(photo de couverture dénichée sur Crockett & Jones)
Le mocassin est un soulier plus polyvalent qu’on ne pourrait le supposer au premier abord. Bien qu’il semble être principalement une chaussure d’été, il se décline en plusieurs modèles différents, lui permettant ainsi de se porter en toutes saisons. Cela étant dit, il faut bien avouer que la plupart des modèles se portent plutôt en saison estivale, nous pensons donc que c’est le moment idéal pour sortir un guide complet sur le mocassin !
Dans ce guide ultime vous trouverez tout ce dont vous avez besoin pour cibler vos envies et vos besoins : un peu d’histoire, la présentation des différents modèles, nos conseils de style et enfin nos meilleures adresses pour vous procurer une belle paire à un prix compétitif.
Sommaire
LE GUIDE DES DIFFÉRENTES VERSIONS DU MOCASSIN
Le mocassin se décline en une multitudes de modèles plus ou moins populaires. De toutes ses variantes, nous avons choisi de nous concentrer sur les quatre modèles les plus courants et bien entendu nous aborderons également les modèles plus nichés.
Je vous ai présenté chaque modèle selon son appellation originale en anglais (puis ensuite je vous donne la traduction française si elle existe) dans un soucis de précision et d’éthique.
ORIGINE DU MOCASSIN
En faisant mes recherches, j’ai été surpris d’apprendre que le mocassin est probablement le plus vieux soulier du monde. Sa toute première forme remonterait à 5500 ans. Ce n’est donc pas tout à fait un hasard si c’est une pièce incontournable du vestiaire masculin contemporain.
Ce qui est intéressant, c’est que son origine provient de différentes cultures. On en voit très tôt chez les amérindiens, mais le tout premier modèle fût découvert en Arménie. Le mocassin fait son apparition en Europe au XIXe siècle, cependant ce n’est qu’à partir du XXe siècle qu’il s’imposera véritablement comme un soulier classique, une ascension qui s’explique par de multiples facteurs.
Tout d’abord, faisons un tour chez nos amis d’outre-manche (décidément ils sont à l’origine de bien des choses concernant la mode masculine). C’est la maison de bottier Wildsmith Shoes qui développe le premier modèle en 1926 pour l’actuel régnant Georges V, qui désirait des souliers d’intérieur qu’il pourrait chausser facilement dans sa maison de campagne.
Sauf que les anglais ne sont pas les seuls sur le terrain du mocassin, les norvégiens proposent également leur propre version. Revenant des Etats-Unis (il était parti pour s’y former), le bottier Nils Gregoriusson Tveranger développe un modèle inspiré des souliers portées par les amérindiens. Il devient alors rapidement populaire en Norvège car pratique et confortable.
L’intérêt renaissant pour le mocassin au XXe siècle dépasse rapidement les frontières du vieux continent pour se propager aux Etats-Unis. En effet, ce sont de jeunes américains de retour de Norvège qui emmènent avec eux plusieurs paires de mocassins qu’ils vendent autour d’eux. Confortables, ces modèles plaisent beaucoup et G.H Bass (une célèbre marque toujours en activité) s’en inspire et lance son premier modèle avec un empiècement de cuir au niveau du coup de pied, le « weejuns ».
LE PENNY LOAFERS
Difficile de déterminer avec exactitude son origine (même les sites anglais de référence s’avancent avec prudence sur le sujet) mais un des tout premiers modèles serait celui présenté par G.H Bass le « Weejuns ». La théorie la plus couramment admise, c’est celle des étudiants américains, qui dans les années 30, glissaient un penny dans la fente de l’empiècement en cuir au cas où ils devraient passer un coup de téléphone en urgence (un penny étant alors le prix d’un coup de téléphone à l’époque). Une habitude pratique qui deviendra même une tendance de style dans les années 50. Dans les années 70 le penny loafer intègre le dressing du business des cadres de Wall Street, c’est un soulier qui jouit d’une certaine image de prestige et d’appartenance à une classe sociale aisée.
