Les montres Citizen automatiques pour homme offrent un équilibre unique entre innovation japonaise et héritage horloger. Ce guide ultra-complet (3000-5000 mots) vous présente les modèles phares de Citizen à mouvement mécanique, avec un ton engageant et accessible. Que vous soyez passionné d’histoire horlogère, en quête de la montre idéale ou simple curieux, découvrez comment Citizen a su évoluer et proposer certaines des meilleures montres automatiques pour homme du marché.
Sommaire
1. Introduction & Historique de Citizen
Fondée en 1918 à Tokyo, Citizen s’est imposée comme l’une des références incontournables de l’horlogerie japonaise: son nom, signifiant « citoyen » en anglais, reflète la philosophie de la marque : concevoir des montres innovantes et accessibles à tous. Au fil du XXe siècle, Citizen a été pionnière dans de nombreuses technologies – du premier calibre électromécanique à l’invention de l’Eco-Drive (mouvement à énergie solaire) en 1976.

. Si la marque est mondialement connue pour ses montres à quartz et ses mouvements solaires ultra-fiables, elle n’en a pas pour autant délaissé l’horlogerie mécanique traditionnelle.
En effet, dès les années 1920, Citizen produisait des montres mécaniques, et dans les décennies suivantes elle a affiné son savoir-faire. L’acquisition du fabricant de mouvements Miyota (aujourd’hui filiale de Citizen) a permis à la marque de maîtriser complètement la production de calibres automatiques de qualité. Citizen a ainsi pu développer des mouvements robustes et précis, utilisés non seulement dans ses propres modèles, mais aussi par de nombreuses autres marques horlogères. Après la révolution du quartz, Citizen a graduellement relancé ses gammes automatiques pour répondre à l’engouement des passionnés cherchant le charme et la longévité d’une montre mécanique.
Contrairement à certaines idées reçues, Citizen n’a pas pour seule vocation de fournir des montres d’entrée de gamme. Au travers de ses collections automatiques, la marque poursuit plusieurs objectifs : proposer des garde-temps robustes capables de durer des décennies, offrir un design soigné et une grande précision, tout en maintenant un excellent rapport qualité-prix. Des modèles vintage emblématiques aux créations modernes haut de gamme, Citizen démontre qu’une montre automatique peut être à la fois innovante, fiable et abordable
Dans la section suivante, nous analyserons les principales collections automatiques de Citizen, témoins de l’évolution de la marque et de ses ambitions.
2. Analyse des principales gammes Citizen automatiques
Citizen propose aujourd’hui plusieurs gammes phares de montres automatiques, chacune avec son identité et son public cible. Voici un tour d’horizon des collections à connaître :
a. Promaster : l’esprit d’aventure
La collection Promaster incarne l’ADN sportif de Citizen. Lancée en 1989, elle regroupe des montres conçues pour les environnements extrêmes – mer, terre, air. Dans cette gamme, on trouve notamment des montres de plongée automatiques robustes (comme les célèbres divers Promaster) et des modèles de type « field watch » ou pilot. Les Promaster automatiques se distinguent par leur construction à toute épreuve (acier ou titane, couronne vissée, étanchéité souvent 200 m), conforme aux normes ISO de plongée pour certains modèles.

L’objectif est clair : fournir aux aventuriers une montre mécanique fiable, capable de résister aux rigueurs de leurs expéditions, le tout à un tarif compétitif par rapport aux concurrents suisses.
Positionnement – Sur le segment des montres de plongée automatiques accessibles, Citizen Promaster est en concurrence directe avec Seiko (gamme Prospex) et Orient (gamme Kamasu, etc.). Citizen se démarque en proposant des matériaux innovants comme le Super Titanium (titane durci maison) pour plus de légèreté et de résistance aux rayures, ainsi que des mouvements dotés de fonctions pratiques (par exemple la fonction stop-seconde et le remontage manuel qu’on ne trouvait pas toujours sur les anciens calibres).

Evolution – Un modèle iconique illustre cette gamme : la Citizen Promaster NY0040, lancée dans les années 1990 pour la marine italienne. Avec sa couronne à 8h distinctive et son mouvement automatique robuste, la NY0040 a acquis une aura culte chez les plongeurs amateurs.


Citizen a fait évoluer ses Promaster automatiques en 2022 en introduisant la série Mechanical Diver 200m (voir plus loin la « Fujitsubo »), signe de la volonté de la marque de rester à la pointe sur le segment des plongeuses mécaniques.

