Eugène Blum et sa femme Alice Lévy ont fondé Ebel, un atelier à La Chaux-de-Fonds, en 1911. L’entreprise a grandi en travaillant en tant que tiers pour des marques célèbres et en fabriquant des concepts innovants en horlogerie, tels que des montres-bracelets pour dames en 1912 et des montres à anneaux avec des cadrans cachés. Cette activité de montres de bijoux a propulsé la croissance de l’entreprise et en 1925, elle a remporté le Grand Prix à l’Exposition internationale des Arts décoratifs et de l’Industrie moderne à Paris pour son design de montre.
En 1929, Charles-Eugène, le fils des fondateurs, a rejoint l’entreprise familiale et a introduit des contrôles de qualité stricts, créé un réseau commercial robuste et attiré des clients tels que Vacheron & Constantin. L’entreprise exporte ses montres à l’international sous différentes marques, notamment aux États-Unis et pour la Royal Air Force britannique. Après la guerre, en 1952, l’entreprise a lancé sa montre Videomatic avec un mouvement automatique qui semble suspendu dans l’espace. En 1970, Pierre-Alain Blum a rejoint l’entreprise et a augmenté son chiffre d’affaires de 30% en un an. En 1977, l’entreprise a lancé la ligne Sport Classique et a commencé à travailler en tant que tiers pour Cartier. En 1994, Ebel a été acheté par Investcorp et en 1999, il entre dans le groupe LVMH. Depuis 2003, Ebel fait partie du groupe Movado.
Parmi les modèles actuels, nous trouvons des modèles pour hommes et pour dames, souvent dotés de la bracelet en acier ondulé qui est devenu une partie intégrante des garde-temps Ebel. La collection Sport Classic est excellente et son nom incarne ses qualités : elle est en effet sportive avec une touche rétro des années 1970 qui la rend significative. La Discovery a un aspect un peu plus rugueux et aventureux. Les modèles de boîtier en bronze sont exceptionnellement beaux. La collection pour dames Brasilia, avec sa forme rectangulaire, et Beluga sont également parfaites pour se lever et briller.