Aujourd’hui c’est la version la plus populaire du mocassin, certaines marques lui doivent beaucoup. Nous pensons notamment à G.H Bass bien sûr mais aussi à Weston et son mocassin 180 réputé pour être très confortable, un modèle qui a grandement contribué au prestige de la marque.
LE TASSEL LOAFERS
Deuxième version iconique du mocassin, le tassel loafer (ou mocassin à pampilles en français). On attribue sa création à la collaboration entre la célèbre marque américaine Alden et la non moins illustre maison Brook Brothers. Ce modèle serait né (difficile d’affirmer avec certitude) d’une commande un peu spéciale en provenance de l’acteur Paul Lukas. Cet acteur aurait repéré une paire de richelieu avec des pampilles et désirait faire adapter cette particularité sur une paire de mocassin !
Le tassel loafer est un modèle plus habillé, qui va grandir en popularité dès les années 20 auprès des étudiants universitaires américains. Plus sophistiqué et habillé que le penny loafer, il est très en vogue dans la vague du renouveau sartorial qui souffle sur la mode masculine depuis 10 ans. C’est pour cela qu’on en croise beaucoup aux pieds des gentlemen qui arpentent le Pitti Uomo.
LE BIT LOAFERS
Tandis que le penny loafer se taille une solide place dans le vestiaire formel des hommes aux Etats-Unis à partir des années 60, il en va tout autrement en Europe. En Italie on apprécie ce soulier mais les italiens font figure d’exception (comme souvent lorsqu’il s’agit de mode masculine d’ailleurs), en effet dans la plupart des autres pays et notamment dans les grandes villes, on le considère comme trop « casual » (décontracté).
Cependant les choses vont changer grâce à la célèbre griffe italienne : Gucci. En 1968 ils présentent un mocassin qui contient un mors de cheval situé au dessus de l’empiècement de cuir. Le résultat est assez satisfaisant aux yeux des européens qui commencent à intégrer ce soulier dans leur garde robe formelle.
Le mocassin à mords fera un véritable tabac aux USA, il est notamment adopté par un certain John F. Kennedy. Aujourd’hui le mocassin à mords s’est fait une place parmi les autres marques à des prix moins prohibitifs que ceux proposés par Gucci, pour une qualité au moins équivalente si ce n’est supérieure.
Chez Jamais Vulgaire nous n’en portons pas et bien qu’il soit un modèle iconique (c’est bien la seule raison pour laquelle on vous en touche deux mots), nous ne trouvons pas qu’il soit aussi intéressant que ses cousins que nous vous avons présentés, aussi vous n’en trouverez pas dans nos conseils de style. C’est un modèle qui peut devenir intéressant quand on possède déjà tous les autres. C’est un avis qui n’engage que moi et qui n’a aucune prétention à faire loi, chacun porte ce qu’il lui plaît.
À titre anecdotique, je regardais un zap télé alors que je patientais dans une salle d’attente l’autre jour, et j’y ai vu un jeune homme en pleine jungle (probablement une émission de télé réalité) qui s’entêtait à vouloir porter sa paire de mocassins à mords Gucci. C’était une situation embarrassante mais pourtant ce jeune homme semblait fier de sa démarche, insistant sur le fait qu’il voulait à tout prix se démarquer des autres. Que faut-il en déduire ? Rien du tout, mais ceci dit cela renforce ma conviction de ne pas vouloir m’associer à ce genre de comportement en portant les mêmes souliers que ce monsieur.
LE DRIVING LOAFER
Autrement nommé mocassin à picots, qui sont les mocassins légers par excellence et que l’on voit le plus souvent sur le marché. Ils sont très confortables et pratiques pour la conduite notamment grâce à la présences de picots de caoutchouc qui permettent de ne pas glisser sur les pédales lorsque vous conduisez.