Windup watches
b. Series 8 : le renouveau haut de gamme
Lancée en 2020, la Citizen Series 8 marque le retour de Citizen sur le terrain des montres mécaniques de milieu/haut de gamme. L’idée derrière la Series 8 était de créer des montres contemporaines avec des designs « tendance » et des caractéristiques techniques avancées (comme l’anti-magnétisme) pour un usage quotidien . Les modèles de la Series 8 – déclinés en sous-familles 870, 830 et 831 – arborent un style sport chic légèrement inspiré des années 1970, avec des boîtiers anguleux aux facettes polies/brossées et des bracelets intégrés ou quasi-intégrés.

On y retrouve une touche d’originalité « japonaise » dans le design, qui leur confère une identité propre sur un marché dominé par les icônes suisses.
Positionnement – La Series 8 se positionne face à des montres comme la Tissot PRX Powermatic ou certaines Seiko Presage Prestige, en offrant une qualité de fabrication impressionnante (boîte finement ouvragée, cadrans travaillés) et des spécifications techniques solides.
Par exemple, les calibres maison (séries 0950 et 9054) offrent 50h de réserve de marche, une haute résistance magnétique (16,000 A/m) et une précision annoncée autour de -5/+10 sec/jour – des chiffres dignes de mouvements suisses de chronomètre. La Series 8 vise donc l’amateur averti à la recherche d’une montre élégante, originale et performante, sans aller jusqu’au prix d’une Omega ou d’une Rolex.
Évolution – Citizen a d’abord sorti les Series 8 au Japon avant de les proposer à l’international, signe de l’ambition globale de la marque sur ce segment. On trouve des modèles à cadran partiellement squelette (référence 870), à motif texturé très travaillé (830) ou plus sobres avec trois aiguilles + date (831).

Cette diversité témoigne de la volonté de Citizen de démontrer son savoir-faire horloger dans le domaine mécanique haut de gamme, après des années centrées sur le quartz.


La Series 8 est ainsi perçue comme le fer de lance du renouveau mécanique chez Citizen.
c. Tsuyosa : la touche vintage-fashion

Tsuyosa (qui signifie « force » en japonais) est l’une des collections automatiques les plus en vue de Citizen depuis son lancement en 2022. Avec son boîtier de 40 mm aux lignes douces et son bracelet acier intégré, la Citizen Tsuyosa rappelle l’esthétique des montres sport-chic des années 70. Elle se décline en plusieurs coloris de cadran très tendance (jaune vif, vert, bleu turquoise, noir, etc.), ce qui lui donne un côté fun et moderne. Citizen a clairement visé un public jeune et urbain avec la Tsuyosa, en proposant une montre mécanique stylée, polyvalente et surtout très abordable (aux alentours de 300 €).
Positionnement Sur le segment des montres « sportives habillées » accessibles, la Tsuyosa se confronte notamment à la Tissot PRX Powermatic (célèbre alternative suisse) ou aux Seiko 5 Sports Style. Et la Citizen n’a pas à rougir : son mouvement automatique à remontage manuel et stop-seconde (calibre Miyota série 8210) est éprouvé, elle est dotée d’un verre saphir (chose rare à ce niveau de prix, souvent les concurrents ont du verre minéral), et sa finition générale est jugée très satisfaisante par les propriétaires.
Sur Reddit, un utilisateur possédant la version cadran jaune souligne que la Tsuyosa est « jolie, confortable au poignet et d’un excellent rapport qualité-prix », avec un mouvement fiable de plus de 40h de réserve de marche, un cadran soleillé magnifique et un bracelet « qui sans être incroyable, fait le job sans arracher les poils ».
Un autre ajoute qu’il est « surpris d’y trouver un verre saphir, un must selon lui, devenu rare dans cette gamme de prix »
Différenciation – La force de la Tsuyosa est donc d’offrir pour ~300€ un look « luxueux » inspiré des Rolex Oyster Perpetual ou Day-Date (index bâtons, cadran coloré à effet soleillé et guichet date avec loupe cyclope à 3h) sans tomber dans la copie conforme, le tout avec la qualité japonaise.
Plusieurs avis d’utilisateurs notent que la Tsuyosa « coche énormément de cases » pour son prix (automatique, fond transparent, saphir, design soigné).
Bien sûr, elle n’est pas parfaite : la couronne assez petite n’est pas très pratique à manipuler, et le luminescent est quasiment inexistant – « mieux vaut accepter qu’il n’y en a presque pas et on sera plus heureux » plaisante un propriétaire.
Malgré ces détails, la Tsuyosa s’est imposée comme un best-seller, souvent comparée très favorablement à la PRX de Tissot qu’elle « surpasse en charme » aux yeux de certains.
Public cible – La Citizen Tsuyosa vise tant l’amateur de montres vintage à budget limité que le néophyte cherchant une première « vraie montre » automatique distinctive. Son storytelling est moins lié à l’histoire de Citizen (comme peut l’être la Promaster ou la Bullhead) qu’à une envie actuelle du marché : le retour des montres sportives rétro. Et de ce côté, Citizen a vu juste, en proposant des couleurs vives et un nom japonais authentique qui parle aux collectionneurs. En somme, la Tsuyosa symbolise la capacité de Citizen à allier patrimoine et tendances modernes.
d. Autres collections et modèles notables
Outre les gammes évoquées, Citizen possède d’autres modèles automatiques dignes d’intérêt :
- Citizen « Signature Collection » : série de montres automatiques milieu de gamme (non distribuée partout) avec une qualité de finition supérieure et souvent des complications (phase de lune, réserve de marche). Par exemple, la Signature Grand Classic NJ orne un cadran guilloché très élégant et vise à concurrencer les suisses sur le terrain des montres habillées.

