BASUS : La marque de vêtements streetwear en cuir de liège (+ Test du blouson teddy, de la surchemise multi-poches et du sweatshirt).
« La nature reprend ses droits.. »
Une question que l’on se pose assez souvent chez Jamais Vulgaire, c’est « Pourquoi ? ». Pourquoi une marque est-elle crée ? Pourquoi veut-on proposer quelque chose de différent ? Pourquoi se lancer dans une telle aventure réputée si difficile ?
Il s’agit sans aucun doute des premières questions que je pose lorsque je rencontre les créateurs d’une marque récente, qui se lancent très souvent à corps perdu dans le long voyage qui mène à la création d’une identité vestimentaire propre.
La jeune marque parisienne Basus n’a pas échappé à ce crash test, qui révèle de belles choses en perspectives. Entre une envie de redonner du peps aux basiques masculins, en passant par les aléas de la création pour ensuite mêler l’urbain et la nature, voici l’histoire d’une marque qui a de beaux jours devant elle.
I. Autour de la marque Basus
I. Un peu d’histoire
Il y a les couples qui cherchent à se rassembler autour de passions communes, et d’autres qui lâchent tout pour trouver non pas des hobbies, mais un réel projet commun. On pourrait se contenter de résumer l’histoire de Stan et Florence de cette manière, mais c’est sans compter que ce projet est venu s’immiscer dans leur vie graduellement, jusqu’à devenir une entreprise en bonne voie de développement..
Une belle vue du lifestore de la marque se trouvant au 14 rue Crespin du Gast, au pied du célèbre « Perchoir ».
Après un lancement de premières pièces qui ont vite séduit l’entourage du couple, quelques années passent jusqu’en 2014, l’année ou les activités individuelles s’effacent pour créer un projet de vie commun, Basus, ou la contraction de « Based On Us » (traduisez « selon nous »).
C’est quelques mois après avoir décidé de se donner corps et âme au développement de la marque, que le couple s’installe dans le 11ème arrondissement de Paris, dans un espace qui sert à la fois de boutique, autant que d’atelier de confection et de lieux qui accueille les « Apéros Perchés », un évènement festif réunissant à la fois amis, professionnels et membres de la presse spécialisée.
Boutique éphémère de la marque au Forum des Halles.
L’orientation de la marque est à la fois simple et complexe : Stan et Florence se sont vite mis d’accords sur une envie de renouveler des pièces basiques du vestiaire masculin, en utilisant des matières nobles issues d’un sourcing réfléchi, mais il fallait également un twist pour donner formes à la marque et créer son identité unique. Ce twist, c’est l’utilisation du cuir de liège.. Mais nous y reviendrons plus tard.
II. Renouveler les basiques masculins with a twist..
Des lignes épurées et un design à la fois simple et recherché. C’est de cette façon que je définirais le mieux les collections de la marque.
« Un jour j’étais à la recherche d’une pièce simple, mais à la fois belle et bien fabriquée, mais étrangement, il m’était impossible de la trouver ». Je mentirais en disant que c’est la première fois que j’entends cette phrase. Cependant, je tends à penser qu’il s’agit d’un gimmick qui participe de plus en plus à l’émergence de nouvelles marques.
Basus ne cherche pas à créer des pièces beaucoup trop « mode » (dans mon langage, traduisez par « créateur-bizarre-importable »), mais plutôt offrir à l’homme moderne un vestiaire à la fois intemporel et qualitatif, tout en gardant une éco-conscience dans la fabrication et le sourcing.
Concernant les matériaux utilisés, ils sont sourcés en Europe : au Portugal pour la maille, en Roumanie pour les chemises et sur-chemises, ainsi que les blousons, et en France pour les accessoires.
Le résultat ? Voici un aperçu des différentes catégories de vêtements et accessoires développées par la marque à l’heure actuelle :
III. Lorsque la nature met son nez dans l’urbain..
Vous aurez sans doute remarqué que les pièces de la collection actuelle ont toujours un ou plusieurs détails qui frappent. Ce détail, c’est l’intégration récurrente du cuir de liège dans la fabrication des pièces.
Comment l’idée d’utiliser cette matière naturelle a-t-elle germé ? C’est au moment de parfaire l’intérieur de l’Espace Basus que les créateurs ont choisi d’utiliser un mobilier original afin de mettre en avant les pièces fortes de la collection. Il s’agissait alors d’apporter de la chaleur à cette grande boutique.