Son origine remonte aux années 60, une période qui a vu naître les plus belles voitures au monde (notamment la Ferrari California ou la E type de Jaguar). L’engouement pour l’automobile est tel que des marques comme Tod’s en profitent pour proposer un modèle de mocassin technique pour la conduite.
Réservé autrefois aux gens fortunés qui pouvaient s’offrir le luxe de rouler en circuit et qui étaient donc friands de ce genre de modèles destinés à la conduite, elles deviennent rapidement populaires et gagnent les villes (tout en restant dans un registre décontracté).
LES DIFFÉRENTES VARIATIONS
Le mocassin se décline en une multitude d’autres modèles plus ou moins populaires, on pense notamment au « Belgian Loafer » : le mocassin belge, qui se reconnait grâce au petit nœud (ou autre ornement ou au contraire très épuré sans empiècement) qui orne son front. Très confortable et pratique, il se porte en intérieur comme en extérieur et il peut être produit dans des couleurs et des matières excentriques.
Enfin, il convient de parler du slipper, véritable institution du soulier d’intérieur que les dandys apprécient. Façonné en veau-velours et dans la grande majorité des cas sans ornements, il est particulièrement souple et confortable. Il se propose comme l’alternative élégante aux chaussons.
Il y en a bien d’autres, notamment le « pump » qui est un mocassin très habillé qui se porte avec un smoking dans le cadre d’un registre cérémonial. Cependant son usage et si limité (on lui préfère souvent une paire de richelieu verni) que vous risquez probablement de ne jamais en croisé un jour !
CONSEILS DE STYLE : QUEL TYPE DE MOCASSIN POUR QUELLE TENUE
Il existe autant de manières de porter le mocassin qu’il existe de modèles différents ! Nous avons déterminé trois différentes manières de porter le mocassin. Des pistes de style que nous allons développer avec les modèles que nous venons tout juste de vous présenter. Bien sur, j’accompagnerai cela de plusieurs photos afin de proposer des exemples concrets qui pourront vous inspirer, notamment une tenue complète. Enfin, je citerai également des influencers qui maîtrisent parfaitement le sujet.
Cependant, il faut retenir une chose importante à propos du mocassin : il habille toujours une tenue. J’entends par là qu’il est un soulier naturellement élégant qui réhausse toujours d’un cran le ton votre style. Ne l’oublions pas, le mocassin reste un soulier classique !
LE STYLE FORMEL
On démarre avec ce qui peut se porter sous un costume dans un cadre formel. Selon moi, il n’y a qu’un modèle qui est véritablement corporate et passe partout dans la plupart des milieux professionnels, c’est le Penny Loafer.
Tout d’abord parce que c’est le mocassin le plus sobre et le plus épuré. C’est également parce que c’est ce type de mocassin qui s’est imposé dans l’univers corporate aux Etats-Unis, comme nous le disions un peu plus haut. Moins répandu en France il reste cependant tout à fait portable voici mes conseils.
Premièrement il faut que la patine soit sobre, on la préfère noir ou marron très foncé. Bien sûr le penny loafer doit être monté sur une véritable semelle cousue (on évite vraiment les semelles collées qui dénotent). À mes yeux l’influencer qui s’en sort le mieux sur le sujet est probablement @ignoreatyourperil sur Instagram. Il propose de multiples déclinaisons sobres et colorées qui vous donneront de belles idées.
Voici le premier exemple le plus formel et sobre possible : Un costume sombre, des chaussettes assorties au costume et une paire de penny loafer noire. C’est la composition facile, sans prise de risque.
Deuxième exemple qui propose plus de caractère grâce aux chaussettes texturées tout en proposant un rendu global sobre et corporate. Idéal pour ceux qui veulent aller un peu plus loin dans le style.
Enfin voici une dernière proposition colorée, qui sera la bienvenue dans les milieux moins stricts ou en casual friday. Un ton marron foncé avec des touches de bourgogne et une paire de chaussettes légèrement contrastante.