- Montres vintage “Challenge Timer” : dans les années 1970, Citizen a produit plusieurs chronographes automatiques surnommés Challenge Timer, dont la célèbre « Bullhead » (voir plus loin) ou des modèles de plongée chronographes. Ces pièces vintages sont recherchées des collectionneurs pour leur design d’époque et leur mouvement Flyback innovant.

- Collections régionales : Citizen propose certaines gammes automatiques exclusivement sur certains marchés (Japon, Asie). Par exemple, la ligne Attesa ou The Citizen au Japon comprend des montres mécaniques haut de gamme (souvent en tirages limités) qui n’arrivent pas toujours jusqu’en Europe. Les passionnés n’hésitent pas à les importer pour bénéficier de calibres spéciaux ou de designs inédits.

Dans la prochaine section, nous allons passer en revue une sélection concrète de modèles – anciens ou récents – qui incarnent le mieux le savoir-faire de Citizen en matière de montres automatiques pour homme. Storytelling, innovations, comparaisons et avis d’utilisateurs au programme !
3. Sélection des meilleures montres Citizen automatiques
Voici notre sélection des meilleures montres automatiques Citizen pour homme. Chaque modèle est présenté avec son contexte, ses points forts, une comparaison avec la concurrence, des avis d’utilisateurs et des suggestions d’images pour l’illustrer. Du diver de légende à la nouveauté design, il y en a pour tous les goûts.
① Citizen Promaster Mechanical Diver 200m « Fujitsubo » (NB6021-17E)

Commençons par l’une des sorties les plus marquantes de 2022 chez Citizen : la Promaster Mechanical Diver 200m référence NB6021-17E, surnommée « Fujitsubo » (barnacle en japonais, ou « balane » en français). Cette montre de plongée automatique rend hommage à la « Challenge Timer » de 1977, première plongeuse Citizen à avoir défié les abysses. La Fujitsubo reprend le design général du modèle vintage (boîtier rond de 41 mm, index carrés épais, lunette unidirectionnelle à gros chiffres) tout en l’actualisant. Son boîtier est en Super Titanium™ avec revêtement Duratect, ce qui le rend ultra-léger et résistant aux rayures . Elle est étanche à 200 m (20 ATM) avec couronne et fond vissés, conforme aux normes ISO. Son cadran noir affiche fièrement la mention « Diver’s 200m » et « Titanium », et offre une lisibilité exemplaire grâce à un fort contraste et un luminescent généreux.
La Promaster Fujitsubo embarque le tout nouveau calibre automatique Citizen 9051, un mouvement 24 rubis fonctionnant à 28 800 alt/h (4 Hz) et offrant environ 42 heures de réserve de marche.
Ce calibre présente la particularité d’être hautement résistant aux champs magnétiques (jusqu’à 16 000 A/m) , un atout pour une montre outil souvent utilisée en milieu marin (instruments de navigation, boussoles, etc.). Côté précision, Citizen annonce -10/+20 sec/jour, ce qui est très correct pour un garde-temps de plongée automatique. Les utilisateurs confirment d’ailleurs que la tenue de l’heure est au rendez-vous – certains rapportent même des dérives infimes de l’ordre de quelques secondes par semaine.
Storytelling – Ce modèle incarne le retour de Citizen sur le devant de la scène des plongeuses mécaniques. Il puise son nom « Fujitsubo » du surnom japonais donné à la Challenge Timer de 1977 (retrouvée incrustée de balanes après avoir passé des mois en mer suite à un test extrême). La montre raconte donc l’histoire de l’expertise de Citizen en plongée, depuis les tests fous des années 70 jusqu’à la maîtrise du titane aujourd’hui. C’est aussi la première Promaster automatique en titane depuis longtemps, symbolisant le mariage de la tradition (mécanique) et de l’innovation (titane durci, nouvelle techno anti-magnétique).

