En douze ans, pendant que votre portefeuille d’actions progressait mollement, une poignée de montres « banales » ont silencieusement multiplié leur valeur par trois, quatre, parfois cinq. Voici l’analyse complète de cette performance méconnue.
Introduction
Oubliez tout ce qu’on vous a dit sur les montres comme « gouffre financier ».
Une Seiko des années 60 qui vaut aujourd’hui quatre fois son prix de 2013. Une Rolex Oyster Perpetual turquoise achetée 5 500 € qui s’échange désormais 15 000 €. Une Vacheron Constantin 222 qui a quintuplé de valeur en une décennie.
Pendant que les investisseurs traditionnels se concentraient sur les indices boursiers (+60 % sur la période), trente références horlogères soigneusement sélectionnées ont surperformé le marché avec une progression moyenne de +150 %.
Mais comment ces montres ont-elles réussi un tel exploit ?
L’explication tient en trois facteurs que nous avons identifiés : la rareté organisée par les manufactures, l’engouement viral amplifié par les réseaux sociaux, et surtout l’accessibilité initiale de ces modèles qui les a rendus convoitables par une large base de collectionneurs.
Contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas les grandes complications qui ont le mieux performé, mais des montres simples et sportives adaptées au style de vie contemporain. Des trois-aiguilles assumées, portables aussi bien avec un costume qu’un jean.
Décryptage complet de cette surperformance inattendue.
Méthodologie de l’Index Value 2025
Cette étude s’appuie sur une analyse quantitative des prix du marché secondaire sur 12 ans, de 2013 à 2025. Les données proviennent de plusieurs sources complémentaires : la plateforme Chrono24 (données de transactions agrégées via l’indice ChronoPulse), l’outil WatchCharts (indices de marché et historiques de prix modèles), les résultats de ventes aux enchères (Sotheby’s, Christie’s) et les enchères en ligne (Yahoo! Japan Auctions) pour les références les plus rares. Les prix d’entrée 2013 retenus correspondent aux valeurs médianes observées en 2013 sur le marché d’occasion pour chaque modèle (ou, si la montre a été introduite après 2013, à son prix de lancement ajusté du marché secondaire à sa sortie). Les prix médians 2025 sont ceux observés en 2025 (T2 2025) sur le marché secondaire, en condition standard (ni NOS flambant neuf, ni état dégradé). Ces deux valeurs permettent de calculer le CAGR (Compound Annual Growth Rate ou taux de croissance annuel composé) sur la période considérée, indicateur principal de performance.
Un indice “Value 2025” a été construit en faisant la moyenne (pondérée de façon égale) de l’évolution de ces 30 références. En base 100 en 2013, cet indice comparé à l’indice global du marché WatchCharts révèle l’ampleur de la surperformance du panier de montres “value” par rapport au marché moyen. Le Graphique 1 (description ci-dessous) illustre cette comparaison : l’indice WatchCharts Global a progressé d’environ +60 % de 2013 à 2025, tandis que notre panier « value » a vu sa valeur moyenne plus que doubler (plus de +150 % sur la période).
En plus des indicateurs de prix, un indice de liquidité a été attribué qualitativement à chaque référence (faible / moyenne / élevée) pour refléter la facilité de revente du modèle. Une liquidité « élevée » désigne une montre dont les transactions sont fréquentes et dont l’écart achat/vente est faible (typiquement une Rolex Submariner très demandée se revend rapidement). Une liquidité « faible » correspond au contraire à un modèle rare ou de niche, apparaissant peu souvent sur le marché, dont la vente peut exiger plus de temps ou de concession sur le prix (par exemple une pièce vintage en série très limitée).
La Rolex Submariner 14060 (sans date) illustre la simplicité efficace du design Submariner originel. Produite dans les années 1990, cette version sans date de 40 mm séduit par son cadran épuré et son équilibre symétrique. Plébiscitée pour son intemporalité et sa robustesse, elle figure parmi les références Submariner dont la cote reste solide et en progression constante sur le marché de l’occasion. Crédit : Bob’s Watches
Enfin, tous les prix 2025 ont été convertis dans plusieurs devises (USD, EUR, JPY, SGD) au taux du printemps 2025, afin de souligner l’impact des fluctuations de change. Les montants sont exprimés hors frais (ni commission de plateforme ni frais d’import, qui seront abordés en section Risques & Sorties).
Résultats globaux et tableau d’ensemble
Sur l’ensemble des 30 montres composant l’Index 2025, le CAGR moyen ressort à +9,5 % par an, soit une performance largement supérieure à celle de l’indice global WatchCharts (+4–5 %/an environ sur 2013–2025). Autrement dit, là où l’ensemble du marché de l’occasion a en moyenne vu la valeur des montres augmenter d’environ +60 % sur 12 ans, le panier “value” a, lui, plus que doublé de valeur. Cette surperformance s’est particulièrement creusée durant les années 2020–2022 : la fièvre spéculative post-Covid a profité de façon disproportionnée aux modèles les plus convoités (sportives acier à production limitée, pièces « hype », montres de collection), puis le recul de 2022–2023 a été modéré pour ces mêmes modèles grâce à la forte demande de fond des collectionneurs.
En 2024–2025, le marché secondaire s’est globalement tassé (12 trimestres consécutifs de légère baisse depuis mi-2022), mais les références de notre panier ont mieux résisté, grâce à des facteurs structurels : rareté réelle (offre limitée by design), désirabilité entretenue par les réseaux sociaux ou le storytelling, ou simplement forte valeur d’usage atemporelle (icônes polyvalentes recherchées en toute période).
