Disclaimer: Merci à Clémence pour cet article. Pour ceux qui ne la connaissent pas, c’est une rédactrice de longue date de JamaisVulgaire (qui a notamment écrit de très bons article sur le rasage et l’entretien de la moustache) et qui vit à Phnom Penh.
Elle vous présente un des produits que j’ai voulu vous faire découvrir: les porte-feuilles en Tyvek Loy Wallet.
Des portes-feuilles écolo made in Cambodia.
Vous l’oubliez peut-être (chers lecteurs) mais Jamais Vulgaire à tout de même des racines au Cambodge et parfois on aime bien partager avec vous les produits que l’on préfère ici (à savoir des écharpes, parce qu’elles sont magnifiques mais que, finalement, on a pas tellement l’occasion d’en porter quand le thermomètre affiche rarement moins de 25°, donc on partage).
Aujourd’hui je vous parle donc du Cambodge, ce petit pays tropical que l’on aime plutôt bien sur ce blog ! Ou plus précisément d’une des dernières créations tendances à Phnom Penh : les Loy Wallets. On a sélectionné un modèle tout spécialement pour vous parce que c’est notre préféré et qu’il va très bien avec les écharpes (question de couleurs). A noter : il n’y a que 75 exemplaires disponibles…
Sommaire
I LOY WALLET: UNE MISE EN VALEUR ORIGINALE DES ARTISTES AU CAMBODGE
1 Signification et origine
Si vous n’êtes jamais allé au Cambodge (allez-y !) vous ne le savez probablement pas mais « loy », en khmer, signifie à la fois « monnaie » et « cool / mignon / bon » (en réalité, il s’agit de deux mots à la prononciation légèrement différente, mais vous saisissez le jeu de mots)
A l’origine du projet, Sébastien Gertgen (également fondateur de la marque d’espadrilles made in Cambodia Amboh), expatrié au Cambodge depuis plusieurs années (ceci est une mention vague, l’auteure ne connaissant pas le nombre d’années exactes) et dont le cheval de bataille est la valorisation des produits cambodgiens dans un cadre local et international. En l’occurrence, en fait de produit il s’agit surtout d’art.
2 Histoire et concept
L’entreprise n’a pas 6 mois (si vous possédez un Loy Wallet, vous êtes totalement hipster, bravo !) et propose une gamme de porte-feuilles recyclables illustrés par des artistes locaux et expatriés. Chaque design est une représentation unique du Cambodge, de l’art et/ou de la symbolique khmer. L’idée est d’offrir une opportunité aux artistes d’exposer et d’exploiter leurs œuvres (parce que vivre pour peindre, c’est bien, mais il faut aussi manger, et c’est là où le Loy devient important !).
Pour le moment la collection comporte 5 modèles réalisés par 3 artistes et un collectif de designers mais Sébastien Gertgen entend bien voir plus de jeunes artistes émuler son initiative.
3 Le Tyvek
Les Loy Wallets sont fabriqués en Tyvek (marque déposée) cette fantastique matière impossible à déchirer mais facile à découper, waterproof mais laissant passer la vapeur (une combinaison en tyvek vous évitera donc d’être ébouillanté mais pas cuit à la vapeur… ) qui sert principalement dans le bâtiment. (Pour tout savoir sur le Tyvek, consultez sa page Wikipédia !)
L’avantage du Tyvek dans la fabrication d’un porte-feuille est évidente : la matière est aussi légère et flexible que du papier mais bien plus résistante, élastique et résistante à l’eau ; c’est également une matière plastique qui peut être recyclée (je ne suis pas allée me renseigner plus loin, mais il existe un article sur l’impact environnemental du Tyvek donc ça doit être bon signe…).
Au Cambodge, la recyclabilité d’un produit c’est pas mal, étant donné que tout le monde n’a pas encore compris que les sacs plastiques, c’est pas comme les feuilles de bananiers, ça ne se décompose pas, ou que ce n’est pas parce qu’on jette ses poubelles dans le fleuve qu’elles disparaissent pour de bon (mais ceci est une autre histoire). Et en France, le recyclable, comme le recyclé, c’est tendance.
Bref, un Loy Wallet est un porte-feuille élégant, pratique, léger et quasiment incassable qui vous permettra de transporter votre argent avec style et exotisme ! Il comporte deux poches principales pour vos cartes et deux poches intérieures pour vos billets.
II TRAVEL ROLL: LE CAMBODGE VU SOUS UN AUTRE ANGLE
1 A l’origine de Travel Roll: Raphael Seyfried
Parmi les artistes de Loy Wallet, Raphaël Seyfried est probablement celui qui a le plus minutieusement illustré le Cambodge au cours de ses voyages à travers le Cambodge.
Ancien architecte du paysage en Suisse, il a quitté la sécurité d’un cabinet de Genève pour découvrir le monde (c’est ce que font les jeunes hipsters de nos jours) il y a trois ans. Bien parti pour faire un tour du monde, il a atterri au Cambodge (après l’Albanie, la Grèce, la Nouvelle-Zélande et l’Australie) persuadé de repartir au bout de trois mois.
Evidemment, le Cambodge étant ce qu’il est (un pays tropical à 10000km de la France et à peu près aussi éloigné en terme de culture, mode et niveaux de vie) l’artiste, encore amateur à son arrivée, n’a plus su où donner de la tête et s’est mis à dessiner tout ce qu’il voyait. Miracle du Cambodge, de dessins en rencontre, le voyageur est devenu carnetiste et comme il faut bien vivre, à commencer à vendre ses dessins. L’homme étant un hipster dans l’âme, ses carnets de voyage ne sont pas des carnets mais des rouleaux qui, déroulés, illustrent, racontent et révèlent la vie et les paysages des quatres coins du pays. En conséquent ses oeuvres sont publiées sous l’appellation déposée « Travel Roll ».
2 Travel Roll, des carnets de voyage d’un nouveau genre
Vous ne le savez pas mais dans le petit monde de Phnom Penh, les Travel Rolls sont ultra trendy et à juste titre. Tous ses dessins sont réalisés à l’encre et à l’aquarelle au cours de ses périples à moto dans les coins les plus reculés du Royaume.
Le Loy Wallet Travel Roll est une reproduction petit format d’une carte du Cambodge entièrement dessinée à la main et représentant les particularités de chacune des régions du pays. L’original a demandé plus de 500 heures de travail sur 3 mois et un nombre incalculables de cafés et de stylos.
Que vous ayez été ou non au Cambodge, ce porte-feuille constitue un accessoire unique (sérieusement, qui d’autre à penser à mettre un cochon à côté d’une apsara ? Personne !) qui vous donnera un air de grand voyageur (ou de lecteur adepte de JamaisVulgaire, c’est bien aussi).
Si vous êtes curieux (que vous avez des vacances ou que vous habitez du côté de Clermont), Raphaël Seyfried sera présent au Rendez-Vous du Carnet de Voyage à Clermont-Ferrand les 17, 18 et 19 novembre 2017.
Les Loy Wallet sont disponibles sur la boutique JamaisVulgaire, ainsi que les écharpes en soie sauvage de Phnom Srok. (je n’en ai cette fois-ci que 25):
http://boutique.jamaisvulgaire.com
Beau et surtout jolie concept ! Ca donne envie de voyage 😉