son pantalon après un repas copieux. C’est plus précis qu’un cran de ceinture et puis franchement entre nous, ça en jette d’avoir des ailes de chaque côté de votre pantalon ! Une finition de caractère pour ceux qui désirent aller plus loin en termes de style.
Les pinces
Toujours présentes sur mes pantalons de costumes et mes pantalons habillés, elles permettent d’offrir du volume à jambes qui sont bien modestes en termes de largeur. Certains en proposent jusqu’à deux pinces, comme Videlongo. Quand je peux je prends, mais une c’est bien aussi. Une option que je conseille aux gens fins et que je déconseille aux gens forts (sinon ça vous fera un fessier trop prononcé et vous ne serez pas à l’aise).
Le revers pantalon et le pli central
Qui dit revers larges sur veste, dit revers généreux sur pantalon. On est parti sur une hauteur de 5 cm et comme prévu ça en jette. En dessous d’1M80 restez à 3 ou 4 cm de hauteur, pas plus.
Conseils de style : Jouer avec les rayures façon Kingsman
Pour ce beau costume à rayures j’ai misé sur le registre formel à fond. Une cravate club classique à rayures pour jouer avec le motif rayé (Attention, lorsque vous portez deux fois le même motif dans une tenue, ceux-ci doivent être de dimensions différentes). Dans mon cas la cravate propose des rayures beaucoup plus larges que le costume.
Entre deux on trouve une chemise blanche en twill comme pièce lisse pour venir calmer le tout qui est déjà bien chargé question motif, j’ai un faible pour les cols très évasés car ils permettent à mon visage ovale de se rééquilibrer. On trouve également ma pochette colorée à motif floral, qui aurait pu être remplacée par une pochette blanche toute simple. Enfin pour ce qui est des souliers, j’ai sélectionné une paire d’Oxford marron foncée patinée, même si une paire noire aurait également très bien fait l’affaire.
Pour conclure sur ma partie test je dirais qu’à l’heure actuelle, ce costume est probablement le plus beau et le plus abouti de ma garde robe. Que ça soit d’un point de vu technique et stylistique, c’est une vrai pépite, c’est simple je n’ai pas grand chose à reprocher à ce costume. Pour ce beau tissu Holland & Sherry, il faut compter 850 € pour ce costume (et 100€ supplémentaire si vous craquez pour une doublure de sa gamme particulière). Un prix particulièrement compétitif quand on voit la qualité de la construction et des finitions artisanales de celui-ci. De plus, j’ai particulièrement apprécié le patron de base qui tient compte de mon drop élevé, je peux donc ainsi porter un costume ajusté tout en étant très à l’aise aux épaules, un régal.
Un costume Prince de Galles
Pour ma part, je possédais avant le costume Videlongo 2 costumes de prêt à porter, un bleu finement rayé et un gris anthracite. Avec cette base indispensable j’ai voulu aller un peu plus loin pour mon premier costume en demi-mesure, tout en faisant en sorte qu’il soit totalement adapté à un contexte professionnel.
Tissu & doublure
Je suis donc parti sur un motif Prince de Galles très fondu sur un tissu Loro Piana Super 130’s gris. Un costume 4 saisons qui pourra m’accompagner tout au long de ma vie professionnelle. En ce qui concerne la doublure, je préfère partir sur une doublure forte mais pas trop originale non plus, que j’ai choisie dans la gamme « classique » de Jérôme. Mon choix s’est finalement porté sur un bordeaux profond qui se marie très bien avec le gris du tissu Loro Piana.
Boutonnière & boutons
Avec les boutonnières j’ai choisi des boutons en corne marrons avec de beaux reflets. Le motif étant déjà très fondu, j’ai choisi des boutons d’une couleur différente sans pour autant qu’elle ne détone avec le reste de la tenue. J’aime beaucoup cette couleur, je la trouve authentique et je reprendrai ces boutons sans hésiter sur mon prochain costume. Bien sûr, les boutonnières des manches sont aussi fonctionnelles et faites à la main.
Épaules
Les épaules d’origine de Videlongo sont légères et confortables. Cependant j’ai un problème récurrent sur tous mes costumes : les revers ne plaquent pas bien sur mon buste et « cassent », c’est flagrant surtout vu de côté. De ce fait, Jérôme a retouché la veste pour y rajouter du padding sur les épaules pour contrebalancer cela. Ma veste est donc beaucoup plus structurée que celle de Gustave, et se rapproche du style traditionnel anglais, qui est parfait combiné au Prince de Galles.
Revers
Je n’étais pas encore assez a l’aise pour arborer des revers aussi larges que Gustave ou Valéry, je suis tout de même parti sur un revers de 8cm , tout de même plus larges que ce que l’on voit d’habitude. Ayant une carrure plus imposante que Gustave ou Valéry, je peux me permettre des revers larges car ils ont l’avantage de mettre mes épaules en valeur. Je n’ai pas pris beaucoup de risques et je préfère y aller petit à petit, la prochaine fois la taille des revers augmentera à 8,5 ou 9 cm ! Pour un motif Prince de Galles j’ai préféré ne pas faire de surpiqûres pour laisser place à ce motif pour lequel j’ai eu un coup de cœur. Le revers côté cœur comporte bien sûr une milanaise, qui peut être faite à la main et ouverte si vous le souhaitez.