Exemple de mobilier crée à partir du liège naturel.
C’est à ce moment que l’idée s’est presque imposée d’elle-même : pourquoi ne pas essayer de travailler cette matière noble autrement, en l’utilisant aussi dans la conception et le design non seulement de la boutique, mais également des pièces en elles-mêmes. Ainsi naquît le « Projet Cork ».
Le Cork est non seulement une ville Irlandaise, mais également la traduction anglaise du mot « liège ». C’est d’ailleurs au Portugal que le couple a trouvé un atelier qui transforme la matière brut en un matériaux bénéficiant des mêmes caractéristiques d’un cuir classique, avec une plus grande douceur au toucher, une durabilité exceptionnelle et de toute évidence, un aspect original.
Et pour l’éco-conscience, n’oublions pas que le liège est une matière entièrement recyclable, traduisant ainsi la nécessité de la marque de minimiser l’impact de sa production sur l’environnement.
Entre nous, j’ai rapidement été charmé par ce projet Cork. La question de l’originalité d’une marque émergente revient très fréquemment, et tout laisse penser que le couple a fait le bon choix en intégrant cette matière dans ses collections, créant ainsi une identité très forte.
Cependant il convent de relativiser ce propos, en prenant en compte le fait que Basus est avant tout une marque de mode et non une marque de liège. Si l’apport d’une nouvelle manière constitue un véritable intérêt en soi et une véritable innovation, c’est la façon dont les créateurs utilisent le liège qui fait la différence dans des collections qui s’inscrivent résolument dans l’air du temps.
La seconde raison réside dans le fait que même sans le liège comme signature, la marque tient à conserver son aspect urbain et moderne, et mettre en avant la qualité des matières utilisées et le processus de fabrication. Qui sait, le Projet Cork bat son plein, mais peut-être que la marque prendra une autre direction dans le futur avec une autre belle matière à employer.
IV. De belles collaborations en route
L’Espace Basus est le lieu de rencontre des collaborations et séries limitées de la marque. La marque développe des projets créatifs autour de sa matière de prédilection. Ces projets sortent parfois du cadre de la mode.Pour preuve la dernière association en date avec La boîte concept, marque Française spécialisée dans l’élaboration de matériel hi-fi haut de gamme et design fabriqué en France.
Dans un esprit toujours minimaliste les deux marques ont collaboré autour d’un cube « bout de canapé » sur lequel Basus a posé sa signature avec une plaque de liège intégrée à la face supérieur de cet objet à la fois design et fonctionnel.
Les créateurs travaillent en ce moment à plusieurs projets comme celui-ci, dont notamment une collaboration avec une célèbre marque de sneakers qui serait actuellement en pour-parler.
II. Test de la collection CORK
I. Le blouson Teddy indigo
J’ai tendance à penser que le teddy de Basus est une des pièces phares de la saison. Alors que l’on voit partout dans les rues le bombers star de l’automne, le teddy a lui l’avantage d’une composition souvent plus sophistiquée.
Pour la création de cette pièce, Stan m’a avoué avoir eu l’envie de développer ce blouson après avoir essayé d’en trouver un dans le commerce, sans réussir à trouver une pièce qui lie à la fois l’originalité, la qualité et un prix raisonnable. Le résultat ? Il parle de lui-même.
Le design
En terme de design, j’aime qu’un blouson reste un blouson. Sans fioritures, composé des meilleurs matériaux selon la saison et toujours avec une différence qui fait son charme.
Le teddy développé par Basus possède tous ces éléments. Le design extérieur est simple, une donnée dont la marque reste fidèle, de sorte à ce que tout homme possédant une sensibilité liée à la mode puisse se voir facilement porter ce type de pièce.
On retrouve ainsi les composantes majeures d’une telle pièce : fermée par un zip central, le teddy possède deux poches latérales en biais, ainsi qu’une encolure à bord-côte reconnaissable entre mille. Bref, tout ce que l’on recherche à l’achat de ce type de blouson. J’apprécie le fait que les proportions des bords côtes présents à la fois au col, sur les poignets et à la taille soient parfaitement respectées. En somme, l’aspect extérieur est vraiment réussi.
La coupe
Ce qui est souvent remarquable dans des blousons courts tels que les teddys et les bombers, c’est le port près du corps de cette pièce. On la recherche peu bouffante, et s’arrêtant juste au dessus des hanches pour garder de bonne proportions dans un style urbain.