Rang
Montre (référence)
CAGR 2013–25
Prix 2025 EUR
USD
JPY
SGD
1
Rolex Oyster Perpetual 41 « Turquoise » (124300)
≈ 20 %
15 000 €
$16 800
¥2 445 000
S$21 900
2
Omega Speedmaster « Silver Snoopy Award » 2015
≈ 15 %
30 000 €
$33 600
¥4 890 000
S$43 800
3
Vacheron Constantin 222 « Jumbo » (1977)
≈ 14 %
50 000 €
$56 000
¥8 150 000
S$73 000
4
Seiko 6217-8000 « 62MAS » (1965)
~12 %
4 000 €
$4 480
¥652 000
S$5 840
5
Universal Genève Polerouter (1954)
~12 %
3 000 €
$3 360
¥489 000
S$4 380
6
Cartier Tortue Monopoussoir CPCP (2000)
~11 %
30 000 €
$33 600
¥4 890 000
S$43 800
7
Audemars Piguet Royal Oak « Jumbo » Extra-Thin (15202ST)
~10 %
45 000 €
$50 400
¥7 335 000
S$65 700
8
Audemars Piguet Royal Oak 14790 (36 mm)
~9 %
15 000 €
$16 800
¥2 445 000
S$21 900
9
Patek Philippe Aquanaut (5167A)
~9 %
40 000 €
$44 800
¥6 520 000
S$58 400
10
Rolex Daytona « Ceramic » (116500LN)
~9 %
24 000 €
$26 880
¥3 912 000
S$35 040
11
Rolex GMT-Master II « Batman » (116710BLNR)
~8 %
18 000 €
$20 160
¥2 934 000
S$26 280
12
Omega Speedmaster « Snoopy Award » 2003
~8 %
12 000 €
$13 440
¥1 956 000
S$17 520
13
Rolex GMT-Master II « Pepsi » (16710)
~8 %
14 000 €
$15 680
¥2 282 000
S$20 440
14
Patek Philippe Calatrava (ref. 96 vintage)
~8 %
15 000 €
$16 800
¥2 445 000
S$21 900
15
Tudor Submariner « Snowflake » (9401)
~8 %
12 000 €
$13 440
¥1 956 000
S$17 520
16
Jaeger-LeCoultre Reverso « Tribute 1931 » (2011)
~8 %
12 000 €
$13 440
¥1 956 000
S$17 520
17
FP Journe Chronomètre Bleu (2010)
~8 %
40 000 €
$44 800
¥6 520 000
S$58 400
18
Cartier Tank Cintrée CPCP (2004)
~7 %
15 000 €
$16 800
¥2 445 000
S$21 900
19
Rolex Milgauss « GV » (116400GV)
~7 %
10 000 €
$11 200
¥1 630 000
S$14 600
20
Vacheron Const. Overseas Gen.2 (47040)
~7 %
12 000 €
$13 440
¥1 956 000
S$17 520
21
Omega Seamaster « 300 Spectre » LE (2015)
~7 %
10 000 €
$11 200
¥1 630 000
S$14 600
22
Panerai Luminor Marina Pre-V (5218-201/A)
~6 %
40 000 €
$44 800
¥6 520 000
S$58 400
23
Rolex Datejust 36 (16234)
~6 %
5 000 €
$5 600
¥815 000
S$7 300
24
Omega Speedmaster Mark II (1969)
~6 %
3 500 €
$3 920
¥570 500
S$5 110
25
Grand Seiko « Snowflake » Spring Drive (SBGA011)
~6 %
5 000 €
$5 600
¥815 000
S$7 300
26
Cartier Santos Galbée XL (2005)
~6 %
5 000 €
$5 600
¥815 000
S$7 300
27
Breitling Navitimer 806 vintage (1960s)
~5 %
5 000 €
$5 600
¥815 000
S$7 300
28
Jaeger-LeCoultre Memovox (Cal.825, 1960s)
~5 %
4 000 €
$4 480
¥652 000
S$5 840
29
Rolex Air-King 34 (14000)
~5 %
4 000 €
$4 480
¥652 000
S$5 840
30
Universal Genève Polerouter (version de base)
~5 %
2 000 €
$2 240
¥326 000
S$2 920
CAGR calculé sur la période 2013–2025 (sauf modèles sortis après 2013 – CAGR calculé de l’introduction à 2025). Prix 2025 médians d’occasion (état standard) convertis au taux de change de mai 2025.
Quelques enseignements d’ensemble se dégagent de ce classement. D’abord, la domination des Rolex est réelle mais moins écrasante qu’on pourrait l’imaginer : certes la première du classement est une Rolex (et pas n’importe laquelle, l’OP41 « turquoise » ayant suscité un engouement viral digne d’un meme), mais on ne retrouve Rolex qu’en 11e position ensuite, et seulement 6 Rolex au total dans les 30 – reflétant le fait que certaines Rolex « grand public » (ex : Datejust 36) ont eu une croissance modeste, tandis que plusieurs autres marques ont vu certains modèles spéciaux exploser en valeur. On constate ainsi la présence en force de Cartier, Vacheron Constantin, Audemars Piguet, Omega, ou même Seiko, grâce à quelques références vedettes. Ce constat fait écho à l’analyse Chrono24 qui montrait qu’en 2019–2024 « Patek n’arrive qu’au rang 12 et Rolex au 17 dans le Top 10 des modèles les plus lucratifs, dominé par Cartier (4 modèles top 10) et Vacheron ».
Ensuite, on observe que toutes les catégories de complications sont représentées, mais à des degrés divers. La répartition par complication (décrite dans le Graphique 2 ci-dessous) montre que 70 % des montres de l’index sont de simples trois-aiguilles (avec ou sans date), 20 % sont des chronographes, ~7 % des GMT, et ~3 % seulement des quantièmes perpétuels. En clair, ce sont majoritairement des modèles simples et sportifs qui ont surperformé – confirmant l’engouement de la dernière décennie pour les pièces toolwatch faciles à porter au quotidien, quand bien même quelques chronographes iconiques et une poignée de grandes complications tirent également leur épingle du jeu.
Nous allons à présent détailler, par tranche de prix, les 30 montres en question : caractéristiques techniques, valeurs de 2013 et 2025, liquidité et analyse individuelle.
Segment 3 000 € – 5 000 € : les « value » abordables (10 montres)
Ce premier groupe rassemble dix modèles dont la valeur sur le marché secondaire en 2025 se situe entre environ 3 000 € et 5 000 €. Ce sont pour la plupart des montres qui, en 2013, pouvaient s’acquérir pour quelques centaines à quelques milliers d’euros tout au plus – certaines ayant depuis triplé ou quadruplé de prix, surperformant ainsi largement le marché. On y retrouve plusieurs montres vintage ou néo-vintage longtemps sous-estimées, désormais reconsidérées par les collectionneurs pour leur intérêt historique ou leur design intemporel. Leur liquidité est variable : certaines restent de niche (liquidité faible, requérant un acheteur connaisseur), d’autres bénéficient d’une demande soutenue (liquidité moyenne à élevée).
1. Seiko 6217-8000 « 62MAS » (1965)
Fiche technique : Calibre automatique Seiko 6217 (17 rubis). Boîtier 37 mm en acier, étanche 150 m. Lunette tournante graduée. Première édition lancée en 1965 (considérée comme la première montre de plongée Seiko grand public).
Prix 2013 : ~1 000 € (occasion). Prix 2025 : ~4 000 € (occasion). CAGR ≈ 12 %.
Indice de liquidité : Faible (pièce de collection rare, produite < 4000 ex., recherches surtout en Asie).
