Vous savez quel est mon type de marque préférée ?
Si vous suivez le blog depuis longtemps, vous avez sûrement la réponse à cette question: il s’agit des marques qui possèdent leur propre usine, et qui travaillent avec le moins d’intermédiaires possibles.
Et si elles ont une belle histoire à raconter, c’est encore mieux !
Johnstons of Elgin coche toutes ces cases était un candidat idéal: il s’agit du plus ancien et plus important producteur de cachemire écossais, avec une intégration verticale.
Nous n’avons donc pas voulu faire les choses à moitié avec cette marque qui nous a invité 3 jours en Ecosse pour visiter ces usines afin que le cachemire n’ait plus de secrets pour nous 🙂 (et donc pour vous).
Sommaire
Johnstons of Elgin: une des références de l’industrie Ecossaise.
En terme de produits manufacturés grand public, l’Ecosse exporte principalement du Whisky, du cachemire (et les fameux biscuits Short Bread): Johnstons of Elgin est donc un acteur majeur de la région.
Johnstons of Elgin est la dernière marque au Royaume-Uni dont la production est verticalement intégrée: du traitement de la fibre brut à la commercialisation du produit fini et dont les ateliers n’ont pas été délocalisés.
La maison cochait toutes les cases chez JamaisVulgaire: histoire-savoir-faire et rapport qualité/prix exceptionnel. L’usine produit pour la plupart des marques de luxe (on ne peut évidemment pas vous les citer en détails) et, forcément, cherche également à mettre en avant ses propres produits.
Notre impression sur les usines et sur les conditions de travail
C’est justement car Johnstons of Elgin n’a jamais délocalisée aucune de ces usines qu’on arrive à obtenir une telle qualité.
Je ne vous apprend rien, mais le travail en usine, même aux posts les plus qualifiés, est particulièrement répétitif et éprouvant. Impossible de maintenir un niveau de qualité élevé, et d’amour du produit si on ne s’y retrouve pas en terme de conditions de travail.
Les employés de chez Johnstons of Elgin, aussi bien à Elgin qu’à Hawick, forment une vraie communauté, et représentent une part significative du tissu social de ces villes.
L’entreprise, restée familiale est résolument paternaliste, avec un salaire élevé et un accès simplifié au soin: un médecin du travail est présent dans chaque usine.
Résultat: chaque pièce qui sort des usines de Johnstons of Elgin est une véritable fierté pour les employés.
Même s’il s’agit généralement de vêtements de luxe, ce n’est pas forcément évident de préserver ce sentiment quand on baigne dedans toute la journée.
L’héritage et la conservation du savoir-faire
Ce qui donne vraiment cette identité aux produits Johnstons of Elgin, c’est cette capacité à concilier un savoir-faire héritage avec des machines dernière générations, lorsque c’est nécessaire.
Vous verrez à travers ce rapide descriptif des deux usines que la maison peut aussi bien utiliser des appareils à chardons vieilles de 150 ans pour traiter la matière, que des machines dernières générations à 100k livres capables de tricoter 8 pièces en même temps.
Pour l’occasion, on vous a donc concocté une vidéo de présentation de quelques minutes:
Si vous voulez en savoir plus sur toutes les étapes du process, on vous a résumé ça de manière la plus concise possible: histoire que vous ayez un bon aperçu des méthodes de fabrication d’un pull, sans que ça soit trop technique.
Origines et histoire de la marque
L’usine historique de Elgin est consacrée au tricot: la filature principale fût ouverte en 1797, Alexander Johnston avait alors seulement 27 ans.
Avant la visite, je m’étais demandé pourquoi l’Ecosse et pourquoi Elgin étaient devenus cet eldorado de la laine.
D’abord car il s’agissait d’un carrefour économique majeur par lesquels beaucoup de bateaux transitaient pour le commerce de tabac, lin et avoine.
Ensuite pour la proximité de la filature avec la rivière Lossie, dont le courant alimentait en énergie l’usine.
