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TEST CARMINA : DES SOULIERS DE LUXE À PRIX COMPÉTITIF

Cette saison Automne/Hiver fût très riche en souliers chez Jamais Vulgaire: nous avons été agréablement surpris par beaucoup de nouveaux acteurs (notamment In Corio) et avons pu redécouvrir des maisons plus anciennes (comme Bowen et Alfred Sargent).

Il restait encore un acteur majeur que nous n’avions pas eu l’occasion de tester sur le marché européen. S’il s’agissait au début d’un nom que seuls les connaisseurs de forums comme De Pied En Cap ou En Grandes Pompes se transmettaient de manière assez confidentielle, Carmina s’est ensuite fait rapidement connaître sur les blogs les plus prestigieux comme The Shoe Snob ou Parisian Gentleman comme un des meilleurs rapports qualité/prix dans le milieu de gamme.

Bref, depuis 2012 c’était un peu un rêve d’enfant (même si j’avais déjà 25 ans à l’époque) de  pouvoir à notre tour décortiquer la marque.
Nous avons opté pour deux modèles radicalement différents: une richelieu noir bout droit et un mocassin à pampilles. C’est aussi l’occasion de vous éclairer davantage sur l’offre de la marque, en particulier tout ce qu’elle a à proposer en terme de formes.

Carmina : Une maison de souliers espagnole réputée

Une maison dont la réputation n’est plus à faire et dont les créations font l’unanimité, même chez les calcéophiles (les amateurs de beaux souliers). Nous sommes donc ravis de pouvoir tester leurs souliers et ainsi de pouvoir (sans prétentions) donner notre avis sur l’offre de Carmina.

Carmina : un héritage bottier séculaire

L’origine de la marque remonte au XIXe siècle, plus précisément en 1866. C’est l’apparation de la première génération des chausseurs dans la famille Pujadas (à priori qui n’a aucun rapport avec le célèbre présentateur TV): Matias Pujadas commence alors à produire des chaussures à Mallorque. En 1905, son fils (lui aussi appelé Matias) ouvre la première usine de chaussures montées Goodyear en Espagne, et plus précisément à Inca.

Pendant très longtemps, ils produisent des souliers pour des marques du luxe comme  Ralph Lauren, Loewe et Hackket jusqu’en 2010.

Ce n’est qu’à partir des années 70 qu’ils vont proposer des souliers sous leur propre nom avec la marque Yanko. Une marque qui va rapidement rencontrer le succès dans les années 80(on parlait à l’époque d’une production de plus d’un million de souliers par an). L’aventure s’arrête une décennie plus tard avec la vente de la compagnie (Yanko existe donc toujours, mais la marque est complètement différente de ce qu’elle était à l’époque).  Cela étant dit, l’expérience démontre que la famille Pujadas est capable de produire de beaux souliers !

Ils ne vont pas en rester là, ils décident de relancer une marque grâce à l’arrivée de l’illustre bottier José Albaladejo dans les rangs de l’atelier. M. Albaladejo est très réputé à l’époque, il est donc charger de superviser les créations des ateliers majorquins de la nouvelle marque Carmina qui  commence dans les années 90.

La collection de Carmina est difficile à ranger dans un registre précis, elle ne dégage pas une identité particulière. Elle est à mi chemin entre le style italien et anglais. Ni trop pointu ni trop rond. On constate que selon les culture et les pays, on y trouve des formes différentes adaptées à chaque région dans lequel la marque est implantée.

Je trouve personnellement que c’est une force commerciale en soi. La marque s’accentue plus sur une offre large qui convient à tous les pieds plutôt que de se ranger dans un style en particulier, qui pourrait exclure un chaussant très fin ou très large. La marque est capable de tout faire, et elle le fait bien. À tel point qu’elle va rapidement se tailler une belle réputation dans le petit monde des souliers de luxe.