Comparaison – Face aux concurrentes, la Fujitsubo se positionne très bien. Par rapport à une Seiko SPB143 (autre plongeuse néo-vintage 40,5 mm), la Citizen offre le titane (donc un poids plume de ~90g bracelet compris, moitié de la Seiko en acier) et un prix inférieur. Par rapport à une Orient Kamasu (dans une gamme de prix plus basse), elle justifie l’écart par des matériaux plus nobles et une meilleure précision. Certains la comparent également aux Seiko « Samurai » ou « Turtle » contemporaines : la Citizen a pour elle sa finesse (seulement 12,3 mm d’épaisseur environ, notablement plus fine que les Seiko), ce qui la rend très confortable au quotidien. En somme, la Fujitsubo cible aussi bien l’amateur de plongée souhaitant une toolwatch légère et performante, que le collectionneur appréciant un beau garde-temps historique réédité.
Avis d’utilisateurs – Les retours des premiers propriétaires sont enthousiastes. Sur les forums, beaucoup saluent « la qualité perçue incroyable pour le prix » (aux alentours de 700€). La finition du boîtier titane brossé est jugée excellente, et la lunette tournante crantée fermement. Un plongeur sur WatchUseek note que « la lisibilité sous l’eau est exemplaire, surpassant certaines Swiss Made plus chères » grâce aux larges index et au lumineux. Sur Reddit, un utilisateur se réjouit que la montre soit « relativement petite pour une plongeuse », convenant même aux poignets fins (la carrure compacte la fait paraître plus petite qu’une Seiko de diamètre équivalent). En négatif, quelques-uns mentionnent une action de lunette un peu dure au début (les clics serrés demandent de la poigne, mais sans jeu excessif), et le bracelet d’origine en polyuréthane qui, bien que très qualitatif, est moins apprécié qu’un éventuel bracelet titane. D’ailleurs, Citizen propose une version NB6021-68L cadran bleu livrée sur bracelet titane – de nombreux propriétaires de la version noire NB6021-17E ont acheté séparément le bracelet titane pour un look tout-métal.

Pour qui ? La Promaster Mechanical Diver Fujitsubo s’adresse à l’homme sportif ou amateur de montres toolwatch, cherchant une automatique sérieuse pour la plongée ou la natation, sans sacrifier le confort. Son style néo-rétro plaira aussi aux collectionneurs qui voient en elle une alternative plus rare aux Semporna de Seiko. Enfin, son poids plume en fait une excellente option de montre de voyage ou d’usage quotidien pour ceux qui trouvent les plongeuses acier trop lourdes.
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② Citizen Tsuyosa Sport Automatic (NJ0150)

En l’espace de quelques mois, la Citizen Tsuyosa est passée du statut de nouveauté à celui de véritable phénomène dans la communauté horlogère. Ce modèle automatique de 40 mm, lancé mi-2022, a immédiatement séduit par son style inspiré des montres de luxe sportives des seventies, réinterprété à la sauce Citizen. Son boîtier en acier aux formes douces intègre naturellement un bracelet à maillons multiples, lui donnant un look « intégré » très tendance. Mais le plus accrocheur, ce sont ses cadrans : Citizen a osé des couleurs vives comme le jaune citron, le bleu turquoise ou le vert, aux côtés de classiques noir ou bleu roi. Cette palette pop, rarissime sur des montres à moins de 300 €, lui confère une identité fun et branchée qui a tapé dans l’œil des amateurs.
Contexte et histoire – La Tsuyosa n’est pas une réédition historique, c’est une création originale conçue pour répondre à la demande actuelle du marché pour des montres « style vintage » abordables. Citizen a toutefois puisé dans son patrimoine pour lui donner un nom japonais authentique (Tsuyosa signifie « force »), soulignant l’esprit dynamique du modèle. Bien qu’elle ne soit pas directement tirée d’un ancêtre Citizen, on peut y voir un clin d’œil lointain aux Citizen des années 70 (comme certaines Citizen 8110 « Challenge Timer » sans chrono, avec leur guichet jour-date à 3h). La présence d’une loupe (cyclope) sur la date à 3h est aussi un trait vintage assumé, évoquant les Rolex Day-Date – un modèle de prestige que Citizen avait d’ailleurs « démocratisé » dans les années 1970 par des hommages (les Citizen Homer Date). La Tsuyosa actualise donc cet héritage de « luxe abordable » à la sauce 2020s.