Si des courants naturels et une eau pure sont un avantage majeur pour la production de laine et de cachemire, ils peuvent aussi rapidement se retourner contre vous: l’usine d’Elgin a subit deux inondations majeurs en 1915 et 1997 (qui a causé plus de 20 millions de pounds en terme de dégâts).
C’est dans les années 1840 que la filature produit de la laine, et en 1851 qu’elle achète ses premières fibres de cachemire à des bateaux revenant de Chine.
Voici les provenances des matières premières travaillées par Johnstons of Elgin:
–Cachemire: Chine et Mongolie intérieure
–Laine mérinos: Australie et Nouvelle Zélande. Beaucoup plus douce que la laine d’agneau (appelée -Lambswool qui vient d’Ecosse)
Un bon indicateur de douceur est l’épaisseur de la fibre (mesurée en microns, un millionième de mètre): un cheveux fait 70 microns, un fil de laine d’agneau 20 microns et du cachemire 15.
Johnston of Elgin et le tweed
Le tweed a un rôle majeur dans le folklore écossais: il s’agissait au départ d’un uniforme pour les travailleurs écossais.
Chaque domaine et chaque région possède son propre tweed: les couleurs et motifs ne sont pas choisis au hasard mais en fonction de l’environnement du domaine. Un domaine avec beaucoup de forêt et d’eau sera donc vert et bleu, tandis qu’un domaine avec des champs aura plus de jaune.
Le tweed relevait donc au départ d’un vestiaire country au sens propre du terme, c’est-à-dire des campagnes. Importable donc en ville.
C’est seulement à la suite de l’achat par la reine Victoria du domaine de Balmoral que le tweed est devenu prisé de l’élite.
Le fameux tweed Balmoral
Le premier tweed produit par Johnstons of Elgin fût pour Gordon Castle en 1809. Toute l’histoire de ces tweed est d’ailleurs fidèlement retranscrite dans un ouvrage édité par Johnstons of Elgin:
Il est disponible ici, et je vous recommande vivement d’y jeter un coup d’oeil pour comprendre davantage les styles qui vous entourent 🙂
C’est en tout cas extrêmement impressionnant de constater qu’une seule et même marque a conçu la quasi intégralité des tweeds d’Ecosse, et a donc construit une partie majeure de son folklore.
Les archives de la marque: des tissus vieux de centaines d’années qui passeraient plutôt bien aujourd’hui
Savoir-faire: visite des usines d’Elgin et de Hawick
Vous le savez, l’idée n’est pas de vous faire un article Wikipedia sur le tricot et le filage, mais de vous donner un aperçu global du process, de la fibre brut au résultat final.
Visite des usines d’Elgin
Le stockage des fibres
Le cachemire est stocké dans des ballots en toile de jute, et la laine mérinos dans du nylon. Seulement 1/4 des fibres (utilisées pour la production de la saison) est entreposée à Elgin, pour limiter les dégâts en cas de nouvelle inondation
La teinture
Les fibres non tissées sont teintes dans de grandes cuves.
Les fibres tissées quant à elles sont teintes sur des cones ou des écheveux (pour les plus petits volumes, dédiés aux commandes spéciales).
Enfin, on peut aussi teindre à la pièce, c’est à dire sur des morceaux entiers de tissus.
Jusqu’au 20è siècle, on utilisait des teintures naturelles: baies, plantes, insectes, lichen.
Quelques teintures naturelles
Elles ont été remplacées par des teintures eco-friendly plus précises en terme de colorimétrie, et surtout plus durables.
La bibliothèque de couleurs de Johnston est impressionnante: plus de 7500 coloris sont disponibles avec un véritable département R&D entièrement consacré au travail des couleurs
La teinture prend entre 3 et 6 heures: plus le coloris est foncé, plus elle est longue.
Avant le cardage
Les fibres sont ensuite passées au mixer pour être aérées (et éviter qu’elles s’emmêlent): on utilise ce process notamment pour mélanger des fibres de différentes couleurs.
Puis elles sont ensimées pour ouvrir la fibre, mélanger davantage les fibres et également rajouter une émulsion pour les protéger pour la suite.
