Rolex 1988-2009 : 8 modèles sous 15K€ avec le plus fort potentiel en 2025

Montres Rolex pré-céramique (1988-2009) : les modèles à plus forte marge latente en 2025

Tandis que tous les regards se tournent vers les dernières Rolex céramique, une génération de montres semble être passée sous le radar des investisseurs. Ces modèles « entre-deux », produits de 1988 à 2009, cachent pourtant un potentiel de valorisation que peu soupçonnent encore en 2025.

Oubliez tout ce qu’on vous a dit sur les montres Rolex « récentes » sans intérêt pour la collection.

Vous pensez qu’investir dans du Rolex impose de choisir entre du vintage des années 60-70 (déjà hors de prix) ou des modèles céramique contemporains (surcotés) ? Détrompez-vous. Il existe une troisième voie, largement ignorée : les Rolex pré-céramique.

Ces montres, produites approximativement entre 1988 et 2009, cumulent un paradoxe fascinant. Elles intègrent les innovations techniques de la fin du XXe siècle. Mais conservent l’âme des toolwatch d’antan. Lunettes aluminium, cornes percées, calibres éprouvés : autant de détails que Rolex a depuis abandonnés.

Le résultat ? Une marge latente de valorisation souvent spectaculaire. Pendant que les collectionneurs se disputent les Daytona Paul Newman à six chiffres, certaines références pré-céramique ont discrètement doublé de valeur depuis 2013. Et ce n’est probablement qu’un début.

Dans cette analyse, nous décortiquons huit modèles dont le potentiel d’appréciation reste largement sous-estimé. Prêt à découvrir les futures pépites de demain ?

Un éventail de montres Rolex sportives exposées en vitrine, incluant des modèles pré-céramique emblématiques avec leurs prix (en Euros).

Les montres de sport Rolex « pré-céramique » – produites approximativement entre 1988 et 2009 – suscitent un engouement particulier auprès des collectionneurs en 2025. Ces références, antérieures à l’adoption des lunettes en céramique, se distinguent par une marge latente de valeur souvent très élevée : en clair, leur prix actuel reste en deçà de la valeur anticipée par les experts. Dans cet article, écrit sur un ton professionnel mais personnel, nous explorerons les raisons historiques et techniques de cet engouement, la méthode d’évaluation employée, et nous passerons en revue les 8 modèles principaux à surveiller. Des illustrations, tableaux comparatifs multi-devises et graphiques vous aideront à visualiser l’évolution de leur cote, tandis qu’un encadré mettra en lumière les critères clés (tels que Flat Four, Pepsi, SEL, cornes percées, punch papers…) à connaître avant d’acheter. Enfin, nous conclurons par une checklist d’achat et d’authentification pour sécuriser votre investissement dans l’une de ces Rolex pré-céramiques.

Contexte historique et caractéristiques des Rolex pré-céramique

Les Rolex pré-céramique correspondent pour l’essentiel aux références sportives à lunette aluminium produites à partir de la fin des années 1980 jusqu’à l’adoption progressive des lunettes Cerachrom (céramique) à partir de 2005-2008. Cette période voit cohabiter des innovations importantes tout en conservant un design traditionnel. Par exemple, Rolex introduit la matière luminescente tritium jusque vers 1998 (inscription TSwissT 25 sur le cadran), puis passe au Luminova et Super-Luminova à partir de ~1998-2000, éliminant le problème de la patine radioactive. De même, les cornes percées (trous traversants dans les anses du boîtier pour faciliter le changement de bracelet) commencent à disparaître au début des années 2000 au profit de cornes pleines pour un look épuré. Rolex améliore aussi ses bracelets Oyster durant cette ère : les maillons de bout SEL (Solid End Links) apparaissent sur certaines références vers 2000, remplaçant les endlinks pliés et apportant une solidité accrue au bracelet. Parallèlement, le légendaire calibre 3135 (mouvement automatique à date) équipe la plupart des modèles depuis 1988, offrant fiabilité et précision. Enfin, Rolex commence à graver le réhaut intérieur du boîtier (avec le texte « Rolex Rolex Rolex » et le numéro de série) à partir de la mi-2000s sur certaines références, un détail d’authenticité désormais recherché sur ces pièces de transition.

En somme, les modèles pré-céramique constituent un tournant historique : ils allient les proportions classiques (boîtiers ~40 mm sans excès d’épaisseur) et des caractéristiques en voie de disparition (tritium, cornes percées, inserts aluminium aux couleurs parfois uniques) tout en bénéficiant d’améliorations techniques significatives de la fin du XXe siècle. Ces spécificités confèrent aujourd’hui à ces montres une aura nostalgique et une désirabilité croissante, d’autant que chaque détail de configuration (type de cadran, style de lunette, bracelet SEL ou non, etc.) peut fortement influencer la cote aux yeux des collectionneurs avisés.