Caractéristiques techniques – Sous le capot, la Tsuyosa embarque le calibre Miyota 8210 (Citizen 8210) automatique 3 aiguilles + date, tournant à 21 600 alt/h pour une réserve de marche d’environ 40 heures. Il s’agit d’un mouvement éprouvé, connu pour sa robustesse. Citizen l’a ici ajusté avec stop-seconde (hacking) et remontage manuel, deux fonctions qui manquaient parfois sur les anciennes Citizen. Le fond de boîte est transparent, permettant d’observer la masse oscillante dorée signée Citizen. Autre surprise de taille pour une montre à ce prix : le verre saphir protège le cadran (alors que nombre de rivales se contentent de verre minéral). L’étanchéité est de 50 m – suffisante pour la vie quotidienne (douche, vaisselle) mais il ne s’agit pas d’une plongeuse. La finition du cadran est un beau soleil levant, avec des index appliqués polis et des aiguilles dauphine luminescentes (lume relativement discret cependant).
Le boîtier de 11,7 mm d’épaisseur est alterné poli/brossé, tout comme le bracelet.

Expérience et avis – Au porter, la Tsuyosa surprend par son confort. Son bracelet articulé épouse bien le poignet, et la montre est relativement légère (~135g) et équilibrée. Plusieurs possesseurs témoignent la porter « très souvent au quotidien sans aucune gêne ».