Comme je le disais en introduction, Carmina fait l’unanimité, et cela même parmi les forums de calcéophiles les plus exigeants comme de Pied en Cap par exemple ! La marque revient sur des centaines de topics, et est présentée comme une alternative très intéressante pour des souliers réalisés artisanalement pour moins de 400€ (un excellent rapport qualité/prix pour ce genre de confection même si les prix ont connu une certaine inflation ces dernières années).

Installé a Paris depuis 2003 sur la grande avenue de d’Opéra, la marque fête déjà ses 15 ans d’implantation en France. En termes de notoriété, la marque se hisse aisément au niveau de concurrents prestigieux comme Crockett & Jones ou Church. Carmina est aussi côté que Weston en Espagne et chausse d’ailleurs de nombreuses célébrités (dont nous tairons le nom pour des questions évidentes de discrétion).

On trouve désormais huit boutiques à travers le monde et plus de 75 distributeurs qui sont autorisés à distribuer des paires de Carmina.

Ce qui différencie Carmina

Grâce à l’arrivée d’Albaladejo, la marque va connaître une véritable montée en gamme. Passant de chaussures haut de gamme à un souliers de luxe, avec une réalisation entièrement artisanale. En effet, les souliers Carmina sont faits à la main (dans le milieu on appelle cela une gamme « Handgrade ») et certains modèles sont désormais réalisés au laser (une nouvelle technologie).

On trouve notamment chez Carmina une bottine one cut (confectionnée à partir d’une seule peausserie et sans surpiqûres) qu’ils sont les seuls à faire.

Un parc de formes riche

Outre le rapport qualité/prix en terme de construction et de matières, une des grandes forces de Carmina est son grand parc de forme: 15 formes sont disponibles, et certaines d’entre elles proposent également trois largeurs. Avec toutes ces variations, il est donc extrêmement difficile de ne pas trouver chaussure à son pied chez Carmina (aha).

Vous le savez, les morphologies varient énormément selon les continents, et ce n’est pas seulement vrai pour le torse mais aussi pour les pieds. Voici les formes disponibles dans le parc français:

Forest: Une des premières formes de Carmina, restée la plus populaire même 15 ans après sa sortie. Le bout est rond, on a assez de hauteur à l’avant et le coup de pied est classique.

Rain: Elle s’adresse aux pieds plus imposants: on a une belle largeur au niveau du bout carré et au niveau du talon et elle peut convenir aux coups de pied forts. C’est une forme moins affinée qu’on retrouve d’ordinaire sur les modèles casuals.

Simpson: Plus étroite et allongée, avec un bout ciselé: elle dispose quand même d’un espace généreux au bout et au niveau du coup de pied. Plus élégante, il s’agit d’une forme utilisée pour les modèles les plus habillés.

Uetam: Elle s’appuie sur la Simpson et est quasi aussi allongée, mais le bout est plus étroit. L’entrée est par contre plus grande que la Simpson étant donné que cette forme est surtout utilisée pour les mocassins.

Vous pouvez cliquer ici pour d’autres informations à propos des formes.

 

Un Made-To-Order préparé en moins de 7 semaine ( Weston 6 mois, Crockett 3 mois…)]

Carmina propose aussi un service Made To Order: on peut personnaliser ses chaussures à partir d’un vaste catalogue de cuirs, qui inclut de nombreuses peausseries exotiques. A titre d’exemple, voici ce qu’il est possible de faire:

Les caractéristiques d’un soulier Carmina

Les cuirs

Les cuirs lisses sont issus d’un tannage chrome, tout le reste provient d’un tannage végétal. On retrouve les fournisseurs de qualité habituelle (sur des gammes de peausseries plus onéreuses avec un gros travail de sélection) comme Du Puy, Annonay, et Steed pour le cuir velouté (la référence anglaise dans son métier).