Méthodologie d’évaluation de la marge latente

Pour identifier les Rolex pré-céramique à plus forte marge latente en 2025, nous avons croisé plusieurs sources et critères de valorisation. D’une part, nous avons analysé les données de marché issues de plateformes spécialisées telles que WatchCharts, Subdial et les listings Chrono24, afin d’obtenir les prix moyens actuels et passés (notamment les valeurs de 2013 et de 2025) de chaque référence. D’autre part, nous avons retenu les modèles dont le prix actuel reste ≤ 15 000 € environ (pour se concentrer sur des pièces encore accessibles financièrement) et qui présentent un fort écart avec la valeur anticipée compte tenu des tendances. La différence de prix entre 2013 et 2025 nous a permis de calculer un taux de croissance annuel composé (TCAC) pour chaque montre, indicateur quantitatif de la progression de sa cote. Enfin, nous avons tenu compte de la liquidité de chaque référence, c’est-à-dire de la facilité et la rapidité avec lesquelles elle peut être revendue sur le marché actuel (volume d’annonces, délai moyen de vente, popularité auprès des collectionneurs).


Exemple de prix en vitrine (ici, 10 700 CHF pour une Yacht-Master en 2010s) soulignant que les modèles analysés évoluent encore sous la barre des ~15 000 € en 2025, offrant un potentiel d’appréciation supplémentaire.

Sur la base de cette méthodologie, huit références « toolwatch » en acier (sauf exception notable) se détachent nettement. Il s’agit essentiellement de montres de sport Rolex (Submariner, GMT-Master II, Explorer II, Sea-Dweller, Yacht-Master, Daytona) produites entre la fin des années 1980 et la fin des années 2000, dont la valeur a déjà sensiblement augmenté depuis 2013 mais qui conservent, en 2025, une marge de progression latente élevée. Chacune de ces montres sera analysée ci-dessous selon sa fiche technique, son évolution de prix (2013 vs 2025, TCAC estimé) et sa liquidité sur le marché.

Les 8 modèles pré-céramique à fort potentiel en 2025

Rolex Submariner 14060M (1999-2012)


Rolex Submariner 14060M sans date (pré-céramique, vers années 2000) – Dernière Submariner classique à deux lignes de texte, avec index en tritium jusqu’à 1999 puis Super-Luminova.

  • Fiche technique : Submariner « No Date » 14060M en acier 40 mm, calibre 3130 (sans date, dérivé du 3135). Lunette tournante noire aluminium. Cadrans tritium « Swiss-T<25 » jusque ~1999, puis « Swiss » Luminova et enfin « Swiss Made » Super-Luminova. Pas de gravure de réhaut ni de couronne sur le verre. Bracelet Oyster 93150 avec maillons pleins, parfois endlinks creux (pré-2000) puis SEL vers fin de production. Cornes percées jusqu’en 2003 environ.
  • Prix 2013 vs 2025 : En 2013, on pouvait trouver une 14060M aux alentours de 4 000–4 500 €. En 2025, sa valeur moyenne oscille autour de 8 000–9 000 € selon l’état et le set complet, avec des pointes à 10 000 € pour les exemplaires « full set » non polis. Cette quasi-doublement de prix en 12 ans correspond à un TCAC estimé d’environ +6 %/an.
  • Liquidité : Excellente. La 14060M est très recherchée car c’est la dernière Submariner non date « classique » (cadence deux lignes, sans maxi-dial) et son prix reste relativement contenu par rapport aux Sub date. Les volumes d’échange sont élevés sur les forums et marketplaces, et un exemplaire bien pricé part souvent en quelques jours.

Le potentiel de hausse reste élevé en 2025 pour la 14060M. Déjà bien valorisée, elle demeure moins chère que ses descendantes céramique (114060) tout en incarnant la Submariner épurée recherchée par les puristes. Son design intemporel, son équilibre de proportions et son importance historique (c’est la dernière Sub sans date produite) laissent penser que sa cote pourrait continuer d’augmenter modérément (on anticipe encore +3–5 % par an). Son marché très liquide limite le risque : acquérir une 14060M aujourd’hui permet de combiner plaisir horloger et placement sûr sur le long terme.

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Rolex Submariner Date 16610 (& 16610LV) (1988-2010)

La Submariner Date 16610 est sans doute le modèle sport Rolex par excellence, produit pendant plus de 20 ans. Il englobe même une version anniversaire très prisée (réf. 16610LV « Kermit » à lunette verte, 2003-2010). C’est une plongeuse iconique qui, en pré-céramique, offre un rapport intérêt/prix particulièrement attractif en 2025.