L’allure générale « fait bien plus haut de gamme que son prix », avec un cadran dont les reflets changeants attirent le regard. Sur Reddit, un utilisateur compare même la Tsuyosa à la Tissot PRX en ces termes : « son look me plaît bien plus, et pour un coût quasiment deux fois moindre ».
Un autre mentionne l’excellente précision de son exemplaire : seulement +5 secondes sur plusieurs jours d’utilisation – bien au-delà des attentes pour un calibre grand public. Évidemment, la montre a aussi ses petits défauts : l’absence quasi totale de luminescence (difficile de lire l’heure dans le noir) et une couronne un peu trop encastrée qui rend le remontage manuel peu pratique.
Mais rien de rédhibitoire pour la plupart, qui considèrent surtout son prix imbattable.
Concurrence – La Tsuyosa est souvent comparée à la PRX de Tissot. Si cette dernière a pour elle un mouvement suisse Powermatic 80 plus moderne (80h de réserve) et une finition peut-être un cran au-dessus, elle coûte aussi presque le double (en version automatique). Beaucoup de jeunes acheteurs hésitent ainsi entre les deux, et la Citizen l’emporte souvent grâce à ses coloris fun et son charme nippon. Face aux Seiko 5 Sports (~250-300 €), la Tsuyosa propose un style différent (plus habillé, moins toolwatch) et l’avantage du saphir. C’est donc un positionnement un peu hybride qu’a réussi Citizen : celui de la montre « sport-chic » abordable. L’engouement est tel que certains coloris sont régulièrement en rupture de stock chez les revendeurs autorisés.
Pour qui ? La Tsuyosa est parfaite pour l’homme urbain à la recherche d’une montre automatique polyvalente, capable d’accompagner une tenue décontractée comme un look plus habillé. Son design rappelant des montres de luxe iconiques plaira à ceux qui veulent le style sans se ruiner. Elle convient aussi en première montre automatique – bon nombre d’acheteurs novices s’en sont offert une après avoir lu les critiques élogieuses en ligne. Avec ses différentes couleurs, chacun peut trouver la Tsuyosa qui correspond à sa personnalité (sobre en noir, audacieuse en jaune, etc.). En résumé, Citizen a frappé fort avec ce garde-temps qui démocratise l’esthétique « luxury sport » pour quelques centaines d’euros.
③ Citizen Series 8 – 870 « Open Heart » Limited Edition (NA1025-10E)
Pour représenter la gamme Series 8, arrêtons-nous sur une édition limitée qui a marqué les esprits : la Citizen Series 8 870 NA1025-10E, souvent appelée « Open Heart Limited ». Présentée en 2021 pour le lancement de la collection, cette montre automatique de 41 mm affiche un design ultra-moderne et audacieux.
Son cadran noir n’est pas entièrement ouvert (on parle plus d’un « open heart » que d’un squelette total) : une large ouverture centrale laisse entrevoir la platine et le balancier du mouvement, recouverte par une grille noire ajourée portant les index et le logo Citizen ([Citizen Series 8 830 Mechanical NA1015-81Z – Hands-On, Price](https://monochrome-watches.com/hands-on-citizen-series-8-830-mechanical-na1015-81z-price/#:~:text=The%20most%20surprising%20element%20of,resulting%20in%20a%20bold%20look)). Le rendu est spectaculaire, mêlant un fond en nacre teintée bleu nuit et une structure grillagée futuriste – un mariage de tradition et de high-tech, parfaitement dans l’esprit de cette Series 8.
Le boîtier en acier inoxydable revêt une finition gris anthracite par traitement ionique (plaque noir), lui donnant un aspect résolument contemporain. Sa forme anguleuse à facettes multiples évoque une certaine robustesse « industrielle », tout en restant élégante grâce à des surfaces polies judicieusement placées. La montre présente une couronne protégée par un module proéminent intégré dans le boîtier, ce qui renforce son style sportif distinctif.
Elle est montée sur un bracelet en caoutchouc noir, contrastant avec la complexité visuelle du cadran pour un look globalement sobre et épuré. Côté performances, on retrouve le calibre manufacture Citizen 0950 – un mouvement conçu spécialement pour la Series 8 – avec 50 heures de réserve de marche, une haute résistance magnétique et une épaisseur réduite à seulement 4,1 mm.
Cela permet à la NA1025-10E de n’avoir que 11 mm d’épaisseur, un exploit pour une montre automatique arborant un design aussi travaillé.
Public cible & storytelling – Ce modèle (limité à 700 ex.) s’adressait clairement aux collectionneurs pointus, en quête d’une Citizen mécanique sortant de l’ordinaire. Le storytelling mis en avant par Citizen tourne autour du concept de « l’innovation dans la continuité » : c’est l’une des premières montres à intégrer leur nouveau calibre 0950, preuve du savoir-faire technique de la maison, emballé dans un design avant-gardiste qui montre que Citizen sait aussi être à la mode. La Series 8 Limited a également été l’occasion pour Citizen de rappeler son héritage en matière de précision – ces montres sont réglées avec des tolérances qui les rapprochent des standards chronomètres, un clin d’œil aux Chronomaster des années 1970 (montres Citizen certifiées chronomètres).
Comparaison – Sur le segment des montres sport-chic autour de 1500€, cette Citizen Series 8 joue dans la cour des Seiko Sharp Edge « Style 60’s » ou même face à certaines Swiss Made comme la Tag Heuer Carrera Twin-Time (pour l’aspect technique) ou la Longines Conquest. Ce qui la différencie, c’est son design franchement original et typé japonais, qui ne cherche pas à imiter une Royal Oak ou une Nautilus, mais propose autre chose. La qualité perçue est jugée excellente – lors de sa présentation, la presse spécialisée a salué « des détails de finition impressionnants sur le boîtier et le bracelet intégré ».
Certains ont critiqué l’absence de fond transparent (le fond est plein, gravé), regrettant de ne pas voir le beau calibre 0950 en action, mais Citizen a privilégié ici l’anti-magnétisme maximal et l’esthétique épurée du dos de la montre.
Avis d’utilisateurs – Étant une édition très limitée, les retours d’utilisateurs francophones sont rares. Sur les forums anglophones, on lit cependant que « la Series 8 dépasse les attentes, avec une tenue de l’heure exemplaire (-3 sec/j pour un propriétaire) et un confort au poignet surprenant vu la carrure anguleuse ». Un autre apprécie qu’elle « ne ressemble à aucune autre montre de sa collection », la qualifiant de « conversation piece » (montre qui suscite les questions) grâce à son cadran unique. À l’inverse, certains plus conservateurs avouent ne pas être prêts pour un design aussi audacieux de la part de Citizen – preuve que ce modèle ne laisse pas indifférent, ce qui est souvent le propre des montres de caractère.
Pour qui ? La Citizen Series 8 NA1025-10E conviendra à l’amateur de belle horlogerie moderne voulant sortir des sentiers battus. Si vous cherchez une automatique haut de gamme japonaise qui change des sempiternelles suisses, ce garde-temps offre du contenu (technique et esthétique) à revendre. C’est la montre « plaisir » par excellence, qui assume son originalité tout en restant portable au quotidien (100 m étanche, robuste, précise). Bien sûr, son prix la réserve à un public déjà connaisseur de la marque ou prêt à investir davantage pour une Citizen très spéciale – mais elle démontre que Citizen peut jouer dans la cour des grands.
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④ Citizen Chronograph « Bullhead » (1973, Cal. 8110)
Impossible de parler des meilleures Citizen automatiques sans évoquer une pièce légendaire du passé : la Citizen Bullhead Chronograph. Apparu en 1973, ce chronographe automatique a acquis une aura mythique, au point d’apparaître au poignet de Brad Pitt dans le film *Once Upon a Time in Hollywood* (2019) situé à la fin des sixties.