Je vous ajoute un dernier cliché d’une tenue complète qui s’inscrit parfaitement dans le registre formel. Un costume sobre, une chemise unie et une belle paire de penny marron foncée soulignée par une belle paire de chaussettes colorées mais qui reste discrète. Une tenue proposée par @thenordicfit.
Enfin voici mes derniers conseils concernant ce qu’il faut éviter de mettre ensemble dans une tenue formelle.
- On s’épargne les mocassins à picots (driving loafer notamment) qui sont exclusivement réservés à un registre casual.
- J’ai un faible pour les mocassins à pampilles, et ça pourrait s’intégrer sans problèmes dans une tenue formelle mais je préfère vous recommander d’éviter. Pour la simple et bonne raison que c’est un modèle habillé et qu’en France cela est souvent perçu comme étant un soulier excentrique (alors qu’en Italie ou en Angleterre ou aux USA ça ne pose aucun problème)
- On évite les couleurs claires ou les ton de marrons pas assez foncés (du genre couleur gold). On réserve cela pour le style suivant !
- Cuir lisse ou cuir grainé uniquement ! Pas de veaux-velours
LE MOCASSIN ET LE STYLE SARTORIAL
Pour ceux d’entre vous qui sont friands d’art tailleur et d’élégance masculine et qui désirent aller plus loin dans le style classique, alors cette section est faite pour vous.
J’aime beaucoup le style formel, qui permet de s’habiller avec un goût sûr dans un cadre professionnel, mais quand on porte le costume depuis un moment, on a envie d’aller plus loin que le costume uni et que les souliers noirs. On commence à élargir ses revers de veste, on ajoute un revers pantalon, la cravate s’élargit et s’étoffe en motifs, parfois une pochette blanche se glisse dans le costume… Plus de doutes, vous avez pris goût à l’élégance sartoriale !
À ceux là je conseille deux modèles (en plus du Penny Loafer qui est un incontournable) : les mocassins à pampilles et les mocassins belges. Pour la simple et bonne raison que ce sont des mocassins plus habillés, qui peuvent se décliner en différentes couleurs et en différentes textures de cuir (veaux-velours, grainé…). À ces messieurs je conseillerai du marron foncé patiné ou du cuir cordovan, à la teinte bordeaux si particulière. Voici quelques exemples :
Tout d’abord une composition sobre qui peut s’inscrire dans un style formel : une paire à pampilles noire, glacée avec de belles chaussettes texturées. C’est une composition simple et élégante pour qui désire aller plus loin en démarrant sereinement, sans grande prise de risque.
Deuxième exemple, voici une paire de mocassins à pampilles en veaux velours marron foncée. On ajoute une paire de chaussettes bordeaux qui vient donner du contraste et du peps à la tenue. Une belle coupure marquée entre le pantalon et les souliers qui restent sobres bien qu’habillés.
Enfin voici un dernier exemple plus affirmé. Je vous ai ajouté une paire de mocassins belge, très épuré et très fin qui reflète bien l’esprit de ce genre de mocassins peu fourni, mais définitivement très habillé. Une paire de chaussettes fondue, un pantalon clair qui contraste bien et qui propose un beau revers pantalon généreux.
Voici la tenue complète suivante, qui illustre parfaitement l’une des voies possibles (il y en a plusieurs selon les cultures et les pays) du style sartorial. Un costume en coton beige (très élégant lorsque la saison convient) une belle cravate club, une veste Barbour foncée pour générer du contraste et le tout habillé par une très belle paire de mocassins épurée et patinée. En termes d’allure on ressent tout de suite que ce monsieur a passé un cap en termes de style et d’élégance. Une tenue par @shuhei_nishiguchi
Ce qu’il ne faut pas faire dans un style sartorial lorsqu’on veut porter des mocassins :
- Pas de mocassins à picots, c’est trop casual
- Cela se porte avec un costume ou un pantalon habillé
- Attention, ce n’est pas toujours adapté aux milieux professionnels qui peuvent trouver ces modèles de mocassins trop habillés, il faut donc privilégier la sobriété dans ce cas-ci.