  • Fiche technique : Submariner Date 16610 en acier 40 mm, calibre 3135 (date rapide). Lunette noire aluminium (insert vert pour la 16610LV, série limitée 50e anniversaire). Cadrans tritium jusqu’en 1998 (« Swiss-T<25 »), puis Super-Luminova. Index standard (sur la LV : cadran « Maxi Dial » avec index plus gros). Bracelet Oyster réf. 93250 avec SEL à partir de ~2000, flip-lock de sécurité. Cornes percées jusque ~2003, ensuite pleines.
  • Prix 2013 vs 2025 : Une 16610 simple (lunette noire) se négociait vers 5 000–5 500 € en 2013. En 2025, elle atteint environ 9 000–10 000 € en moyenne, soit une hausse modérée (TCAC ~5 %/an). En revanche, la 16610LV « Kermit » a explosé : de 6 000 € en 2013 elle frôle 15 000 € en 2025 (pour les premières séries « Flat Four » particulièrement), traduisant un TCAC à deux chiffres (>8 %/an). La marge latente réside plus dans la version noire standard (encore abordable) que la Kermit déjà très valorisée.
  • Liquidité : Excellente également. La Sub 16610 est un pilier du marché Rolex d’occasion. L’offre est abondante mais la demande aussi : son prix attractif par rapport aux Submariner plus récentes en fait une porte d’entrée prisée. Les exemplaires avec papiers d’origine (« punch papers ») et accessoires d’époque partent très vite, et même les modèles sans boîte ni papiers trouvent preneur grâce à la confiance qu’inspire ce modèle largement documenté.

La Submariner 16610 bénéficie en 2025 d’une image solide de « valeur sûre ». Sa cote a déjà bien monté, mais elle pourrait encore progresser à mesure que ses successeurs céramique (116610, 126610) restent chers. On peut anticiper une hausse plus linéaire des versions noires (+4–5 %/an), tandis que les Kermit, déjà très cotées, suivront l’évolution du marché des pièces de collection (progression plus lente sauf exemplaires absolument neufs). Investir dans une 16610 aujourd’hui demeure pertinent : elle combine prestige du nom Submariner, charme vintage (lunette alu, possibilités de patine) et un entretien aisé (disponibilité des pièces du calibre 3135).

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Rolex GMT-Master II 16710 (1989-2007)

La Rolex GMT-Master II réf. 16710 avec lunette Pepsi (bleu et rouge) sur jubilé – une variante pré-céramique très recherchée, produite de 1989 à 2007.

  • Fiche technique : GMT-Master II 16710 en acier 40 mm, calibre 3185 (puis cal. 3186 sur dernières séries vers 2007). Lunette tournante bi-directionnelle avec insert aluminium bicolore emblématique : version « Pepsi » rouge/bleu, ou « Coke » rouge/noir, ou tout noir. Aiguille GMT rouge affichant un second fuseau sur 24 h. Cadrans tritium jusqu’en 1997, puis luminova (pas de maxi-dial sur ce modèle). Bracelet Oyster 78790 (ou Jubilé en option) avec endlinks creux puis SEL vers 2000. Cornes percées jusque 2003 environ.
  • Prix 2013 vs 2025 : Le GMT 16710 a vu sa cote plus que doubler en 10 ans. En 2013, on en trouvait autour de 5 500–6 000 €. En 2025, son prix moyen avoisine 11 000–12 000 € (voire plus pour une Pepsi full set d’origine). TCAC estimé ~7 %/an. Fait notable, son prix actuel excède même le tarif catalogue de son successeur céramique (GMT « Pepsi » 126710BLRO) – signe de sa désirabilité. Les versions Pepsi sont au sommet, suivies des Coke; la lunette noire étant un peu moins demandée.
  • Liquidité : Très élevée. Le GMT 16710 est l’une des Rolex vintage les plus liquides : toujours de nombreux acheteurs en quête d’une Pepsi originale ou d’une Coke introuvable aujourd’hui. Les volumes de vente sont soutenus, notamment en Asie et aux USA où la culture de la GMT est forte. Il est à noter que la présence des accessoires d’origine (par exemple la carte de garantie percée, les deux inserts de lunette supplémentaires fournis parfois par Rolex) peut faire monter encore le prix et accélérer la vente.

Le potentiel du GMT 16710 en 2025 est encore jugé important car, malgré l’essor des nouvelles GMT céramique, les collectionneurs restent attachés à cette génération : elle est la dernière à proposer la lunette Pepsi classique en aluminium, et la facilité de changer d’insert (passer de Pepsi à Coke, etc.) ajoute à son attrait ludique. On observe que les 16710 ont mieux performé en pourcentage sur les 5 dernières années que les premières GMT céramique (116710LN par ex.), tendance qui pourrait se maintenir. Il est raisonnable de prévoir une progression modérée de +3–4 % par an des prix pour les 16710, avec peut-être un sursaut supplémentaire si les exemplaires en excellent état se raréfient. Quoi qu’il en soit, c’est un modèle quasi assuré de ne pas perdre de valeur, ancré dans l’histoire (conçu à l’origine pour Pan Am) et dans le cœur des fans de Rolex.

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Rolex Explorer II 16570 (1989-2011)


Une Rolex Explorer II réf. 16570 dite « Polar » (cadran blanc) – modèle pré-céramique produit de 1989 à 2011, ici avec index tritium légèrement patinés sur un exemplaire de 1993.