Le cardage (aussi appelé le peignage)
Cette étape s’effectuait avant avec des chardons (à l’origine du nom cardage): les fibres passent à travers une série de rouleau avec de fines pointes d’acier: ils démêlent et redressent la fibre, tout en filtrant les impuretés.
Chez Johnstons, les fibres sont ensuite retournées à 90 degrés pour être cardés une deuxième fois: c’est un procédé unique à la maison qui assure une fibre la plus douce et fine possible.
A la fin du cardage: on obtient une laine cardée, très fragile, qu’il faut filer pour lui donner la solidité nécessaire.
Le filage
Il s’agit en fait d’enrouler plusieurs fibres ensemble pour obtenir un fil élastique et solide.
La solidité du fil est déterminée par le nombre de retors (aussi connue en anglais sous le nom de « ply »): il s’agit du nombre de brins twistés ensembles.
Le fil est ensuite enroulé autour d’un cône pour être stocké: un cône contient 1kg de fils, et 150 tonnes de cônes sont disponibles en permanence
Un cône de tissu
Après le cardage et le filage, le tissage, pour transformer le fil en tissu a lieu.
Il y a évidemment en amont un travail de design avec un schéma précis pour chaque motif, qui requiert un certain nombre de fils en fonction de leur épaisseur, et de l’épaisseur du tissu qu’on veut obtenir.
On dispose d’abord le fil de chaine, dans le sens de la longueur, puis on passe le fil de trame dans le sens de la largeur.
Sur un tissage de base, le fil de chaine passera alternativement en dessous puis au dessus des fils de trame, mais des tissages plus complexes existent (ce que vous connaissez déjà bien à travers les chemises).
Les franges sur les écharpes
Une fois le tissage effectué, il reste forcément des fines de chaîne non tissés sur les bords du tissu, c’est à partir de ces fils qu’on fait les franges afin d’éviter que le tissu ne soit défait
– Les franges peuvent être droites ou twistées
– On insère au milieu des franges un fil pour éviter que l’ensemble ne s’effile pendant le process.
C’est à ce moment là que le reprisage est effectué, de manière à corriger les éventuels défauts du tissu.
Traitement et finitions
A ce moment là, le tissu obtenu est généralement rugueux et gras: l’idée est de lui donner la douceur et le rendu ondulé du cachemire.
On va donc d’abord enlever la graisse et l’huile du tissu
Cardère
– Il est d’abord peigné et pressé pour retirer les graisses éventuelles: c’est dans cette étape qu’une eau pure, comme l’eau écossaise, est primordiale.
On utilise enfin des têtes de cardères pour élever les fibres du tissu: ces cardères sont placés entre des barre de métal attachés à des batteries tournantes dans lesquelles on insère le tissu. C’est ce qui donne le rendu ondulé à la matière.
Il s’agit d’un procédé ancien, très artisanal (c’est généralement le cas quand on utilise des matériaux aussi naturels en usine)
Le tissu, encore humide est enfin séché dans la rame continue, composée d’une multitude de petits crochets. L’exercice est très technique car on doit préserver la forme et la taille originale du tissu.
Visite Hawick: la confection
L’usine de Hawick est consacrée à la façon: elle fût fondée en 1970 et possède depuis 2012 sa propre boutique.
Elle a été récompensée du fameux Royal Warrant qui en fait un des fournisseurs de la famille Royale pour le tweed.
Le tricot des différentes parties
Le tissu est d’abord utilisé sur des machines à tricoter qui vont produire des bords côtes et des cols.
Les machines Shima (produites en Allemagne et au Japon) sont entièrement informatisées: elles peuvent coudre jusqu’à 12 couleurs différentes et une belle variété de motifs (Fair Isles et torsades par exemple).
Un vêtement entier peut être cousu en 40 minutes.
Les machines de tricot des tissus unies sont non moins complexes et peuvent tricoter jusqu’à 8 morceaux en même temps. Toutes les parties du pull sont prises en charge: manches, avant, arrière.