LE MOCASSIN ET LE STYLE CASUAL
Voici le dernier style (selon nous) dans lequel on peut porter des mocassins (je ne compte pas le style cérémonial dans lequel on peut porter une paire de pump car c’est rarissime). Dans ce dernier cas de figure on peut porter tous les modèles que l’on désire (Penny, à pampilles, à picots, belge…). Cependant, on évitera de porter du noir dans ce cas précis, une patine exclusivement formelle ! Personnellement je ne porte pas d’autres patines que celles en marrons ou en bordeaux (toutes nuances confondues) qui suffisent amplement.
On commence avec une pièce casual par excellence : le jean. Dans un ton brut, avec une très très belle paire de chaussettes qui génère une jolie cassure entre l’ourlet qui est plus claire et le soulier plus foncé. On sent que la patine des mocassins à bien vieillit et ça a du charme.
Même principe mais cette fois avec un chino kaki. On retrouve de beaux contrastes de couleurs, une paire de chaussettes à motif et une paire à pampilles en veaux-velours. Une tenue qui s’approche beaucoup du style sartorial
Pour le dernier exemple je vous ai choisis une tenue de saison. Voici un bel exemple d’associations des couleurs lorsque vous portez des couleurs claires. Une belle paire chocolat, une paire de chaussettes dans un ton neutre (pas trop clair, pas trop foncé) et vous obtenez une transition fluide qui joue sur les déclinaisons de tons (du plus clair au plus foncé. Très simple, sans ostentations et pourtant une tenue de caractère.
Comme vous pouvez le constater, je n’ai pas présenter de modèles à picots. Personnellement (c’est mon avis et ça n’engage que moi), je crois qu’en dehors d’une plage ou d’une voiture, le montage n’est pas très élégant car trop léger. Cependant, ça peut tout à fait se porter en suivant les recommandations que j’explique à propos des couleurs.
Pour la tenue complète, je vous ai choisi une composition de saison. Tout d’abord on remarque une tenue presque monochrome, dans laquelle on ne retrouve que des nuances de marrons différentes, sur une chemise blanche très simple. Ici c’est une jolie paire de mocassins belge, particulièrement confortable au point qu’elles peuvent se porter sans chaussettes. Une tenue réalisée par @AndreasWeinas
Ce qu’il ne faut pas faire :
- On évite les couleurs trop excentriques (sur les mocassins) du genre vert, orange, violet, rose … On privilégie du marron ou du rouge toutes nuances confondues. On évite également le noir qui est trop formel
- On concentre la couleur sur les chaussettes pas sur le pantalon qui lui doit rester dans des couleurs basiques (beige, blanc, marron, kaki, bleu marine, gris …) on évite le noir sur les chaussettes et sur le pantalon également. D’ailleurs, excepté les souliers, le noir n’a pas lieu d’être sur les vêtements d’un homme, hormis lorsque celui assiste à un enterrement ou porte un smoking.
GUIDE : NOS MEILLEURES ADRESSES DE MOCASSINS
Maintenant qu’on a fait le tour de la question du style, il me semble logique de dresser une petite liste de marques intéressante qui proposent chacunes leurs propres modèles à un prix compétitif (c’est le seul critère qui relie toutes ses marques).
Je tiens à préciser que ce n’est pas une section sponsorisée, c’est ma petite sélection personnelle en fonction de ce que j’ai pu entendre, voir et parfois de ce que j’ai pu tester directement. Il y en aura pour tous les budgets et tous les styles.
60-200€
Sparkes 69-74€ : Un large choix de mocassins à picots. Vous y trouverez du veau-velours et du cuir lisse, c’est un produit honorable à un prix très accessible. Voici notre test des mocassins Sparkes
Rudys 69-95€ : Une marque intéressante en entrée de gamme. Elle propose des mocassins à picots dans un large choix de coloris à un prix accessible. Elle propose également des mocassins cousu Blake à partir de 95€, à mes yeux c’est le produit le plus intéressant. Pour ceux qui désirent s’initier au mocassin sans trop investir c’est idéal.