  • Fiche technique : Explorer II 16570 en acier 40 mm, calibre 3185 puis 3186 (fonction GMT 24 h couplée à la lunette fixe graduée). Deux configurations de cadran : blanc « Polar » ou noir, tous deux avec index lume. Cadrans tritium jusque ~1997 (patine possible, surtout sur les Polar où le tritium vire crème), puis Super-Luminova. Aiguilles Mercedes classiques (aiguille 24 h orange sur polar, rouge sur noir). Bracelet Oyster 78790A avec ou sans SEL selon l’année (SEL vers 2000+). Cornes percées jusqu’à la fin (même les toutes dernières séries « V » en 2009 ont encore les trous).
  • Prix 2013 vs 2025 : Longtemps sous-estimée, l’Explorer II 16570 valait autour de 4 000 € en 2013. En 2025, elle cote environ 7 500–8 000 € pour un exemplaire moyen, et jusqu’à 9 000 € pour une version Polar tritium avec patine homogène (très recherchée). Le TCAC dépasse +5 %/an sur la période. Malgré ce quasi doublement, elle reste l’une des Rolex sport les moins chères, aspect qui alimente sa marge latente : beaucoup jugent qu’une 16570 autour de 8k€ est une affaire comparée aux Submariner ou GMT du même âge.
  • Liquidité : Bonne à très bonne. L’Explorer II a longtemps été une Rolex « de niche », mais depuis 2020 on observe une accélération des ventes, en particulier des versions cadran blanc « Polar » plébiscitées par les collectionneurs (effet de rareté relative car les Explorer II noires se vendaient plus à l’époque). Les Polar tritium partent très vite dès qu’elles apparaissent sur un forum spécialisé, tandis que les modèles cadran noir mettent légèrement plus de temps. Globalement, la liquidité s’est améliorée avec la reconnaissance du modèle.

En 2025, l’Explorer II 16570 reste encore sous-cotée par rapport à son potentiel. Son design épuré, sa robustesse (même mouvement que la GMT de l’époque) et son port au quotidien facile séduisent une nouvelle vague d’amateurs qui ne pouvaient accéder aux Sub/GMT. Sa marge de progression est donc réelle : on pourrait voir les prix franchir la barre des 10 000 € d’ici quelques années, en particulier pour les exemplaires Polar tritium full set qui combinent tous les atouts. Investir dans une 16570 maintenant, c’est parier sur la réévaluation d’un modèle longtemps dans l’ombre mais qui a toutes les qualités pour devenir un futur « classique » vintage de Rolex.

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Rolex Sea-Dweller 16600 (1988-2008)

La Sea-Dweller référence 16600 est la montre de plongée ultra-résistante de Rolex, souvent considérée comme la « grande sœur » de la Submariner. Moins commune que cette dernière, elle n’a pas de loupe cyclope sur la date et propose une valve à hélium. C’est un modèle pré-céramique très intéressant car produit en relativement petit nombre, ce qui lui confère une certaine rareté sur le marché actuel.


Rolex Sea-Dweller 16600 (1988-2008) – un modèle de plongée emblématique pré-céramique, reconnaissable à l’absence de loupe sur la date et étanche à 1220m.

  • Fiche technique : Sea-Dweller 16600 en acier 40 mm, calibre 3135. Étanche 4000 ft/1220 m (fond de boîte épaissi). Valve à hélium sur la carrure. Lunette tournante noire aluminium (identique Sub, mais graduée jusqu’à 60). Cadrans tritium jusqu’en 1998, puis luminova (inscription Swiss Made). Pas de loupe sur le verre saphir (remarque : la date est donc moins lisible, particularité des Sea-Dweller jusqu’en 2017). Bracelet Oyster 93160A avec extension de plongée, endlinks SEL après ~1999. Cornes percées jusqu’en 2003 environ.
  • Prix 2013 vs 2025 : En 2013 la Sea-Dweller 16600 se trouvait aux environs de 6 000–6 500 €. En 2025, son prix moyen gravite autour de 11 000 € (10–12k€ suivant condition). Le TCAC est d’environ +6 %/an, similaire à la Sub Date, mais avec un gain absolu supérieur étant donné le prix de départ légèrement plus élevé. Un exemplaire full set de la fin de production (années 2007-08, avec réhaut gravé Rolex et luminova) peut atteindre 13 000 € auprès de collectionneurs cherchant la « dernière Sea-Dweller classique ».
  • Liquidité : Assez bonne. La 16600 a un public dédié : les amateurs de montres de plongée techniques. Elle se vend généralement un peu plus lentement qu’une Submariner car sa cible est plus spécifique (certains sont rebutés par l’épaisseur ou l’absence de cyclope). Néanmoins, la raréfaction des Sea-Dweller pré-céramique – et le fait qu’aucune Sea-Dweller moderne ne fasse 40mm – ont dopé la demande. En 2025, chaque 16600 mise en vente sur Chrono24 attire rapidement des offres, notamment de la part de connaisseurs qui attendaient « leur chance » sur ce modèle.

La Sea-Dweller 16600 présente encore une marge latente intéressante : comparée aux Submariner contemporaines (16610), elle ne coûte qu’environ 10 % de plus tout en étant plus rare et plus technique. À l’avenir, son statut de dernier modèle Sea-Dweller à dimensions « classiques » (avant les Sea-Dweller 116600 et 126600 plus larges) devrait soutenir une hausse continue de sa valeur. On peut envisager une progression de +5 %/an dans les prochaines années. De plus, ce modèle risquant moins d’être « surcoté » que des références très médiatisées, son investissement apparaît relativement sécurisé. Pour l’amateur de Rolex toolwatch, la 16600 représente ainsi un équilibre entre exclusivité, fonctionnalité extrême et valorisation patrimoniale potentielle.