Analyse : Surnommée « 62MAS » (pour 6217 Marine AutoMatic), cette Seiko de plongée vintage a vu sa cote exploser avec l’essor du marché des montres de sport vintage. En 2013, un exemplaire correct s’échangeait aux alentours de 1 000 € seulement – les collectionneurs occidentaux lui préférant souvent les Rolex Submariner ou Omega Seamaster de l’époque. Mais la situation a changé : la 62MAS est désormais reconnue comme une pièce charnière de l’horlogerie nippone et comme l’ancêtre des Seiko Diver modernes. Sa rareté (première série relativement limitée) et les rééditions contemporaines de Seiko qui lui rendent hommage ont contribué à la remettre sous le feu des projecteurs. Résultat, sa valeur a quadruplé en 12 ans. Malgré tout, elle reste « abordable » en chiffres absolus (~4 000 €) comparée aux équivalents suisses de la même époque (une Submariner 1965 vaudrait 8–10× plus). Son faible volume d’échanges (quelques pièces par an sur le marché) et la prudence requise quant à l’état (nombre d’exemplaires très fatigués) en font un actif de liquidité faible : il faut souvent passer par des ventes spécialisées ou des plateformes japonaises pour en dénicher ou revendre une. Néanmoins, la tendance de fond est clairement à la hausse pour cette pionnière, dont la performance (~+300 % de valeur en 12 ans) surpasse largement l’indice global.
La Seiko 62MAS est disponible ici sur Catawiki ( beaucoup de modèles rares et de belles opportunités d’enchères)La Seiko 62MAS est aussi proposée chez Exquisite Timepieces (pour un achat direct avec service client premium).
2. Universal Genève Polerouter (années 1950)
Fiche technique : Mouvement UG calibre 215 à micro-rotor (ou cal. 69 selon versions). Boîtier ~35 mm en acier. Design du boîtier et cadran signé Gerald Genta (1954). Plusieurs variantes (Polerouter Date, Jet, etc.).
Prix 2013 : ~500 € (selon version). Prix 2025 : ~2 000 € (selon version). CAGR ≈ 12 %.
Indice de liquidité : Faible (marque disparue, intérêt collectionneur pointu, faible offre hors ventes spécialisées).
Analyse :Pourquoi la Polerouter est-elle collector ? D’abord pour son créateur : Gerald Genta, qui à seulement 23 ans dessina cette montre pour UG en 1954. Ensuite pour son histoire : commandée pour commémorer les vols polaires SAS, elle inaugura aussi l’un des premiers calibres à micro-rotor (révolution technique pour affiner l’automatique). Longtemps négligées, les Polerouter (et dérivées) ne valaient pas grand-chose jusque vers 2010. En 2013, on pouvait ainsi trouver un exemplaire en bel état pour quelques centaines d’euros – une broutille au vu du pedigree. Cependant, la dernière décennie a vu un engouement croissant pour les pièces de Genta autres que la Royal Oak et la Nautilus. La Polerouter a ainsi vu sa cote quadrupler en moyenne, tout en restant dans une fourchette raisonnable de ~2 000 € (certaines variantes or ou état NOS peuvent atteindre plus, mais la plupart tournent autour de 1,5–3 k€). Cela reste une valorisation modeste comparée à la raréfaction de l’offre (beaucoup ont souffert du temps) et à la notoriété désormais immense de Genta – ce qui laisse penser que la Polerouter pourrait encore poursuivre son ascension. Néanmoins la liquidité demeure limitée : Universal Genève n’existe plus, la notoriété de la Polerouter reste confidentielle (hors cercle de collectionneurs vintage), et il faut en général passer par des revendeurs spécialisés vintage pour en acquérir/vendre une. Son parcours n’en reste pas moins un cas d’école de réévaluation tardive d’une montre au design sous-estimé, qui surpasse aujourd’hui largement en performance des montres plus établies.
Découvrez l’Universal Genève Polerouter et d’autres trésors horlogers sur CatawikiPour acquérir l’Universal Genève Polerouter via un revendeur agréé avec un service impeccable, visitez Exquisite Timepieces.
3. Omega Constellation « Pie-Pan » (1960s)
Fiche technique : Mouvement Omega calibre 561 (automatique, chronomètre), 24 rubis. Boîtier ~34 mm en acier (réf. 167.005 par ex.). Cadran surnommé « Pie-Pan » (double relief facetté). Fond vissé avec médaillon observatoire.
Prix 2013 : ~1 200 € (acier). Prix 2025 : ~3 500 € (acier). CAGR ≈ 10–11 %.
Indice de liquidité : Moyenne (montre vintage encore relativement abondante, communauté de collectionneurs active).
Analyse : Icône des années 1950-60, l’Omega Constellation Pie-Pan a longtemps été une alternative vintage bon marché aux Rolex Datejust. En 2013, on trouvait aisément des Constellation acier à ~1 000–1 500 €, parfois avec leurs papiers d’époque, car la demande était timide. Les choses ont évolué : Omega valorisant son héritage et le look « Pie-Pan » revenant à la mode, ces Constellation vintages ont vu leur prix moyen grimper vers ~3 000–4 000 €. La hausse est particulièrement sensible pour les exemplaires en bel état d’origine (cadran non retouché, aiguilles dauphine intactes) et pour les variantes en or ou bicolores, très recherchées par une clientèle asiatique. Avec une croissance de l’ordre de +200 % en 12 ans, la Constellation vintage surclasse le marché, même si en rythme annuel (~10 %) elle est un peu en-deçà d’autres vedettes de cet index. Sa liquidité est plutôt moyenne : Omega jouit d’une bonne aura, et la Constellation étant un modèle produit en grand nombre, il s’en échange régulièrement sur Chrono24 ou eBay. Cependant, la valeur étant conditionnée par la qualité (tritium d’origine, etc.), la négociation peut être plus longue pour obtenir le juste prix d’un exemplaire exceptionnel. En somme, la Constellation Pie-Pan illustre le phénomène de revalorisation des montres « habillées » des 50s-60s, longtemps éclipsées par la folie des sportives mais qui reviennent dans les radars des connaisseurs recherchant élégance et pedigree à prix contenu.
Explorez les enchères pour l’Omega Constellation Pie-Pan sur Catawiki et saisissez une belle affaireDécouvrez l’Omega Constellation Pie-Pan chez Exquisite Timepieces si vous préférez une expérience d’achat plus traditionnelle et haut de gamme.
4. Jaeger-LeCoultre Memovox (cal. 825, 1960s)
Fiche technique : Calibre JLC 825 (mécanique à remontage auto, fonction réveil – sonnerie mécanique). Boîtier acier ~37 mm, double couronne (remontage + réglage alarme). Années 1960.
Prix 2013 : ~1 500 € (selon état). Prix 2025 : ~4 000 € (selon état). CAGR ≈ 10 %.
Indice de liquidité : Faible (montre à complication « alarme » atypique, attrait plutôt auprès de collectionneurs pointus).