Encore une fois, l’exercice est très bien réussi sur cette pièce : mesurant 1m84, je porte le teddy en taille M, la taille parfaite pour porter un pull ou sweatshirt épais en dessous sans être pour autant me sentir engoncé. La longueur est parfaite, la présence du bord-côte assurant un tombé irréprochable tout en empêchant le froid de s’infiltrer.
Matériaux utilisés
L’aspect extérieur de cette pièce ne trompe pas : de façon à protéger efficacement du froid, les créateurs de la marque ont opté pour une composition en majorité de laine (à 80%), complétée par 20% de polyester pour assurer une certaine tenue à la matière.
J’aime beaucoup le rendu extérieur : l’indigo chiné est très beau, permettant ainsi d’être porté très facilement dans une multitude de looks. Côté intérieur, la doublure est elle composée de polycoton; sans oublier la présence du cuir de liège sur le lining des deux poches portefeuille intérieures et de la sous pattes de fermeture.
Les détails
Comme dit un peu plus haut, j’apprécie la simplicité d’une pièce, d’autant plus quand plusieurs détails viennent apporter une certaine singularité au vêtement. Mission accomplie avec la présence du cuir de liège en guise de sous patte de fermeture. Légèrement teintée dans un coloris brunâtre, il offre à cet intemporel du vestiaire masculin un twist très agréable à l’oeil et au toucher.
Au premier abord, on tombe déjà sur un détail intéressant, que l’on ne retrouve pas souvent sur une veste courte : la présence d’une poche portefeuille de chaque côté de la veste. Parfait pour éviter de trop remplir une seule poche et la rendre visible lorsque le teddy est porté. Vous n’aurez d’ailleurs pas manqué la présence du cuir de liège en liseré de ces deux poches.
J’en ai déjà touché un mot un peu plus haut, mais question qualité, les bords-côtes sont d’une épaisseur fort appréciable. On imagine difficilement un étirement ou une déformation sur le long terme, sans oublier qu’ils agissent tels de vrais joints contre le froid.
Dernier détail notable, le zip de chez YKK, un classique du genre..
On retrouve ce blouson teddy au prix de 330 euros, un prix que je juge raisonnable compte tenue de la qualité des finitions, des matériaux employés et de son aspect. À noter qu’il est également disponible sur le eshop de la marque et en boutique et se décline en noir et en bordeaux.
II. La sur-chemise multi-poches
C’est LE vêtement d’inspiration workwear de la collection Cork et sans aucun doute une des pièces qui m’a le plus tappé dans l’oeil, tant par son design que par la douceur de sa flanelle de laine et son aspect pratique.
Si vous avez bien suivi l’actualité de la mode masculine lors ces dernières saisons, vous aurez sans doute saisi l’importance du workwear, non seulement dans son retour en force parmi les pièces fortes du vestiaire masculin, mais également par l’inspiration que ce genre de vêtement autrefois utilisés dans des tâches professionnelles a pu apporter à la mode de manière générale.
Le design
À la fois originale et fortement authentique, la sur-chemise multi-poches de Basus respecte en grande partie les préceptes qui ont fait de cette pièce un grand classique. C’est notamment la présence des 4 poches extérieures qui rappelle l’aspect pratique de ce vêtement.
On comprend facilement en la voyant qu’il s’agit d’une des pièces de la mi-saison les plus prisées depuis 2 ou 3 ans. En venant remplacer un bombers, une veste en jean ou encore un teddy quand le temps est clément (entre 15 et 20° extérieur selon moi), la sur-chemise offre par son design un look plus « mode » en jouant sur les superpositions. En bref, une pièce très intéressante pour un style résolument urbain.
La coupe
Fidélité à la tradition oblige, une sur-chemise se porte avec une coupe plutôt droite. Pas de fausse note de ce côté ci, la taille a été réfléchie pour ne pas être près du corps, et ainsi donner la possibilité de porter un sweatshirt molletonné en dessous, histoire de résister efficacement aux températures variables de l’automne.
C’est également cette coupe qui donne à la sur-chemise cet aspect aussi urbain, que l’on portera avec bien plus d’aisance dans un look à mi-chemin entre le casual et le streetwear.