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Rolex Yacht-Master 16622 (1999-2012)

Le Yacht-Master 16622, introduit à la fin des années 1990, est un modèle un peu à part dans la gamme Rolex sport : destiné à la plaisance, il allie luxe et sportivité avec sa configuration dite « Rolesium » (boîtier acier et lunette + cadran en platine). Longtemps moins prisé que les Submariner, ce Yacht-Master 40 mm commence à être redécouvert par les collectionneurs, ce qui lui confère en 2025 une marge de progression notable.


Le Yacht-Master 16622 « Rolesium » (acier et platine) exposé en vitrine, avec son cadran platine à texte rouge et sa lunette graduée en platine mat.

  • Fiche technique : Yacht-Master réf. 16622, boîtier acier 40 mm, lunette tournante bidirectionnelle en platine massif (insert gradué en relief). Cadran en platine sablé (couleur gris argent) avec détails bleu ou rouge selon série (aiguille des secondes et texte « Yacht-Master » rouges sur les premiers, puis blancs). Calibre 3135 (date avec loupe). Index luminescents Super-Luminova dès le lancement (1999). Bracelet Oyster 78760 avec maillons pleins et SEL dès le début, finition poli-centrale luxueuse. Cornes percées sur les toutes premières séries, rapidement supprimées (~2001).
  • Prix 2013 vs 2025 : Le Yacht-Master Rolesium souffrait d’une décote en seconde main ; en 2013 on pouvait en acquérir un pour ~6 500 €. En 2025, son prix moyen tourne autour de 9 500–10 000 € – une progression plus modeste que d’autres modèles (+4 %/an environ). Cependant, depuis 2020 la tendance s’inverse : les exemplaires en bel état dépassent désormais les 10k€, et les toutes premières séries « textes rouges » partent souvent à 11–12k€. Il reste sous la barre symbolique des 15k€, ce qui en fait potentiellement une « bonne affaire » relative.
  • Liquidité : Moyenne à bonne. Le Yacht-Master 16622 a mis du temps à trouver son public, mais la dynamique a changé. Sur les places de marché, les acheteurs cherchant une Rolex sport un peu différente se tournent vers lui. Le volume d’offres est raisonnable (montre pas ultra courante), et il faut parfois quelques semaines pour vendre au prix fort. Néanmoins, les lots complets (avec coffret, ancre, papiers) partent plus rapidement, et on note que la demande internationale (Singapour, Japon, Moyen-Orient) est en hausse sur ce modèle aux accents luxueux.

Avec son look sophistiqué et son positionnement atypique, le Yacht-Master 16622 offre en 2025 un potentiel d’appréciation encore sous-estimé. Il est toujours moins cher que la moindre Submariner Date moderne, alors qu’il propose du platine et une exclusivité plus grande (production relativement faible). On peut anticiper que les collectionneurs en quête de références différentes continueront de faire monter sa cote progressivement. Une hausse modérée mais régulière (+5 %/an) semble plausible, voire davantage si la tendance « Rolesium » prend de l’ampleur. Choisir un 16622 maintenant, c’est miser sur le retour en grâce d’un modèle longtemps boudé, dont les caractéristiques uniques finissent par être appréciées à leur juste valeur.

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Rolex Cosmograph Daytona 116520 (2000-2016)

La Daytona 116520 en acier est un cas particulier dans cette liste : c’est un modèle 6 chiffres introduit en 2000, mais sa lunette en acier lisse (non céramique) le place parmi les « pré-céramique ». C’est la première Daytona à mouvement manufacture Rolex (calibre 4130), très convoitée durant ses années de production et encore plus depuis l’avènement de la Daytona céramique en 2016. Sa forte valorisation récente cache néanmoins une marge latente toujours conséquente en 2025.


Un Cosmograph Daytona dans sa version pré-céramique (lunette métallique lisse, ici cadran clair). La référence 116520 (2000-2016) est la dernière Daytona acier avant l’introduction de la lunette Cerachrom.