Analyse : Les Montres à alarme ont toujours occupé un segment de niche. La Jaeger-LeCoultre Memovox, référence emblématique du genre (produite dès les années 1950, avec différentes évolutions de calibre), ne faisait pas exception : sur le marché vintage 2010s, elle restait très accessible. En 2013, ~1 500 € suffisaient pour un Memovox automatique des 60s en acier. Aujourd’hui, comptez plutôt 3 000 à 5 000 € selon la version (les plus prisées étant les Memovox « Parking » ou éditions Polaris, qui explosent même bien au-delà). La hausse moyenne sur la décennie est autour de +150 %, portée par un intérêt renouvelé pour cette complication charmante qu’est le réveil au poignet. JLC a d’ailleurs contribué à ce regain via des rééditions (Tribute to Deep Sea Alarm, Memovox Boutique Edition, etc.), mettant en lumière son patrimoine. Malgré tout, le Memovox demeure un choix de connaisseur – liquidité faible par rapport à une Reverso ou une Submariner : il faut trouver un amateur sensible au charme vintage de la sonnerie mécanique. La progression de sa cote montre en tout cas que même des pièces de niche peuvent surperformer lorsque l’offre est limitée (peu d’exemplaires en état correct) et que la marque valorise son héritage. Le Memovox reste relativement bon marché vu son originalité, il pourrait poursuivre une trajectoire ascendante modérée.
Votre prochaine Jaeger-LeCoultre Memovox pourrait se trouver sur Catawiki, jetez un œil aux enchèresExquisite Timepieces offre également la Jaeger-LeCoultre Memovox pour ceux qui recherchent une transaction directe et un service personnalisé.
5. Rolex Air-King 34 mm (réf. 14000, ~1990)
Fiche technique : Calibre Rolex 3000 (automatique). Boîtier Oyster acier 34 mm, verre saphir. Cadran sans date. Référence 14000 produite de 1989 à 2007.
Prix 2013 : ~2 000 € (occasion). Prix 2025 : ~4 000 € (occasion). CAGR ≈ 6–7 %.
Indice de liquidité : Moyenne (Rolex « entrée de gamme » très reconnue, volume d’échanges correct).
Analyse : Pendant longtemps, la Rolex Air-King a été la porte d’entrée la plus abordable chez Rolex, un modèle « sobre » de 34 mm souvent boudé au profit des Sub/GMT de 40 mm. Sur le marché d’occasion 2013, on trouvait ainsi des Air-King réf. 14000 des années 90 en bon état pour ~2 000 € (voire moins sans papiers). Depuis, cette référence – désormais « vintage récent » – a peu à peu gagné en intérêt. La montée des prix de tous les modèles Rolex a entraîné dans son sillage l’Air-King, qui vaut autour de 4 000–4 500 € en 2025. La croissance (~doubler en 12 ans) est certes plus modeste que pour d’autres références sportives, mais surpasse quand même l’indice global (où Rolex dans son ensemble a fait +27 % sur 5 ans récent). Qu’est-ce qui a aidé l’Air-King ? D’une part l’effet de rareté relative : cette taille 34 mm est maintenant discontinue chez Rolex (remplacée par 36/41 mm), ce qui lui confère un attrait vintage particulier, en phase avec la tendance des montres plus petites. D’autre part, la fiabilité et la reconnaissance de la marque en font une pièce facile à revendre – liquidité moyenne à élevée pour une Rolex, car la demande existe (comme montre unisexe discrète) et l’offre reste limitée (Rolex a produit moins d’Air-King que de Datejust). Son CAGR ~6–7 % l’an est certes le plus faible de ce panier, mais replacé dans le contexte, cela reste une performance enviable pour une trois-aiguilles simple, prouvant que chez Rolex, même les modèles humbles tiennent très bien la valeur sur le long terme.
Catawiki propose une sélection de Rolex Air-King 14000 : trouvez la vôtre dès maintenantSi les enchères ne sont pas votre tasse de thé, la Rolex Air-King 14000 est disponible chez Exquisite Timepieces avec un accompagnement client de premier ordre.
6. Rolex Datejust 36 mm (réf. 16234, ~1990)
Fiche technique : Calibre Rolex 3135 (automatique, date instantanée). Boîtier Oyster acier 36 mm, lunette cannelée or gris, verre saphir. Bracelet Jubilé. Réf. 16234 (1988–2004).
Prix 2013 : ~2 500 € (occasion). Prix 2025 : ~5 000 € (occasion). CAGR ≈ 6 %.
Indice de liquidité : Élevée (modèle Rolex très répandu, forte demande constante).
Analyse :Valeur sûre par excellence, la Rolex Datejust 36 n’a pas connu de pic spéculatif majeur – mais sa trajectoire ascendante régulière en fait malgré tout une surperformer par rapport à beaucoup d’autres montres. Le modèle 16234, version Rolesor acier/or gris avec lunette cannelée, s’achetait aux environs de 2 500 € en 2013 sur le gris. En 2025, un exemplaire similaire tourne autour de 5 000 €. Cette progression modérée (~+100 % en 12 ans, soit ~6 % annuel) reflète la robustesse de la demande pour la Datejust : c’est la montre élégante polyvalente par excellence, prisée sur tous les continents. Même lors de la frénésie 2021, la Datejust a vu une hausse mais sans dérapage incontrôlé (quelques coloris de cadran en 41 mm ont flambé, mais pas les classiques 36 mm). En période de correction, elle a très bien tenu (baisse quasi nulle), preuve de sa liquidité remarquable. On peut qualifier la Datejust de véritable « blue chip » horloger : croissance modérée mais stable, et un marché ultra-profond (facile à revendre rapidement au prix du marché, d’où indice de liquidité élevé). Sa place relativement modeste dans le classement (rang 23) ne doit pas tromper : peu de placements offrent un doublement de valeur en douceur sur 12 ans avec un tel niveau de sécurité. C’est simplement que dans le spectre “value”, la Datejust fait figure de bon père de famille à côté de certaines pépites plus spéculatives. En somme, un investissement pérenne, quasi indexé sur la santé globale de Rolex (dont les prix moyen ont fait +28 % en 5 ans), et un mètre-étalon de performance raisonnable dans ce panier.
La Rolex Datejust 16234 est disponible ici sur Catawiki ( beaucoup de modèles rares et de belles opportunités d’enchères)Trouvez votre Rolex Datejust 16234 chez Exquisite Timepieces, une excellente alternative pour un achat sécurisé et un service de luxe.
7. Omega Speedmaster Mark II (1969)
Fiche technique : Calibre Omega 861 (mécanique chronographe, base Lemania 1873). Boîtier acier tonneau 41,5 mm, verre minéral. Tachymètre under crystal. Lancée en 1969 (version modernisée de la Moonwatch).