La couture des parties
Elles sont reliées entre elles à la main: il s’agit d’un des postes les plus compliqués. En particulier sur des pièces épaisses.
On coût d’abord l’avant à l’arrière, on rajoute les manches et ensuite on cout les côtés, des aisselles jusqu’au bas de la taille.
Chaque vêtement subit à ce moment là un contrôle qualité avant qu’on y rajoute les finitions: cols et bords côtes.
Pour le col et les ouvertures, une ouvrière les découpe à la main avec une précision chirurgicale, et très peu de repères. C’est assez impressionnant.
Le lavage
Je ne pensais pas, mais il s’agit d’une étape absolument primordiale de la production: il s’agit d’une véritable science.
On ajuste à la fois la durée du lavage et la température en fonction du rendu final qu’on veut donner au cachemire, mais aussi des couleurs (chaque teint a une durée différente).
Le sèchage lui aussi ne se fait pas au hasard et dépend des matières.
Les finitions
Ce n’est qu’une fois que la matière est fixée, autant en terme de dimensions que d’élasticité, qu’on y rajoute les finitions comme les bords côtes, le col ou encore les boutons pour un cardigan.
Cette étape de finitions est entièrement faite à la main. Les marques de luxe produites chez Johnston ont également leur logo qui y est produit: un travail d’orfèvre long et minutieux.
La machine à chaussette
Ca peut paraître amusant, mais une chaussette n’est pas si simple à tricoter. La preuve, Johnston s’est équipé de nouvelles machines fabriquées en Italie, d’une valeur de 40k livres.
Elles arrivent à tricoter entièrement une chaussette, en 4 minutes.
De ces usines sortent chaque semaine 2500 vêtements, 3000 chaussettes et 3000 gants. Un vêtement nécessite en moyenne 27 opérations.
Chaque ouvrier effectue un entraînement d’environ 2 ans.
Test du manteau en laine double face Johnstons of Elgin
Nous n’avons donc pas testé de maille mais une pièce tailleur: un manteau assez impressionnant avec une belle longueur et des dimensions généreuses
Ici, le tissu est réalisé par Johnston et la façon est confiée à un des partenaires de la marque, situé en Italie.
Coupe et structure
La matière est assez lourde pour assurer un beau tombé et donner de la structure à la pièce, tandis que les épaules sont assez souples pour permettre d’enfiler facilement le manteau par dessus un costume
C’est un excellent compromis qu’il n’était pas évident d’obtenir avec un autre type de matière que cette laine double face et qui donne un rendu très habillé à l’ensemble.
Autre avantage: le maintien du col. C’est une chose de pouvoir le relever, c’est autre chose de pouvoir le garder en place.
En terme de dimensions, et de tombé de la matière, on est sur une combinaison idéale pour assurer un bon maintien.
Le boutonnage remonte d’ailleurs assez haut pour éviter de faire passer le moindre filet d’air traître.
Les proportions
Il s’agit d’un pardessus très habillé, il s’arrête donc légèrement au dessus des genoux, de manière à ne pas nuire à la silhouette.
Les revers sont assez généreux, et on peut jouer avec la fluidité de la matière pour accentuer l’ouverture et laisser apparaître une partie de la face intérieure bleu marine.
Les finitions
Le manteau est malheureusement assez pauvre en terme de poches, et c’est bien pour moi le seul point faible.
On trouve à l’extérieur deux poches latérales, d’une profondeur moyenne, et pas de poches internes.
C’est forcément le revers de la médaille d’un manteau fluide et non doublé: on est plus limité en terme de poches internes.
On est sinon sur du très haut-de-gamme sur les autres finitions: avec une boutonnière fonctionnelle faite main au poignet, et une boutonnière faite main et fonctionnelle au niveau du revers.
Conseils de style
Style Gentleman Farmer
Ecosse oblige, j’ai emporté avec moi un pantalon en velours côtelé (de chez Melinda Gloss, actuel Editions MR) et des brogues Jacques&Demeter. Je porte le tout avec un haut un peu plus passe-partout , un pull col rond texturé classique (le modèle Chuck de chez Octobre Editions) et une chemise en oxford rayée (de chez Clotilde Ranno).