Pochette
Les deux gabarits présente une pochette barchetta. La couleur et le motif du tissu ouvrent un large éventail de possibilités en ce qui concerne le choix de la pochette. Par contre, le fait de mettre une pochette accentue la cassure du revers dans mon cas, à moins que celle-ci soit fine et petite, celle de Gustave en 40x40cm par exemple n’est pas envisageable !
Poches
Contexte formel oblige, les rabats sont de rigueur! J’ai également choisi d’avoir des poches passepoilées, avec des coutures demi-lunes que vous pouvez observer sur la photo. On constate aussi un bon raccord de motif entre le rabat et le reste du costume, ce qui est assez délicat à accomplir avec un motif comme celui-là. Les poches sont droites, mais je n’ai pas pensé aux poches inclinées que je sélectionnerai la prochaine fois, avec peut-être une poche ticket, une petite touche originale qui est pourtant plus formelle encore.
Pour le pantalon j’ai pris des poches italiennes classiques, certainement les plus pratiques et confortables, on voit d’ailleurs de belles surpiqûres le long de la poche, ainsi qu’un point d’arrêt tout en haut pour renforcer la couture.
Ceinturage
J’ai choisi un ceinturage très classique avec des passants ceinture. Je laisse pour l’instant les pattes de serrage qui ont de nombreux avantages aux costumes 3 pièces pour le moment ! C’est une finition classique sans prise de risques et un peu passe-partout, j’aime bien porter une ceinture car cela marque bien la taille, enfin j’aurai tout le temps d’ajouter des finitions plus poussées plus tard.
Revers de pantalon & pli central
J’ai l’habitude de faire des revers sur tous mes vêtements que ce soit jean, chinos ou même manches de chemises, et ayant déjà 2 costumes sans revers, j’ai choisi de faire un revers de 4 cm sur le pantalon de costume. Avec le pli central, cela ajoute du caractère au bas du costume, étant donné que le ceinturage est assez commun. Je n’ai pas pris de pinces sur le pantalon car je possède déjà de bonnes cuisses, pas besoin de rajouter du volume à ce niveau là.
Conseils de style : la formalité certes, mais nuancée
L’ensemble des finitions de mon costume est ultra formel, et assez commun lorsqu’on observe par exemple le ceinturage, la largeur des revers certes plus élevée que la normale ou le tissu qui, malgré le fait qu’il ne soit pas uni, est un motif fondu. Pas de surpiqûres ni de pinces, on est resté sur un costume aux finitions simples pour mettre le tissu au premier plan. Avec ceci, une chemise en twill bleu/blanc avec un col cutaway pour rester dans le registre formel.
Pour autant, je n’ai pas choisi de jouer le jeu jusqu’au bout avec une paire de richelieus noires qui aurait complété cette tenue formelle, j’ai choisi une combinaison que j’ai beaucoup vue ces temps-ci : costume et chelsea.
A priori peu formelle, les chelsea marron foncé en cuir lisse s’accordent bien à la tenue, avec une ceinture assortie. Le rappel du marron au niveau des boutons en cornes de la pochette et de la cravate est suffisamment discret et aide à intégrer cette paire de chaussure originale dans la tenue. Le gris et le marron s’accordent très bien ensemble, avec des touches discrètes de beige et bordeaux (respectivement la pochette et la doublure).
A l’origine, j’ai porté cette tenue avec une cravate bleue avec des motifs bleu clair (que vous pouvez le voir sur la photo ci-dessus). Ces deux pièces présentent toutes deux du bleu clair qui les aide à s’harmoniser entre elles, tout en se distinguant bien l’une de l’autre. Peu de temps après, j’ai trouvé une cravate club à dominante marron rayée de bleu qui, je trouve, ressort encore mieux. Le marron et le gris s’assemblent harmonieusement, et le travail de rappel avec la pochette est encore un peu plus poussé, même si plus évident. Heureusement, la pochette à un fond beige et ce sont seulement les motifs paisley qui sont marron et bleu, de sorte que cela reste tout de même assez subtil. Cela me permet de ne plus isoler la combinaison cravate/chemise et de les intégrer tout deux dans l’ensemble de la tenue, particulièrement avec les chaussures. En tout cas je suis très content du rendu final !
Pour un costume comme celui là, vous pouvez compter 850€.
Conclusion sur le costume sur mesure Videlongo
Le but de ce test était de montrer que Videlongo pouvait s’adapter à différentes morphologies et différentes demandes : Gustave avec un ceinturage original ainsi qu’un fit cintré et confortable tandis que pour moi c’était le plaquage des revers qui a demandé des ajustements. Videlongo se distingue sur le marché pour plusieurs raisons : tout d’abord son offre de déplacement sur le lieu de votre choix. Ensuite et surtout, sa sélection de tissus et de doublures de qualité, et enfin la finesse et le choix des finitions réalisées avec soin par un atelier portugais pointu, le tout pour un prix compétitif.
- Le guide ultime du pantalon habillé : une pièce iconique du vestiaire masculin - 18/10/2021
- Test & Avis La Maison de l’Homme : la demi-mesure portugaise la plus compétitive ? - 13/09/2021
- Test & Avis Abensia Paris : le pantalon sur mesure entièrement personnalisable avec un excellent rapport qualité prix - 05/01/2021