Matériaux utilisés
On prend les mêmes et on recommence ! En terme de fabrication, cette sur-chemise montre quelques ressemblances avec le blouson teddy de la collection.. Et effectivement, cela s’explique par son utilisation, dédiée à être portée en cette fraîche saison sans pour autant risquer de prendre froid.
On retrouve ainsi une composition à 80% de laine et 20% de polyester.
Un des grands avantages de cette pièce à mes yeux, c’est non seulement son originalité, mais également la douceur de la flanelle de laine utilisée. En plus de tenir un peu chaud, le port de la sur-chemise en est d’autant plus agréable. Pour finir, on n’oubliera pas encore une fois la présence du cuir de liège..
Les détails
Car oui, malgré le fait que cette pièce soit un grand classique, les détails ont été particulièrement travaillés sur ce modèle.
Comme très souvent, on retrouve un col assez fin et suffisamment rigide pour éviter la déformation. Et comme on peut l’apercevoir, le twist est caché discrètement derrière la patte de boutonnage..
Une fois de plus, on retrouve le cuir de liège de couleur naturelle discrètement caché en guise de renfort de la patte de boutonnage, elle-même cachée. Un détail esthétique qui fait son effet, en rappelant à la fois la signature de la marque facilement reconnaissable, sans contraster de trop pour autant avec le coloris de la sur-chemise.
Du côté des poignets, on apprécie la présence d’un renfort dont l’épaisseur laisse présager que les coutures ne sont pas prêtes de bouger.. On aperçoit également un des boutons cousu en parallèle. Quand bien même nous avons tendance à préférer la plupart du temps un cousu en croix ou en patte d’oie, il faut reconnaître que les coutures de ces derniers semblent vraiment solides.
Pour terminer avec les quatre poches à soufflets et rabats qui composent la face avant de cette surchemise. Encore une fois rien à redire, le soufflet permet un aspect plus propre si vous avez l’occasion de remplir un peu vos poches, et les finitions sont vraiment propres.
À l’instar du blouson teddy, vous avez la possibilité de laver cette pièce en machine à 30°, mais je vous recommande personnellement d’éviter un essorage trop violent. On retrouve la sur-chemise au prix de 210 euros, qui me semble une fois de plus être un prix justifié. Elle est également disponible en bleu marine avec un cuir de liège teinté brun.
III. Le sweatshirt Band noir
Il s’agit sans aucun doute d’une des pièces de la garde robe les plus développées de la marque, pour la simple et bonne raison que c’est le mariage du coton et du liège qui a fait de la marque ce qu’elle est aujourd’hui, avec seulement quelques années d’existence bien sûr.
Grand classique de notre vestiaire, le sweatshirt nous accompagne très bien presque tout au long de l’année (bon, peut-être pas lorsqu’il fait 35°). On ressent que dans cette collection Cork, Stan et Florence ont eu l’envie de se lâcher un peu sur le design de ces pièces, tant leur aspect classique d’origine permet de les twister de diverses manières (et puis le cuir de liège aide beaucoup de toute évidence).
Le design
Le design ne ment pas. Le sweatshirt est un classique, et ce modèle « Band » proposé par Basus garde toutes les caractéristiques de cette pièce intemporelle.
Mais comme on peut s’y attendre sur cette pièce, l’intérêt réside non seulement dans son aspect classique et facile à porter, mais également sur l’ajout d’empiècements en cuir de liège. C’est typiquement sur ce genre de vêtement que l’on peut reconnaître le plus facilement la signature de Basus.
La coupe
Droite. Le sweatshirt étant porté le plus souvent dans une tenue casual, on oublie l’idée de le porter près du corps pour une coupe permettant d’être plus à l’aise, sans bailler outre mesure pour autant.
J’aime beaucoup la coupe de cette pièce, qui grâce aux bords-côtes présents aux poignets ainsi qu’à la taille, tombe juste comme il le faut. Il s’agit une fois de plus d’une taille M, me permettant de le porter avec aisance.
Matériaux utilisés
Cette pièce confectionnée au Portugal est composée … à molleton 100% coton portugais ! Sans grande surprise de ce côté ci, il est très rare de trouver des sweatshirts composés d’une autre matière (enfin si, des matières synthétiques..).
On appréciera la densité du molleton, qui en plus d’être parfaitement régulier, confère juste ce qu’il faut de chaleur durant la mi-saison. Cependant, pour porter cette pièce au plus froid de l’hiver, un molleton plus épais aurait été préférable; maintenant cela dépend aussi du type de vestes que vous portez au dessus de ce dernier.