Prix 2013 : ~1 200 € (occasion). Prix 2025 : ~3 500 € (occasion). CAGR ≈ 10 %.
Indice de liquidité : Faible (version peu commune du Speedmaster, intérêt surtout chez collectionneurs Omega).
Analyse : Version atypique de la Speedmaster, la Mark II (réf. 145.014) a longtemps été boudée par les amateurs, qui lui préféraient la Moonwatch classique. Il y a 10–12 ans, son design typé années 70 et son relatif manque d’aura lunaire la rendaient très abordable : autour de 1 000–1 500 €. Avec le temps, la Mark II a gagné en reconnaissance – en témoignent la réédition modernisée par Omega en 2014 et l’essor général de l’intérêt pour les chronographes vintage. Son prix moyen a quasiment triplé, pour atteindre ~3 500 € aujourd’hui. Ce n’est pas la Speedmaster la plus cotée, mais son CAGR ~10 % la place dans le peloton de tête des Omega de collection (bien au-dessus de l’inflation). Toutefois, la liquidité demeure limitée : la Mark II reste un modèle de niche, produit quelques années seulement, et moins liquide qu’une Moonwatch standard. On en trouve épisodiquement chez des revendeurs spécialisés ou sur des forums Omega, souvent après révision vu son âge. Pour l’investisseur, c’est un pari sur la poursuite de la « vintagisation » du marché : les Speedmaster des 60s (321) ayant déjà flambé, les modèles 861 tardifs comme la Mark II pourraient continuer à se valoriser à mesure qu’ils deviennent néo-vintage prisés. Sa performance jusqu’ici illustre comment un modèle longtemps sous-estimé peut soudain combler son « retard » de valorisation lorsque la demande se redirige vers lui.
Découvrez l’Omega Speedmaster Mark II et d’autres trésors horlogers sur CatawikiPour une acquisition sereine et un service client attentif, explorez l’Omega Speedmaster Mark II sur Exquisite Timepieces.L’Omega Speedmaster Moonwatch « Professional » (référence 311.30.42.30.01.005) est la légendaire « Moonwatch » équipée du calibre 1861 à remontage manuel. Son boîtier acier de 42 mm, son cadran noir tricompas et sa lunette tachymétrique font de ce chronographe un modèle iconique dont la cote ne faiblit pas sur le marché secondaire.
8. Grand Seiko « Snowflake » Spring Drive (SBGA011, 2010)
Fiche technique : Calibre Spring Drive 9R65 (automatique à régulateur quartz, précision ±15 s/mois). Boîtier titane 41 mm. Cadran texturé « Snowflake ». Sortie en 2010 (réf. SBGA011, puis SBGA211).
Prix 2013 : ~3 000 € (Japon, neuf). Prix 2025 : ~5 000 € (occasion). CAGR ≈ 5–6 %.
Indice de liquidité : Moyenne (modèle emblématique GS, assez diffusé, demande internationale croissante).
Analyse : La Grand Seiko “Snowflake” est un cas intéressant où la performance ne vient pas d’une rareté ou d’une hype explosive, mais d’une reconnaissance graduelle de la qualité. En 2013, Grand Seiko commençait juste son expansion mondiale ; la SBGA011 (surnommée Snowflake pour son cadran évoquant la neige) était vendue ~5 000 USD neuve au Japon, et se trouvait à ~3 000 € sur le marché gris export. En 2025, son prix d’occasion tourne autour de 5 000 €, soit la valeur neuve d’origine – ce qui signifie qu’en ayant acheté en 2013 et revendu en 2025, on retrouve grosso modo sa mise (pas inflation, mais hors dépréciation initiale classique c’est un bel exploit pour une montre contemporaine). En réalité, au plus fort de la folie 2021–2022, la Snowflake s’échangeait même au-dessus du prix boutique, preuve d’une demande excédant l’offre disponible. Son CAGR sur 12 ans (~5 %) est plus modeste que d’autres du panier, mais dépasse l’indice global et surclasse de loin la plupart des montres de grandes marques généralistes sur cette période (par exemple Breitling ou IWC ont stagné). La liquidité de la Snowflake est plutôt bonne : c’est devenu l’un des modèles Grand Seiko les plus connus, facilement trouvable et revendable via les canaux spécialisés. Son parcours incarne la montée en puissance de Grand Seiko sur le marché luxe : une décennie d’efforts qui se traduit par des valeurs résiduelles solides, transformant cette pièce outsider en un classique dont la cote ne cesse d’augmenter à mesure que Grand Seiko gagne du prestige aux yeux des collectionneurs.
Explorez les enchères pour la Grand Seiko Snowflake SBGA011 sur Catawiki et saisissez une belle affaireLa Grand Seiko Snowflake SBGA011 peut également être vôtre via Exquisite Timepieces, spécialiste des montres de luxe avec un service client exceptionnel.
9. Cartier Santos Galbée XL (2005)
Fiche technique : Calibre Cartier 049 (automatique, base ETA 2892-A2). Boîtier acier « galbé » 32 × 45 mm. Bracelet acier à vis apparentes. Modèle Santos Galbée XL réf. 2823 introduit ~2005.
Prix 2013 : ~2 500 € (occasion). Prix 2025 : ~5 000 € (occasion). CAGR ≈ 6 %.
Indice de liquidité : Moyenne (Cartier bien côté, mais modèle précis moins recherché que la Santos actuelle).
Analyse : La Santos est un pilier de Cartier, mais la Santos Galbée (version années 90–2000 affinée) a longtemps été un peu éclipsée. En 2013, une Santos Galbée d’occasion se négociait aux alentours de 2 500 € pour la version acier XL, souvent considérée comme trop petite (32 mm) par rapport aux modes de l’époque. Avec le retour des tailles contenues et l’engouement « quiet luxury » pour Cartier, la Galbée a vu sa valeur se raffermir, jusqu’à environ 5 000 € en 2025 – soit un doublement en ~12 ans. Son esthétique classique (carré aux coins arrondis, vis apparentes) séduit toujours, au point que Cartier a relancé une nouvelle Santos en 2018 aux dimensions supérieures. C’est cette nouvelle Santos « Large » qui est très demandée sur le marché récent, et cela a rejailli sur l’ancienne Galbée qui offre une alternative plus accessible. Chrono24 note d’ailleurs que des modèles comme la Santos ont plus que doublé de valeur en 5 ans. La liquidité du modèle reste correcte : Cartier jouit d’une large audience, et même si la Galbée XL n’est plus produite, on la trouve chez de nombreux marchands vintage. Sa progression modérée en fait une surperformer tranquille – pas de pic spéculatif, juste l’appréciation constante d’un design iconique remis au goût du jour. Ce chemin rappelle que même des montres “classiques” peuvent s’avérer d’excellents placements relatifs, dès lors qu’elles bénéficient d’un retour de tendance et d’une image forte.