Son surnom « Bullhead » (tête de taureau) vient de la disposition particulière de ses deux poussoirs de chronographe, positionnés non pas à droite du boîtier comme d’habitude, mais en haut à 11h et 1h, évoquant les cornes d’un taureau. La couronne se trouve également en haut (à 12h). Cette configuration originale, reprise aussi par Seiko à l’époque, avait un but pratique : faciliter l’usage du chronographe pour un poignet tenant un volant (les poussoirs vers le haut évitant de gêner le poignet en extension).

La Citizen Bullhead référence 67-9011 se présente dans un boîtier épais et massif de ~38 mm de diamètre, en acier, avec un verre bombé. Elle existait en plusieurs variantes de cadran, la plus fameuse étant la version « Panda » (cadran blanc avec compteurs noirs) et « Reverse Panda » (cadran noir, compteurs blancs).
Le mouvement qui l’anime est le calibre Citizen 8110A, un chronographe automatique à roue à colonnes, 23 rubis, battant à 28 800 alt/h – ce qui en faisait l’un des chronos les plus avancés de son temps. Il possède la fonction flyback (remise à zéro et redéclenchement instantané du chrono en un seul geste, sans arrêt préalable) et une complication jour/date. Le 8110A offre environ 40h de réserve de marche. Son architecture intègre un module chronographe assez fin, permettant un profil de montre relativement contenu compte tenu de la complexité.
Storytelling & héritage – La Citizen Bullhead fait partie de la glorieuse histoire des chronographes automatiques lancés au début des années 70, lorsque plusieurs marques rivalisaient pour sortir le premier chrono auto de l’histoire. Citizen, avec son calibre 8110, a prouvé qu’elle pouvait tenir tête techniquement à Seiko (cal. 6139) et même aux suisses (cal. 11 de Heuer/Breitling ou El Primero de Zenith). Le design Bullhead de Citizen est audacieux et reflète l’esprit de son époque – un mélange de style racing (échelle tachymétrique sur le pourtour du cadran, couleurs contrastées) et de format inédit. Porter une Bullhead aujourd’hui, c’est un peu comme avoir un morceau des seventies au poignet, un choix qui ne passe pas inaperçu auprès des connaisseurs.
Comparaison et concurrence – Sur le marché vintage, la Citizen Bullhead rivalise principalement avec la Seiko Bullhead 6138-0040 (autre chrono « cornes de taureau » sorti en 1975).