Orban’s 95-150€ : La marque propose une gamme de mocassins classique mais bien faite, avec de belles patines et à un prix vraiment compétitif pour ce niveau de qualité là. On parle tout de même d’un cousu goodyear à partir de 150€. On y trouvera donc une première paire sérieuse qui sera faite pour durer. Vous trouverez le test d’Orbans juste ici
Meermin 160-200€ : Des peausseries en provenance Du Puy et d’Annonay, un cousu Goodyear réalisé main sur sa « Linea Maestro », une offre très large permettant à tous de trouver chaussure à son pied bref, Meermin est LA référence qu’on retrouve sur tous les forums de gentlemen. C’est une belle enseigne pour ceux qui désirent débuter leur collection de beaux souliers. Une offre que nous avons éprouvée rien que pour vous.
Morjas 199€ : On a découvert cette marque tout récemment, et on nous fûmes surpris par la qualité du cuir et du cousu Goodyear pour cette gamme de prix là. Des modèles simples, de bon goût et aux finitions recherchées. Une offre encore étroite (ils viennent tout juste de se lancer) mais qui promet beaucoup à l’avenir. On y trouve tous les basiques pour une première paire solide de qualité dont la patine vieillira bien.
200-400€
Velasca 195-235€ : Des souliers made in Italy à Montegranaro qui proposent un beau montage rapid Blake (une semelle intermédiaire supplémentaire), un cuir de veau pleine fleur correct mais des finitions qui laissent un peu à désirer. Cependant, à ce prix là et fabriqué en Italie, on ne pouvait pas passer à coté alors voici le test. On y trouve notamment une gamme de mocassins à 215€ conçue par Fabio Attanasio qui est vraiment canon et qui vaut vraiment le détour. On trouve également des mocassins belges pour un prix raisonnable.
Septième largeur à partir de 245€ : Probablement le cahier des charges le plus exigeant sur ce prix là. Des souliers sobres aux belles formes sur des cuirs en provenance de France, 7L propose des modèles classiques aux finitions soignées sur de très jolies patines. Leur mocassins font parti de leur gamme la plus accessible ! On trouve un montage sous gravure, chose jamais vu ailleurs sur cette gamme de prix-là. Notre test Septième largeur se trouve juste ici.
Jacques & Déméter à partir de 318€ : Une marque qui a fait son chemin depuis sa création ! Aujourd’hui elle propose des souliers fabriqués en France ( à Cholet dans un atelier qui travaille depuis le XIXe siècle) à un prix compétitif. Leurs modèles de mocassins sont particulièrement beaux (même si je n’ai pas eu l’occasion de les tester mais ils me font très envie) et en plus ils sont actuellement soldés à moins de 320€ ! Une enseigne que nous avions testée il y a quelques années de cela.
Baudoin & Lange à partir de 350€ : Le spécialiste du mocassin belge. Il propose une très large gamme de souliers avec un caractère puissant et affirmé. C’est une enseigne qui s’adresse aux puristes, qui désirent s’offrir un mocassin qui sort de l’ordinaire en termes de style. Question fabrication, on est sur du top niveau : c’est façonné à la main en Angleterre. Je recommande chaudement pour ceux qui sont fans de mocassins belges.
Carmina : à partir de 385€ : L’enseigne propose des souliers depuis la fin du XIXème siècle. Ils ont acquis une solide réputation qu’aucun calcéophile ne viendra discuter en termes de qualité. Ils proposent une offre de formes très large et sont friands de Shell Cordovan (un cuir très solide issu du cheval). L’ensemble de sa collection tient la route même si les prix ont monté ces dernières années, ce qui en fait une marque moins compétitive depuis. Le mocassin y est également mis à l’honneur !
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