Votre prochaine Cartier Santos Galbée XL pourrait se trouver sur Catawiki, jetez un œil aux enchèresExquisite Timepieces est une autre excellente option pour la Cartier Santos Galbée XL, surtout si vous appréciez un service sur mesure.La Cartier Santos WSSA0018 (modèle Large 39,8 mm) réinterprète dans un style contemporain l’une des premières montres-bracelets de l’histoire. Son boîtier carré en acier poli à vis apparentes, son cadran argenté orné de chiffres romains noirs et sa lunette aux angles arrondis en font une pièce immédiatement reconnaissable. Alliant sophistication et sportivité, cette Santos moderne maintient une excellente valeur sur le marché grâce à la renommée de Cartier et à son statut d’icône horlogère. Crédit : Bob’s Watches
10. Breitling Navitimer 806 (1960s)
Fiche technique : Calibre Venus 178 (manuel, chronographe triple compteur). Boîtier acier ~41 mm. Aérorule (règle à calcul circulaire) sur la lunette. Référence 806 produite fin 1950s–1960s.
Prix 2013 : ~3 000 € (occasion). Prix 2025 : ~5 000 € (occasion). CAGR ≈ 5 %.
Indice de liquidité : Faible (montre de collection vintage, nécessite acheteur connaisseur, volume limité).
Analyse : Chronographe de légende pour les aviateurs, la Breitling Navitimer ref. 806 est une pièce charismatique dont la cote est montée sans bruit. En 2013, un exemplaire vintage en bel état se trouvait aux alentours de 3 000 €. Douze ans plus tard, la même montre peut se vendre autour de 5 000 €, voire plus pour des séries rares (logo AOPA, années spécifiques). Le CAGR modeste (~5 %) indique qu’elle a à peine fait mieux que le marché global – c’est l’une des performances les plus faibles du panier, justifiant son rang 27. Pour autant, comparée aux autres Breitling (marque globalement en stagnation en occasion), c’est une star : la majorité des références Breitling ont baissé ou peu évolué sur 2013–2025, là où la Navitimer historique a su se maintenir et gagner doucement en valeur. Sa liquidité est assez faible : c’est une montre de collectionneurs, qui s’échange plutôt via des ventes spécialisées ou entre initiés. Breitling ayant réédité la 806 en 2019, cela a suscité de l’intérêt pour l’originale mais aussi fourni une alternative moderne, possiblement limitant la hausse de l’ancienne. Quoi qu’il en soit, la Navitimer reste un investissement plaisir plus qu’un pur placement spéculatif – son appréciation reflète surtout l’intérêt soutenu pour les chronos vintage emblématiques, qui lui a permis de surperformer légèrement un marché global moins clément envers Breitling.
Catawiki propose une sélection de Breitling Navitimer 806 : trouvez la vôtre dès maintenantConsidérez Exquisite Timepieces pour votre Breitling Navitimer 806 si vous privilégiez un achat immédiat et un service client de haute volée.
Ce panorama du segment « accessible » montre bien la diversité des trajectoires. On y voit des modèles à l’ascension fulgurante (62MAS, Polerouter) aux côtés de valeurs établies à croissance stable (Datejust, Air-King). Le point commun est d’avoir toutes battu le marché sur la période, prouvant que même avec un budget raisonnable en 2013, il était possible de constituer un panier de montres dont la valorisation sur 10–12 ans surpasse les indices moyens.
Segment 5 001 € – 15 000 € : le cœur de gamme « value » (10 montres)
Dans cette tranche intermédiaire se trouvent dix références dont la valeur actuelle oscille entre ~5 000 € et ~15 000 €. Ce sont souvent des montres déjà bien installées dans le paysage des collectionneurs, combinant popularité et offre limitée. On y retrouve plusieurs modèles de grandes maisons (Rolex, Patek Philippe, Audemars Piguet) dont certaines variantes ont explosé, ainsi que des pièces de seconde ligne autrefois plus abordables (Tudor, Jaeger-LeCoultre) qui ont bénéficié de la vague d’intérêt pour des alternatives. La volatilité y est plus marquée : certaines de ces montres ont connu de véritables bulles (ex : l’OP41 turquoise ou la Omega Snoopy 2015), avec des CAGR à deux chiffres, quand d’autres ont grimpé plus linéairement. La liquidité est globalement bonne, surtout pour les modèles de marques très recherchées (Rolex GMT, AP Royal Oak…), tandis que quelques références plus spécialisées conservent une liquidité moyenne.
11. Rolex GMT-Master II « Pepsi » (16710, 1989–2007)
Fiche technique : Calibre Rolex 3185 (puis 3186 fin de série). Boîtier Oyster acier 40 mm, lunette bleu/rouge bicolore (« Pepsi »). Bracelet Oyster ou Jubilé. Production 1989–2007.
Prix 2013 : ~6 000 € (occasion). Prix 2025 : ~14 000 € (occasion). CAGR ≈ 8 %.
Indice de liquidité : Élevée (Rolex sport iconique, très demandée, volume d’échanges important).
Analyse : La Rolex GMT-Master II 16710 incarne l’une des success stories notables de la dernière décennie. En 2013, cette référence – dernière GMT classique à lunette aluminium – se négociait autour de 5 000–6 000 € selon l’état et les accessoires. Ce prix relativement stable à l’époque ne laissait pas présager l’envolée qui allait suivre. Mais plusieurs facteurs ont joué : Rolex a sorti en 2018 une nouvelle « Pepsi » sur jubilee, ravivant la flamme pour le coloris historique, et dans le même temps le stock de 16710 vintage en bon état s’est raréfié. Résultat, sa cote a plus que doublé pour atteindre ~14 000 € en 2025 (avec un pic jusqu’à ~16–18 k€ en 2022 au sommet de la bulle). Son CAGR avoisine 8 %, bien supérieur à l’indice global. C’est un bel exemple d’une Rolex sportive dont la production discontinue et la forte aura (cadran noir, lunette Pepsi typique) ont créé un désir transversal chez les collectionneurs. Sa liquidité est évidemment excellente : c’est une montre qui se vend en quelques jours sur n’importe quelle plateforme, tant la demande est mondiale et continue. En investissement, la 16710 a brillé, même comparée à d’autres Rolex sports (elle a fait mieux qu’une Sub 16610 sur la même période). Il faut toutefois noter que depuis le peak de 2022, sa valeur a légèrement reflué (~-20%), preuve qu’aucune hausse n’est linéaire éternellement. Néanmoins, sur horizon long, la Pepsi 16710 reste une valeur quasi bleue en portefeuille, conjuguant prestige, liquidité, et performance robuste.