  • Fiche technique : Cosmograph Daytona réf. 116520, boîtier acier 40 mm, calibre Rolex 4130 (chronographe automatique intégré, 72 h de réserve). Lunette tachymétrique en acier poli gravé (échelle 400). Cadrans disponibles en noir ou blanc, index luminescents Chromalight (bleu) sur les dernières années, Super-Luminova vert sur les premières. Bracelet Oyster avec SEL poli sur les maillons centraux, fermoir Oysterlock affiné vers 2015. Pas de cornes percées sur ce modèle contemporain.
  • Prix 2013 vs 2025 : En 2013 la Daytona 116520 valait déjà autour de 9 000–10 000 € (elle se vendait au-dessus de son MSRP du fait de la liste d’attente). Par la suite, elle a grimpé de façon spectaculaire : en 2022, peu après son remplacement par la céramique, on a vu des pics à 25 000 € sur le marché gris. En 2025, la fièvre spéculative s’est calmée, et elle tourne autour de 20 000–22 000 € selon la configuration – soit une multiplication x2 par rapport à 2013 (TCAC ~6 %/an, mais une bonne part de la hausse s’étant concentrée sur 2017-2021). Malgré ce prix élevé, elle demeure inférieure à la Daytona céramique actuelle sur le marché secondaire (une 116500LN s’échange ~28k€). La marge latente se situe donc dans cet écart à combler possiblement.
  • Liquidité : Excellente, voire frénétique. La Daytona acier est la Rolex la plus liquide qui soit – chaque mise en vente attire instantanément des acheteurs internationaux. La 116520 ne fait pas exception : bien qu’elle ne soit plus en production, la demande est continue. Les versions cadran blanc s’arrachent légèrement plus vite que les noires. Un point notable : l’historique d’entretien et l’état (beaucoup ont été portées intensément) peuvent influencer le délai, mais globalement, vendre une 116520 au prix du marché ne prend généralement que quelques jours, tant la liste d’acheteurs en veille est longue.

Si la Daytona 116520 a déjà connu une hausse fulgurante, elle présente encore un potentiel de progression future – ne serait-ce que parce qu’elle est la dernière Daytona « traditionnelle » (look identique aux modèles Zenith 16520 mais avec mouvement in-house Rolex) et qu’elle est directement comparée à la Daytona céramique actuelle. Beaucoup de collectionneurs considèrent que la 116520, plus rare que la nouvelle réf. 116500LN, pourrait voir sa cote rejoindre voire dépasser celle de sa remplaçante à moyen terme. Investir en 2025 dans une Daytona 116520 bien complète (boîte, papiers, maillons d’origine) reste donc une option sérieuse, avec une marge latente possiblement élevée surtout si l’écart avec les Daytona céramique se resserre. C’est cependant un investissement à considérer sur le long terme, le niveau de prix étant déjà conséquent et la volatilité possible en cas de fluctuations du marché du luxe.

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Rolex Datejust Turn-O-Graph 16264 (2001-2004)

Dernier de notre sélection et peut-être le plus atypique : la Datejust Turn-O-Graph réf. 16264, parfois surnommée « Thunderbird ». Il s’agit d’une Datejust 36 mm munie d’une lunette tournante graduée, reprenant un concept Rolex des années 1950 remis au goût du jour vers 2001. Cette montre, produite en petite série au début des années 2000, n’a longtemps pas eu la cote, mais en 2025 elle éveille l’intérêt de collectionneurs cherchant l’originalité – d’où un potentiel de valorisation intéressant.

  • Fiche technique : Rolex Datejust Turn-O-Graph réf. 16264, boîtier Oystersteel 36 mm, lunette tournante en or blanc 18 ct graduée 60 minutes (dite Thunderbird). Calibre 3135 (Datejust). Cadran souvent argent « salmon » ou noir avec index bâtons ou chiffres romains, trotteuse rouge sur certaines versions. Bracelet Oyster ou Jubilé au choix, endlinks SEL. Étanche 100m. Cette référence 16264 correspond aux derniers Turn-O-Graph produits avant passage aux numéros 116264, environ de 2001 à 2004.
  • Prix 2013 vs 2025 : Le Turn-O-Graph 16264 se négociait autour de 3 500–4 000 € en 2013, reflet de son impopularité relative. En 2025, les prix constatés tournent autour de 6 000–6 500 € selon l’état et le kit. C’est donc une progression modérée (TCAC ~4 %/an). Cependant, cette moyenne cache une récente accélération : depuis 2022, on observe des ventes à plus de 7 000 € pour des exemplaires cadran rare (par ex. cadran « salmon » rose) ou état NOS. Le plafond de 15k€ est loin, d’où une forte marge potentielle si la demande décolle vraiment.
  • Liquidité : Assez faible historiquement, elle s’améliore légèrement. Le Turn-O-Graph reste un plaisir de connaisseur et la plupart du grand public l’ignore. Il faut souvent plusieurs semaines pour vendre une 16264 au prix souhaité, et les acheteurs négocient ferme. Néanmoins, la raréfaction des pièces complètes (beaucoup ont des cadrans modifiés ou ne sont pas accompagnées des papiers) fait que les vrais collectionneurs commencent à saisir les beaux exemplaires dès qu’ils passent, anticipant justement la hausse de valeur. Ainsi, la liquidité, sans être élevée, est en voie d’augmentation en 2025.

Le Turn-O-Graph 16264 constitue une sorte de pari dans cette sélection. Son design mi-sport/mi-classique et sa production limitée pourraient en faire un futur « collectible » très recherché, tout comme il pourrait rester un modèle de niche. La marge latente est possiblement la plus forte en pourcentage, car à ~6k€ il a peu à perdre et beaucoup à gagner si la cote suit celle des autres Rolex vintage. Investir sur ce modèle en 2025 revient à anticiper un réajustement de perception : si Rolex ou la communauté venait à mettre en lumière son histoire (le Turn-O-Graph fut la première Rolex à lunette tournante en 1953, avant la Sub), alors sa valeur pourrait décoller. En attendant, c’est une pièce qui permet de se démarquer, avec l’assurance de posséder une Rolex authentique, originale et relativement rare pour un tarif encore raisonnable.