Les détails
Pour cette dernière pièce de la collection Cork que nous vous présentons, une fois de plus le cuir de liège est présent, et de manière plus visible que les pièces précédentes ! Alors que d’autres sweatshirts de la collection en possèdent sur l’arrière des manches, ou représentent des visages ou autre formes géométriques, cette pièces porte très bien son nom à travers l’ajout de 3 empiècements horizontaux de cuir de liège au niveau des pectoraux.
On apprécie la teinte brunâtre du liège déjà présente sur le teddy, qui donne un léger contraste par rapport au coloris du sweatshirt.
Nous finirons en parlant des bords-côtes, une fois de plus parfaitement réalisés sur cette pièce, tant par leurs proportions que par la solidité qu’ils montrent.
Parmi une large collection de sweatshirts, ce modèle « Band » est disponible en gris chiné et en navy au prix de 120 euros. Je me répète peut-être, mais mis à part un molleton qui, malgré une excellente qualité me semble un tout petit peu fin, le prix est plutôt bien justifié après avoir observé les finitions sous toutes les coutures.
III. Conseil de style
Le Sweatshirt Band
Il y a 1000 façons de porter un sweatshirt. Qu’il soit dans un look smart casual ou plus streetwear, avec le bon accord de couleur la fausse note est difficile. Quoiqu’on en dise, le total look noir a beau être souvent relégué au stéréotype berlinois, il reste tout de même facile à arborer lorsque la mi-saison arrive.
J’ai choisi de porter le sweatshirt Band avec un jean noir et une paire de brogues Dr Martens; quelque part entre un look street et casual en somme.
La Sur-chemise multi-poches
On est dans l’urbain proche du streetwear. Sans dire qu’il est difficile de twister cette pièce dans un look plus élégant, on la retrouvera avec plus de facilité portée avec un bon rappel de couleur. Raison pour laquelle j’ai choisi de porter une fois de plus cette surchemise en lieu et place d’un sweatshirt à travers la chaleur qu’elle apporte, avec un jean slim noir et une paire de sneakers blanches, histoire d’éviter le total noir.
La Veste Teddy
La petite pointe d’élégance en plus ! Le teddy a beau être plus souvent visible dans des looks casual, il reste néanmoins une pièce très versatile, que l’on peut intégrer facilement dans une multitudes de styles.
Sans oser le total look bleu, j’ai préféré porter ce teddy avec un sweatshirt d’un ton similaire et un jean brut. Pour les chaussures, la paire de doubles boucles de chez Juch vient renforcer ce look.
CONCLUSION
J’espère que malgré la longueur de cet article, vous aurez suivi avec intérêt notre découverte de la marque Basus. Car en effet, pour bien saisir les contours d’une petite nouvelle dans le panorama des marques à fort potentiel, il faut ce qu’il faut !
C’est Valéry qui à l’origine, avait eu l’occasion de découvrir Basus lors du dernier Capsule en juin dernier, et m’avait vanté les mérites de cette marque utilisant une matière inédite (seules certaines marques de chaussures en utilisent pour des semelles intérieures ou extérieurs), et montrant une belle créativité au milieu d’un segment très concurrentiel.
Car sans créativité une marque n’a pas de réel intérêt à être connu, Stan et Florence ont su prouver avec brio en travaillant le cuir de liège de quoi ils sont capables. Moi qui apprécie d’avantage les pièces classiques bien réalisées, j’ai retrouvé dans la marque Basus une belle histoire qui mérite d’être racontée à plus large ampleur, tant par cette envie de grandir, que par le dynamisme dont le couple a su faire preuve en montant en moins de deux années une collection digne de ce nom.
Retrouvez la marque Basus au 14 rue Crespin du Gast (11ème arrondissement de Paris), et actuellement au Forum des Halles. Pour le reste, cela se passe le site de Basus.
Note casual : 9/10 (c’est dans ce type de looks que la marque excelle, rien à redire).
Note formelle : 4/10 (pour le moment l’urbain gagne face au formel).
Rapport qualité / prix : 8/10 (un prix légèrement élevé, mais un sourcing intéressant et des finitions impeccables).
Prise de risque : 3/10 (la prise de risque est faible en retravaillant des basiques du genre).