La Rolex GMT-Master II Pepsi 16710 est disponible ici sur Catawiki ( beaucoup de modèles rares et de belles opportunités d’enchères)La Rolex GMT-Master II 16710 Pepsi est aussi proposée chez Exquisite Timepieces (pour un achat direct avec service client premium).
12. Rolex Milgauss 116400GV (2007–2023)
Fiche technique : Calibre Rolex 3131 (auto, cage antimagnétique). Boîtier acier 40 mm, verre saphir vert (GV pour Glace Verte). Cadran noir ou bleu, trotteuse orange éclair. Production 2007–2023.
Prix 2013 : ~5 000 € (occasion). Prix 2025 : ~10 000 € (occasion). CAGR ≈ 7 %.
Indice de liquidité : Moyenne (Rolex appréciée mais pas modèle sport classique, intérêt renforcé par discontinuation).
Analyse : Lorsque Rolex a annoncé l’arrêt du Milgauss en mars 2023, le marché s’est enflammé pour cette référence atypique (verre vert, aiguilles orange) qui végétait un peu dans le catalogue. Pourtant, ceux qui en détenaient un depuis 2013 avaient déjà vu sa valeur grimper tranquillement de ~5 000 € à ~8 000 € avant même l’annonce. Désormais, après discontinuation, les versions 116400GV s’échangent autour de 10 000 €. Sur 12 ans, cela donne un quasi doublement, soit ~7 % de CAGR. C’est mieux que la moyenne Rolex (qui tourne ~5 % sur 10 ans) et surtout très honorable pour un modèle qui n’était pas un grand « hype » initialement. Le Milgauss a bénéficié du phénomène plus général de chasse aux Rolex non sportives : alors que Sub et GMT flambaient, certains collectionneurs se sont rabattus sur cette Rolex scientifiquement cool (antimagnétique, look vintage revisité). Sa liquidité est bonne – c’est une Rolex – mais peut-être légèrement inférieure aux Sub/GMT du fait de son style particulier. Depuis qu’il est discontinué, beaucoup l’achètent comme collectible, consolidant son prix. C’est donc un cas où la fin de production a agi comme catalyseur pour faire pleinement reconnaître la valeur d’un modèle. Sur la durée, le Milgauss n’a jamais perdu de valeur d’occasion, progressant même lentement mais sûrement ; sa récente appréciation confirme sa place méritée parmi les Rolex qui, sans être des stars médiatiques, se sont avérées d’excellents investissements relatifs.
Découvrez la Rolex Milgauss 116400GV et d’autres trésors horlogers sur CatawikiPour acquérir la Rolex Milgauss 116400GV via un revendeur agréé avec un service impeccable, visitez Exquisite Timepieces.
Fiche technique : Calibre Rolex 3230 (automatique). Boîtier Oyster acier 41 mm. Cadran laqué turquoise (réf. 0006, série 2020–2022 surnommée “Tiffany”). Bracelet Oyster.
Prix 2020 : 5 500 € (neuf catalogue). Prix 2025 : ~15 000 € (occasion). CAGR ≈ 20 % (sur 5 ans).
La Rolex OP 41 « Turquoise » a connu un engouement sans précédent. Son cadran bleu Tiffany, lancé en 2020, a fait l’objet d’une spéculation intense : son prix secondaire a quintuplé en un an avant de redescendre partiellement. Elle reste en 2025 environ 2,5 fois plus chère que son prix boutique d’origine.Indice de liquidité : Élevée (forte demande spéculative, pièce récente très prisée, facile à écouler).
Analyse : Voici l’ovni spéculatif du classement : en seulement ~3 ans, l’OP41 turquoise a multiplié sa valeur par ~3 (même après correction). Lorsque Rolex lance en 2020 de nouveaux cadrans colorés sur l’Oyster Perpetual, personne n’anticipe l’explosion de la version turquoise, baptisée “Tiffany” par le grand public. Au plus fort fin 2021, après la pub autour de la Nautilus Tiffany, cette OP41 se vend jusqu’à 30 000 € sur le gris – plus de 5× son prix catalogue. Même s’il y a eu un retour à la raison (valeur retombée vers ~15 k€ mi-2023), le gain reste spectaculaire. En annualisé, on est sur du +20 %/an environ, ce qui en fait la montre la plus performante du panier sur la période courte (2020–2025). Elle illustre la dynamique “hype médiatique” : un simple cadran bleu clair associé à l’aura d’une marque de luxe (Tiffany) a suffi à créer une ruée spéculative. Rolex ayant arrêté ce coloris en 2022, la rareté relative renforce la bulle. Niveau liquidité, elle est maximale – c’est un actif très fongible sur le marché secondaire, prisé des flippers et jeunes collectionneurs. Évidemment, une telle envolée sur quelques années est exceptionnelle et potentiellement fragile : l’OP41 turquoise a beaucoup perdu après 2022 (de 30k à 15k), rappelant qu’une croissance hors sol finit par corriger. Néanmoins, sur la période globale elle surclasse tout, prouvant qu’une montre récente peut, grâce aux réseaux sociaux et à une mode, devenir un investissement à rendement stratosphérique (mais à risque élevé, corrélé à la spéculation). Elle tire notre moyenne de panier vers le haut, tout en soulignant la prudence nécessaire face aux engouements trop rapides.
Explorez les enchères pour la Rolex Oyster Perpetual 124300 Turquoise sur Catawiki et saisissez une belle affaireDécouvrez la Rolex Oyster Perpetual 124300 Turquoise chez Exquisite Timepieces si vous préférez une expérience d’achat plus traditionnelle et haut de gamme.
14. Audemars Piguet Royal Oak 14790 (36 mm, 1992)
Fiche technique : Calibre AP 2225 (automatique, base JLC 889). Boîtier acier 36 mm, épaisseur 7,5 mm. Cadran tapisserie petite. Réf. 14790ST produite ~1990–2000 (version midsize de la Royal Oak).
Prix 2013 : ~5 000 € (occasion). Prix 2025 : ~15 000 € (occasion). CAGR ≈ 9–10 %.
Indice de liquidité : Moyenne (AP Royal Oak recherchée, mais format midsize attire un public plus restreint).