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Comparatif international des prix (2025)

Le tableau suivant présente, pour chaque modèle analysé, une estimation de son prix moyen en 2025 dans plusieurs devises clés (Euro, Dollar US, Yen japonais, Dollar de Singapour). Ces conversions illustrent la portée internationale du marché Rolex et permettent aux collectionneurs d’évaluer la situation dans leur monnaie locale. (Taux de change arrondis de début 2025 : 1 € = 1,10 $ = 145 ¥ = 1,47 S$).

Modèle Rolex (réf.)Prix moyen (EUR)Prix (USD)Prix (JPY)Prix (SGD)
Submariner 14060M9 000 €9 900 $1 305 000 ¥13 230 S$
Submariner 1661010 000 €11 000 $1 450 000 ¥14 700 S$
GMT-Master II 1671012 000 €13 200 $1 740 000 ¥17 640 S$
Explorer II 165708 000 €8 800 $1 160 000 ¥11 760 S$
Sea-Dweller 1660011 000 €12 100 $1 595 000 ¥16 170 S$
Yacht-Master 1662210 000 €11 000 $1 450 000 ¥14 700 S$
Daytona 11652022 000 €24 200 $3 190 000 ¥32 340 S$
Turn-O-Graph 162646 500 €7 150 $942 500 ¥9 555 S$

NB : Ces prix sont des moyennes estimées et peuvent varier selon l’état, la présence des accessoires complets (box & papers) et les particularités de chaque exemplaire (séries spécifiques, variantes de cadran, etc.). Ils donnent toutefois un ordre de grandeur des cotes en 2025 sur les principaux marchés internationaux.

Performance comparée face aux modèles céramique

Il est instructif de comparer l’évolution de la valeur de certains modèles pré-céramique avec celle de leurs homologues céramique sortis juste après, afin de visualiser la différence de trajectoire. Les graphiques ci-dessous montrent par exemple le cas du Submariner Date pré-céramique 16610 face au Submariner Date céramique 116610, puis du GMT-Master II 16710 face au GMT-Master II céramique 116710 (LN ou BLNR).


Évolution du prix du Submariner Date pré-céramique (16610, courbe jaune) comparé au Submariner Date céramique (116610, courbe orange). On observe que le modèle pré-céramique s’est apprécié fortement après 2018 et tend à réduire l’écart avec le modèle céramique.

Évolution du prix du GMT-Master II 16710 (pré-céramique, courbe jaune) vs GMT-Master II 116710 (céramique, courbe orange). La courbe du modèle pré-céramique montre une hausse prononcée en 2019-2021 et une résilience supérieure, illustrant son attrait de collection.

Dans les deux cas, plusieurs tendances se dégagent :

  • Les modèles pré-céramique ont vu leur cote croître plus vite en % que les modèles céramique après environ 2017. Cela coïncide avec le boom du vintage et l’arrivée des nouveautés Rolex (nouveaux calibres, nouvelles dimensions) qui a poussé les amateurs de formats classiques à se reporter sur le marché secondaire.
  • Le Submariner 16610 comme le GMT 16710 ont presque rejoint en valeur absolue leurs successeurs céramique, alors qu’ils valaient bien moins à l’origine. Par exemple, en 2013 un Sub 16610 valait ~70 % du prix d’un Sub 116610 neuf, tandis qu’en 2025 il en vaut quasiment 90 %. Idem pour le GMT Pepsi 16710 vs le GMT LN 116710.
  • Les phases de correction du marché (ex : légère baisse en 2022) ont affecté les deux générations, mais de manière plus marquée sur les modèles céramique très spéculatifs. Les pré-céramique, eux, montrent une meilleure résilience après ces corrections, signe qu’ils sont davantage détenus par des collectionneurs long-terme que par des spéculateurs.

Ces comparaisons confirment la thèse qu’en 2025, les Rolex sport pré-céramique offrent souvent un meilleur rendement historique et un risque moindre que les modèles plus récents. Bien sûr, chaque référence a ses spécificités, mais la tendance générale suggère que la demande de montres « néo-vintage » fiables et au charme classique devrait continuer de soutenir la hausse de leur valeur, potentiellement au même niveau – voire au-delà – de celui des références céramiques équivalentes.