La Citizen a pour elle son mouvement plus sophistiqué (le Seiko 6138 n’a pas de flyback, et bat à 21 600 alt/h seulement), ce qui la rend très attractive pour les collectionneurs férus de technique. En termes de design, c’est affaire de goût : la Seiko arbore une forme de boîtier plus anguleuse, la Citizen plus arrondie. Toutes deux sont très recherchées. Par rapport aux chronos suisses vintage, la Bullhead Citizen offre un excellent rapport qualité-prix – on peut encore en trouver aux alentours de quelques centaines d’euros en bon état, là où un Heuer Autavia similaire s’envole en milliers d’euros.
Avis d’utilisateurs & témoignages – Les possesseurs de Citizen Bullhead sont souvent des collectionneurs conquis. Ils louent la fiabilité du calibre 8110A : « une fois bien révisé, il repart pour 50 ans sans faillir » dit un horloger sur un forum. L’utilisation du chronographe est un plaisir grâce à la fonction flyback – un utilisateur décrit comment il s’amuse à chronométrer tout et n’importe quoi juste pour entendre le mécanisme repartir instantanément. En main, la montre a du poids et « en impose malgré sa taille raisonnable ». Émotionnellement, beaucoup évoquent la fierté de porter un chrono Citizen historique, un sujet de conversation qui étonne souvent (le grand public connaissant mal cette facette de Citizen). Côté défauts, on notera que l’entretien d’une Bullhead peut être délicat : les pièces de rechange du calibre 8110 se font rares, et tous les horlogers n’acceptent pas de le réparer faute de connaissance. Mais cela fait partie du charme – c’est une montre de passionné, avec ses joies et ses contraintes.
Pour qui ? La Citizen Bullhead s’adresse avant tout aux amateurs de vintage et de montres atypiques. Elle ravira celui qui veut un chronographe automatique chargé d’histoire sans hypothéquer sa maison. Son look très rétro peut ne pas convenir à un usage formel ou quotidien pour tous, mais au collectionneur en week-end ou en rassemblement horloger, elle apportera un immense capital sympathie. Si vous êtes fan de l’esthétique 70’s ou des montres vues au cinéma (merci Brad Pitt d’avoir ravivé l’intérêt du grand public), cette Citizen est un incontournable à considérer dans une collection.
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⑤ (Bonus) Citizen Calibre 0200 – Haute horlogerie à la japonaise
En bonus, mentionnons brièvement le Calibre 0200, une pièce récente qui montre l’ambition de Citizen dans la haute horlogerie mécanique. Introduit en 2021, le Calibre 0200 n’est pas un modèle grand public mais un mouvement de manufacture haut de gamme, développé avec La Joux-Perret (société sœur suisse). Monté dans une montre éponyme The Citizen Calibre 0200 (réf. NC0200-90E), ce calibre à 26 rubis bat à 4 Hz avec 60h de réserve de marche et surtout une précision chronométrique exceptionnelle de -3/+5 sec/jour.

La montre qui l’abrite est finie à un niveau quasi artisanal (décoration côtes de Genève, boîtier anglé poli miroir Zaratsu, etc.) et s’affiche autour de 6000 €. Avec ce garde-temps exclusif, Citizen montre qu’elle peut concurrencer Grand Seiko ou Omega sur le terrain du luxe mécanique. Cela reste une vitrine technologique, mais qui rejaillit positivement sur toute la gamme : l’expertise se diffuse et le sérieux horloger de Citizen n’est plus à prouver.
4. Conclusion & recommandations d’achat
Que retenir de ce voyage au pays des montres Citizen automatiques pour homme ? D’abord, qu’il s’agit d’une marque riche d’un héritage parfois méconnu : Citizen n’est pas seulement le géant du quartz, c’est aussi un acteur clé de l’horlogerie mécanique depuis des décennies, capable d’innovations majeures. Des plongées extrêmes aux circuits automobiles en passant par la vie de bureau, il existe une Citizen automatique taillée pour chaque poignet et chaque usage.
Pour faire votre choix, identifiez d’abord vos priorités :
- Pour une montre sportive du quotidien avec un look tendance, la Citizen Tsuyosa est un choix imbattable – style, fiabilité et prix contenu.
- Si vous cherchez une plongeuse robuste pour la nage ou la plongée loisir, la Promaster Fujitsubo en titane offre une excellente alternative aux Seiko, avec le cachet en plus de la nouveauté.
- En quête d’une pièce plus haut de gamme ou originale ? La Series 8 montrera votre connaissance des belles mécaniques japonaises et suscitera la curiosité. C’est un pari sur l’élégance moderne.
- Enfin, pour les amateurs de vintage, une Citizen Bullhead restaurée apportera un charme rétro indéniable à votre collection, tout en honorant une page de l’histoire horlogère.
Quelle que soit la montre Citizen automatique que vous choisirez, vous pouvez être assuré d’obtenir un garde-temps bien conçu, durable et précis – le tout avec cette touche d’authenticité japonaise qui fait la différence. N’hésitez pas à consulter les revendeurs agréés (Windheure, Conteenium, etc.) pour comparer les offres et disponibilités, voire les sites d’enchères pour les modèles d’époque. Nous espérons que ce guide vous aura éclairé et aidé à trouver la Citizen qui correspond le mieux à votre style et à vos besoins. Bonne chasse horlogère !