Comme je l’expliquais dans un précédent article, toutes les marques premium mettent en avant les mêmes fournisseurs de cuir, à tel point qu’on finit par se demander pourquoi acheter un soulier à 400€ si le cuir provient de la même tannerie qu’un soulier à 200€ ! Sauf que, vous vous en doutez, ce n’est pas aussi simple. Bien que nous louons le fait qu’un soulier à 150-200€ puisse proposer un cuir provenant d’une tannerie célèbre pour un budget plus modeste, il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’une gamme de peaux moins qualitative.

Comment reconnaître cela ? C’est vraiment compliqué quand on est pas du métier, en revanche on peut noter que chez des marques plus abordables, on note que certaines chaussures font défaut à cause d’une inégalité de qualité dans le cuir (il craque, il est creux, il se marque profondément quand on chausse). Chose qui n’arrivera pas chez un soulier Carmina, car les peausseries sélectionnées sont plus chères et font l’objet d’un contrôle plus pointu.

Les finitions

Tout les talons de Carmina sont en cuir recyclés (sauf les talons en gomme bien sûr puisque ça paraît très compliqué), une démarche écologique qui fait sens et que nous apprécions.

On retrouve toutes les finitions essentielles de luxe qu’on apprécie sur un soulier : un soulier cousu sous gravure (qui apporte une meilleure résistance à l’usure en plus de propose une superbe semelle), un double cambrion pour renforcer le confort de marche, on trouve également un beau travail au niveau de la tige arrière des souliers.

Les semelles sont issues de chez Rendenbach, un fabricant allemand très réputé pour la confection de celles-ci. La maison allemande officie depuis 1871 et propose des semelles façonnées de manière entièrement artisanale à base de tannage en fosse d’écorce de chêne (c’est écologique en plus d’être efficace). Un fabricant qui offre également ses service auprès d’autres marques de luxe comme Vass shoes notamment.

Les semelles sont remplies de liège naturel qui s’adapte rapidement à la forme du porteur.

Le savoir-faire

Il y a évidemment beaucoup de fait-main dans la confection d’un soulier Carmina: le traçage des patrons ou encore la sculpture des formes. On y retrouve une vraie tradition artisanale où l’on prend le temps de faire les choses lentement: les peaux sont entreposées à la température optimale et les tiges sont moulées sur les formes pendant 4 jours.

La gamme de souliers en cuir de cheval « shell cordovan« 

Voilà une gamme particulière que nous n’avons pas l’habitude de voir, et qui ancre définitivement Carmina comme marque présentant des souliers de luxe : une gamme en cuir de cheval !

Originaire de la région espagnole de Cordobà (qui se traduit par Cordovan en anglais), ce cuir présente des caractéristiques exceptionnelles en termes d’endurance, d’étanchéité et de beauté. Ce cuir présente un aspect texturé brillant particulier (attention à ne pas confondre avec les cuirs entièrement glacés qui sont d’une qualité nettement moindre) et est réputé pour sa grande utilité et sa grande résistance face aux intempéries.

Des doubles boucles en cordovan âgées de six ans

Chez d’autres marques, on en trouve parfois un modèle par-ci par-là, chez Carmina c’est une gamme entière qui y est dédiée. On en trouve donc pour des richelieux, des derbies, des bottines …. avec un large panel de couleurs. J’ai notamment eu un coup de foudre pour deux modèles : la longwing blucher marron foncée (une paire de derby perforée) et la balmoral boots marron moyen (une paire de bottine habillée) qui offrent un caractère vraiment hors du commun.

Test des souliers Carmina : Les Oxfords noires et les mocassins à pampilles en veau-velours

Les Oxfords noires : un indispensable du vestiaire masculin, forme Forest

Vous le savez bien, les richelieu noires bout droit sont le pilier de toute garde-robe formelle qui se respecte, la paire indispensable à avoir pour le moindre entretien d’embauche, ou pour une réunion importante. Une telle paire vous accompagnera plusieurs fois par semaine, pendant des années: autant investir pour qu’elle soit le plus durable, confortable et esthétique possible.