Style outdoor
Vous aviez déjà vu cette tenue sur les articles dédiés à l’Arctique: il s’agit d’une tenue plus fonctionnelle, mais qui passe aussi bien en ville grâce à des matières nobles. Je porte ici un pull col cheminée SNS Herning, un pantalon cargo Abensia Paris en tissu Loro Piana Storm System et des bottes Heschung Gingko en cuir country.
Grâce à sa couleur khaki au style presque militaire et à sa matière texturée, le manteau ne détonne pas avec ce genre de tenue plus utilitaire. Il lui donne même facilement un côté un peu plus habillé.
Style sartorial
C’est le style le plus évident lorsqu’on voit ce genre de manteau: la couleur et la texture suffisent à donner un poil d’originalité à n’importe quelle tenue. Il reste en même temps habillé comme il faut pour se porter avec n’importe quel costume sans détonner, et sans donner une tenue trop excentrique.
Il choisissait donc d’un choix idéal pour le Pitti Uomo, qui permettait d’être un peu original sur les couleurs sur le reste de la tenue.
Sur le fameux parterre du Pitti, avec Cédric et Charles, les fondateurs de Blandin&Delloye
Test de l’écharpe tressée en tartan avec franges nouées à la main
Il s’agit au premier abord d’une écharpe au tartan blackwatch tout à fait classique, que Johnstons of Elgin a cependant bien réinterprété.
Les couleurs
Il était évident que ce type de motif se retrouvait difficilement ailleurs: il s’agit d’une version bien modernisée du tartan blackwatch, avec des couleurs légèrement plus électriques, mais qui contrastent bien.
Il s’agit en réalité d’un mélange entre tartan et carreau madras
Ces couleurs électriques sont très subtiles, et je ne les ai d’ailleurs pas retrouvées chez d’autres marques.
Ce qui n’est pas un hasard, sachant que Johnstons of Elgin dispose comme on vous l’avait expliqué de plus de 7500 coloris.
La texture
Le tissage est assez indescriptible puisqu’on trouve à la fois un fil en largeur et un fil en diagonal: ce fil en diagonal est d’ailleurs contrastant et permet de rajouter une vraie nuance dans la séparation des couleurs.
Il s’agit en réalité d’un twill assez relâché, qui permet d’aérer l’écharpe et de la rendre relativement légère (alors qu’il y a énormément de matière)
Les finitions
Chacune des franges est tressée et nouée à la main selon la technique du macramé.
Conseils de style
Avec ce genre de dimensions, il s’agit comme vous l’aurez compris d’une pièce plus féminine, idéale pour jouer avec sa silhouette et les proportions.
C’est ce que fait ici notre vidéaste Christelle:
L’écharpe est disponible ici à 219 euros
Conclusion
Je ne vous le cache pas, visiter les usines du plus ancien et plus important producteur de cachemire écossais (une des industries principales du pays tout de même), est une sacrée expérience que je tenais à vous partager en détails (en espérant toutefois ne pas avoir été trop technique).
Johnstons of Elgin cumule comme vous l’aurez compris de nombreux avantages propres à ce statut de premier entrant sur le marché et à une intégration verticale:
– un bon rapport qualité/prix: tout est fabriqué par Johnston, du fil jusque la pièce finie (sauf pour certaines pièces à manches comme le manteau)
– un vaste répertoire: autant en terme de motifs que de couleurs, avec tout de même 223 ans d’expérience
– un mélange de savoirs-faire traditionnels et d’outils ultra-modernes: un bon compromis pour obtenir des résultats artisanaux (le fameux rendu ondulé propre au cachemire de chez Johnstons of Elgin), mais en restant à un tarif accessible grâce à de vrais effets de volume.
On vous recommande vivement de faire un tour sur leur site, les produits les plus accessibles commencent à 99 euros en soldes (une belle sélection parmi les mailles en lambswool).