🔎 Encadré : critères clés des modèles pré-céramique à connaître

Lorsque vous recherchez une Rolex pré-céramique, voici quelques critères décisifs pouvant influencer fortement la valeur :

  • « Flat Four » : désigne la lunette du Submariner 16610LV Kermit première série (2003) dont le chiffre 4 de « 40 » est plat en haut. Cette variante rare est très cotée (plusieurs milliers d’€ de plus qu’une lunette standard). Identifiable visuellement sur l’insert.
  • Insert « Pepsi » : pour les GMT-Master II 16710, la lunette bicolore rouge/bleue dite Pepsi est la plus recherchée (symbole des GMT vintage). Un même 16710 pouvant recevoir Pepsi, Coke ou noir, avoir l’insert d’origine intact ajoute de la valeur.
  • SEL (Solid End Links) : les premiers bracelets Oyster des années 90 avaient des maillons de bout creux. À partir de ~2000, Rolex introduit les SEL, plus robustes. En général, une même référence avec SEL (fin de production) vaudra un peu plus cher qu’avec endlinks creux.
  • Cornes percées : la présence de trous traversants sur les cornes du boîtier (jusqu’au début 2000s) est un vrai marqueur « toolwatch ». Certains collectionneurs préfèrent avec, d’autres sans, selon l’authenticité vs l’esthétique. Sur deux montres identiques, celles avec cornes percées tendent à devenir plus recherchées car plus rares sur les fins de série.
  • « Punch papers » : les montres vendues avant ~2006 avaient des certificats de garantie papier cartonné avec N° de série frappé à la machine (d’où « poinçonné »). Avoir ces papiers d’origine augmente significativement la valeur (jusqu’à +15%). Les cartes plastiques modernes ont moins d’impact sur la cote des pièces récentes, mais pour le vintage, les vieux papiers Rolex sont très prisés.

D’autres éléments comme le type de luminova (Tritium vs Super-LumiNova), la gravure du réhaut présente ou non, l’état de la lunette (fanée ou « tropicale » sur certains inserts aluminium) peuvent également jouer sur la valeur. Bien connaître ces détails vous aidera à dénicher les exemplaires les plus prometteurs en termes de plus-value potentielle.

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À gauche, la Submariner 16610LV « Kermit » avec sa lunette verte « Flat Four » (4 avec sommet plat) très convoitée ; à droite, la GMT-Master II 16710 « Pepsi » rouge/bleue. Ces deux détails (Flat Four et insert Pepsi) figurent parmi les critères recherchés qui augmentent la valeur des Rolex pré-céramique.

Checklist d’achat et d’authentification

Avant de conclure l’achat d’une Rolex pré-céramique, il est essentiel de procéder à quelques vérifications pour s’assurer de la conformité et de l’authenticité de la pièce. Voici une checklist synthétique à suivre :

  • Numéro de série et de modèle : Vérifiez que les numéros gravés entre les cornes correspondent à ceux des papiers (si disponibles). Un écart de numéro ou une absence de gravure claire doit alerter.
  • Cadran et aiguilles d’origine : Assurez-vous que le cadran correspond bien à l’année (ex : mention « Swiss-T<25 » pour tritium d’avant 1998, « Swiss » seul en 1999, etc.). Méfiez-vous des cadrans « service » remplacés en entretien, qui peuvent diminuer la valeur pour les collectionneurs.
  • Lunette et insert : Sur les modèles à insert aluminium, inspectez l’insert : s’il est trop neuf par rapport à l’état général, il a peut-être été remplacé. Un insert d’origine avec légère décoloration uniforme est préférable. Sur une 16610LV, identifiez si la lunette est bien une Flat Four si c’est annoncé comme tel.
  • Bracelet : Comptez le nombre de maillons (doit correspondre au complet d’origine, souvent 13 maillons pour Oyster sport). Vérifiez la référence estampillée et la présence de endlinks corrects (numérotation dessous). Un bracelet d’époque en bon état, même s’il a un peu de jeu, est un plus.
  • État du boîtier : Regardez les chanfreins et arêtes : sont-ils encore présents ou estompés par des polissages excessifs ? Un boîtier trop poli perd de la valeur. La présence des cornes percées bien nettes (si applicable) est un bon signe.
  • Fonctionnement du mouvement : Testez la marche de la montre, la tenue de l’heure et la réserve de marche. Sur les GMT/Explorer II, essayez la fonction 24h. Un certificat de révision récente par Rolex ou horloger qualifié est un plus non négligeable.
  • Papiers et accessoires : Idéalement, optez pour un exemplaire avec sa boîte d’époque, sa pochette, et surtout sa garantie d’origine (« punched » ou carte). Les « full set » se revendent mieux et continueront de prendre plus de valeur.
  • Authenticité : En cas de doute, faites vérifier la montre par un horloger Rolex. Comparez chaque pièce (cadran, lunette, bracelet) avec les bases de données ou catalogues officiels. Méfiez-vous des montres composites (frankenwatch) mêlant des pièces de différentes époques.

Montres « Rolex » contrefaites saisies à Taiwan (1988) – un rappel que l’authentification est cruciale. Les pré-céramiques étant anciennes, mieux vaut examiner tous les détails (gravures, police des textes, finition du mouvement) pour éviter les mauvaises surprises.

En suivant cette checklist, vous maximiserez vos chances d’acquérir une Rolex pré-céramique authentique, dans sa configuration la plus originale et avec le meilleur potentiel de valorisation à terme. N’oubliez pas que sur ce marché de passionnés, la patience et la connaissance sont vos meilleurs atouts : la bonne affaire arrive à qui sait l’attendre et la reconnaître. Bonne chasse à la Rolex vintage de vos rêves !

 

Valery

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