Et ça tombe bien, ce type de chaussures est aussi celle qui inspire le plus José Albaladejo Pujadas, pour qui c’est la chaussure parfaite, en particulier du fait de son admiration pour de nombreuses icônes britanniques et pour la chaussure britannique en elle-même, intemporelle (à l’opposé de la chaussure italienne qui, pour lui, suit davantage la mode et est par définition plus éphémère).

De ce fait, les richelieu noir bout droit sont un des modèles les mieux fournis en terme de formes, on y trouve notamment:
– la Forest (à droite)
– la Rain (au milieu)
– la Costitx (à gauche)

 

Lors de l’essayage, l’équipe a naturellement proposé à Gustave la Forest (la forme standard): celle-ci était néanmoins un peu trop large. (dites-vous bien que si vous avez essayé les 3 demi-tailles possibles et que ça ne va pas, alors c’est sûrement la forme le problème).  Etant donné que c’est une paire avec un usage fréquent, on insiste vraiment sur la nécessité d’avoir un confort irréprochable dès l’essayage.

C’est finalement la forme Rain, plus étroite et qui convient donc à un pied plus fin, qui fera le bonheur de Gustave

Le cuir

Il s’agit d’un cuir box-calf des tanneries d’Annonay. On vous a évidemment bien averti précédemment  de ne pas se fier qu’au nom de la tannerie car il existe différents grades de qualité.
Pas besoin de se poser ce genre de questions ici: même le regard non-averti se rendra compte du premier coup d’oeil de la qualité du cuir à travers une évidente régularité du grain, et surtout l’absence de creux.

On voit par ailleurs que même après quelques ports, les plis d’aisance sont extrêmement limités. C’est plutôt rassurant sur la qualité du cuir et cela nous montre surtout qu’on est ici sur la bonne forme, qui ne plissera pas inutilement.

 

Les finitions

C’est un peu pareil que pour le cuir: la finesse et la régularité des coutures est flagrante et la qualité parle d’elle-même.

 

Le montage

Il s’agit sans surprises d’un Goodyear avec une finesse assez remarquable, qui n’a pas grand chose à envier aux chaussures italiennes Blake les plus racées (vous allez voir, c’est aussi le cas pour les mocassins). Et ça se voit en particulier à l’avant:

 

Conseils de style

C’est la paire la plus business de votre garde-robe: on les a donc ici à chaque fois portées avec un costume bleu marine. Bref, il n’y a pas vraiment de conseils de style à proprement parler: évitez en revanche le combo qui tue jean clair délavé + richelieu noires (mais si vous êtes ici, c’est que vous n’en êtes probablement plus à ce stade).

Conclusion

Comme on vous l’a déjà dit, le choix de richelieu à bout droit n’est pas à prendre à la légère: avec son généreux parc de formes, Carmina est plus qu’armée pour vous trouver la paire idéale.
A mi-chemin entre les chaussures italiennes en terme de finesse et anglaises en terme de construction, José Albaladejo Pujadas est parvenu avec succès à imprégner cette paire emblématique d’une véritable identité espagnole.

On est enfin bluffés par le rapport qualité/prix de cette paire, qui n’a pas grand chose à envier à des modèles à 500-600 euros.

Les richelieu bout droit Rain sont disponibles ici à 395 euros

Les mocassins à pampilles : un modèle de puriste du style, forme Uetam

Mocassins à pampilles: origines et registre

C’est la première fois qu’on teste des mocassins à pampilles sur le site (aussi tristement appelés mocassins à glands). Voici donc un rapide récapitulatif de l’histoire de cette chaussure:

Ils sont aussi appelés mocassins à pampilles (un nom moins malheureux) et Tassel Loafer en anglais et sont la déclinaison la plus formelle des mocassins.
Ces chaussures sont crées en 1952 par Alden pour une commande spéciale de l’acteur Paul Lukas qui désirait des chaussures d’inspiration européenne avec des lacets frangés: il était à l’époque revenu aux Etats-Unis en ayant ramené d’étranges richelieu avec lacets à franges. C’est Arthur Tarlow Sr, président d’Alden, qui redessine la chaussure pour en faire le mocassin qu’on connaît aujourd’hui.

Il s’agit de chaussures avec une certaine connotation politique : lors des primaires du parti Républicain pour l’élection présidentielle Américaine, Reagan gagne contre Bush et, après plusieurs provocations de celui-ci, lance “ Ces bourgeois en mocassins à glands sont toujours de mauvais perdants”.
C’est dès lors que les mocassins à glands deviennent le symbole de l’Amérique libérale et décomplexée. Ce symbole est rapidement récupéré en France par les leaders de droite qui cherchent à se différencier de la gauche et à incarner les mêmes valeurs.
Une expression est d’ailleurs consacrée aux hommes d’affaires et aux lobbyistes en moccassins à gland: “to be tassel loafered”.

La forme Uetam

Il s’agit d’une forme spécifique aux mocassins: ceux-ci sont généralement un peu plus souples dans leur montage et leur matière (surtout pour ceux en cuir suédé): il faut donc une forme proche du pied pour assurer à celui-ci un maintien correct.

L’ouverture

C’est la première chose qui surprend lorsqu’on enfile ces mocassins (même si on a pas l’habitude d’en porter): l’ouverture est vraiment grande. C’est même peut être ma paire avec l’ouverture la plus grande.

Rassurez-vous cependant, c’est tout à fait normal:
il s’agit d’une paire de printemps/été, à porter idéalement sans chaussettes, ou avec chaussettes invisibles. On a fait une exception ici avec des chaussettes en fil d’Ecosse: ça passe grâce à la finesse du fil mais il ne faut vraiment pas plus épais.
l’ouverture ne dépasse pas l’ouverture à la cheville de la plupart des pantalons: votre pantalon recouvre encore largement le pied

Ce genre d’ouverture ne conviendra par contre pas à un coup de pied fort.

 

 

 

Les finitions

C’est là-dessus qu’on voit la différence et le moins qu’on puisse dire c’est qu’elles sont une vraie réussite, en particulier la finesse des pampilles, mais aussi le soin extrême apporté aux côtés de la lanière de cuir qui fait le tour de la chaussure.

Le montage

Il s’agit bien évidemment ici aussi d’un montage Goodyear, ce qui est relativement surprenant au vu de la silhouette affinée et racée de ces souliers.

Le cuir

S’il y a bien un cuir sur lequel on ne peut pas tricher, c’est un cuir suédé: ici la finesse du grain ne trompe pas, ainsi que son touché velouté assez incroyable.
A noter que si vous les achetez à la boutique de l’Opéra, on vous les imperméabilise gratuitement.

 

Conseils de style

Elles peuvent se porter avec un costume, mais elles s’exprimeront plus à travers une tenue casual chic, avec blazer/veste sport et pantalon habillé. La texture suédée de ces mocassins se porte d’ailleurs étrangement bien avec une flanelle pas trop lourde, un peu chinée (attention, on ne parle évidemment pas de donegal ou autre gros tweed).

On a (un peu à tort) shooté ces chaussures avec un costume: on remédie à cet écart dès le début du Printemps où les températures plus clémentes nous permettront de vous proposer une vraie tenue adaptée.

Conclusion

On ne se procure pas une paire de Carmina tous les jours, et je dois vous avouer que j’ai beaucoup hésité entre ce modèle et une paire plus polyvalente, que je pourrais porter plus souvent.

Mais je voulais pour une fois une paire qu’aucune autre marque dans cette tranche de prix n’est capable de proposer dans une version si réussie: et c’est exactement ce que j’ai eu avec ces mocassins et leur forme d’une rare finesse. Seul revers de la médaille: prendre mon mal en patience jusqu’au Printemps prochain pour les porter.

Attendez-vous néanmoins à un léger temps d’adaptation à la forme Uetam, d’un grand confort une fois qu’on s’y est habitué.

Les mocassins Uetam sont disponibles ici à 395 euros. 

 

Valery

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