Analyse : La Royal Oak Jumbo 39 mm étant depuis longtemps un graal dispendieux, certains malins se sont tournés vers la Royal Oak midsize 36 mm réf. 14790. En 2013, on pouvait en dénicher aux alentours de 5 k€ – prix bradé pour une AP de Genta, mais sa taille de 36 mm rebutait beaucoup d’acheteurs masculins. À partir de 2017–2018, l’explosion de la hype Royal Oak (15202ST vendue 5 × retail à un moment) a mécaniquement tiré vers le haut la cote des autres références, y compris la 14790. Cette dernière s’échange désormais autour de 15 k€, voire plus pour des versions cadran rare (panda, bleu…). Son CAGR tutoyant 10 % en fait une superbe performance pour une montre autrefois jugée « trop petite » – preuve que la réévaluation des tailles plus contenues a opéré. Il faut dire qu’à 36 mm, cette Royal Oak est très portable y compris par une clientèle féminine, élargissant son audience. En liquidité, elle reste cependant en deçà du modèle Jumbo : le volume de 14790 sur le marché est limité, et nombre d’acheteurs potentiels continuent de lui préférer les versions 39/41 mm plus médiatisées. Néanmoins, son attrait collectionneur est bien établi (il n’y aura plus de RO dans ces diamètres avec ce design classique). Son parcours montre qu’au sein d’une même gamme, les variantes délaissées peuvent rattraper leur retard dès lors que la demande globale excède l’offre – et c’est exactement ce qui s’est passé chez AP. En définitive, ceux qui ont parié tôt sur la 14790 ont triplé la mise et profité de l’essor de la Royal Oak sans avoir à débourser les montants faramineux requis pour une Jumbo.
Votre prochaine Audemars Piguet Royal Oak 14790 pourrait se trouver sur Catawiki, jetez un œil aux enchèresExquisite Timepieces offre également l’Audemars Piguet Royal Oak 14790 pour ceux qui recherchent une transaction directe et un service personnalisé.Une Audemars Piguet Royal Oak réf. 15202ST (« Jumbo ») de 39 mm. Les Royal Oak Jumbo ont atteint des sommets en 2021 (+263 % en 10 ans selon Knight Frank). Par ricochet, les modèles Royal Oak midsize 36 mm comme la réf. 14790 ont vu leur cote tripler entre 2013 et 2025.L’Audemars Piguet Royal Oak réf. 15400ST, avec son célèbre cadran bleu « Grande Tapisserie » et son boîtier octogonal 41 mm à vis apparentes, est un garde-temps de haute horlogerie dont la valeur a explosé ces dernières années. Ce modèle en acier, iconique depuis sa création par Gérald Genta, surpasse régulièrement l’indice du marché secondaire grâce à son statut de « graal » moderne très convoité. Crédit : Bob’s Watches
15. Patek Philippe Calatrava « vintage » (réf. 96)
Fiche technique : Calibre Patek 12-120 (manuel). Boîtier or jaune 31 mm. Cadran deux aiguilles + petite seconde. Référence 96 fabriquée de 1932 aux 1970s.
Prix 2013 : ~5 000 € (occasion). Prix 2025 : ~15 000 € (occasion). CAGR ≈ 9 %.
Indice de liquidité : Faible (montre de collection, petit diamètre d’époque, public restreint).
Analyse : La Calatrava réf. 96 est l’archétype de la montre habillée Patek – mais son petit diamètre (~31 mm) et son style très sobre ont longtemps limité son attrait sur le marché de l’occasion, face aux complications ou aux Nautilus/Aquanaut sportives. En 2013, on pouvait acquérir une ref. 96 en or jaune pour environ 5 000 €, parfois moins aux enchères. Cependant, la dernière décennie a vu un regain d’amour pour les Patek « classiques » vintage. Des références comme la 570 ou 96, historiquement sous-cotées, ont été redécouvertes par les collectionneurs focalisés sur la pureté du design Patek. Résultat, leur cote a nettement monté : la petite Calatrava 96 se négocie aujourd’hui autour de 12–15 k€ selon état/complet. Son CAGR avoisine 9 %, bien au-dessus de l’indice Patek moyen (~7 % sur 10 ans d’après Knight Frank). Cela reste moins spectaculaire que les délires Nautilus/Aquanaut, mais notable pour une deux-aiguilles en or. Sa liquidité demeure toutefois limitée : la clientèle pour une montre or de 31 mm datant des 50s-60s est une niche de connaisseurs. Sur le marché, elle se vendra via enchères ou dealers spécialisés vintage, plutôt qu’en un claquement de doigts sur Chrono24. N’empêche, la progression de la Calatrava vintage montre que les fondamentaux horlogers finissent par payer – la qualité, l’élégance atemporelle et la rareté (peu d’exemplaires en bon état sur le marché) finissent par être reconnues. Pour Patek Philippe, qui a beaucoup misé sur ses sports ces dernières années, c’est aussi un rappel de son ADN : la Calatrava fait partie de ces montres « silencieuses » dont la valorisation s’apprécie sur le long terme, en dépit d’une attention médiatique moindre.
Catawiki propose une sélection de Patek Philippe Calatrava 96 : trouvez la vôtre dès maintenantSi les enchères ne sont pas votre tasse de thé, la Patek Philippe Calatrava 96 est disponible chez Exquisite Timepieces avec un accompagnement client de premier ordre.
16. Vacheron Constantin Overseas Gen. 2 (47040, 2004)
Fiche technique : Calibre VC 1226 (base JLC 889/2, automatique). Boîtier acier 42 mm, lunette à motif Malte. Cadran bleu ou argent, date. Réf. 47040/B01A sortie en 2004 (2e génération de l’Overseas, sans bracelet interchangeable).
Prix 2013 : ~5 000 € (occasion). Prix 2025 : ~12 000 € (occasion). CAGR ≈ 7–8 %.
Indice de liquidité : Moyenne (Overseas de plus en plus recherchée, mais génération antérieure moins liquide que la dernière).
Analyse : Longtemps l’outsider du “Saint Graal” intégré (face à AP et Patek), la Vacheron Overseas a vu son destin changer dans les années 2016–2020. La 3e génération (réf. 4500V) a eu un succès fulgurant, entraînant un effet de ruissellement sur les anciennes Overseas. La réf. 47040 de 2e génération, introduite en 2004, s’échangeait en 2013 à des prix dérisoires (~5 k€) compte tenu de son niveau de luxe. Elle était boudée (diamètre un peu grand, pas de bracelet supplémentaire, mouvement pas maison). Mais depuis 2018, sa cote est remontée graduellement. En 2025, on la voit autour de 12 k€ – encore bien moins qu’une Overseas 4500V actuelle (~25 k€), mais plus du double d’il y a 10 ans. Son CAGR ~7–8 % reflète cette réévaluation tardive. Le plus impressionnant est sa progression en ligne droite : quand le marché s’est emballé en 2021, l’Overseas Gen.2 n’a pas flambé soudainement, car déjà en hausse avant, et sa correction post-2022 a été minime. C’est un cas de surperformance mesurée mais régulière, liée à une marque (Vacheron) qui a regagné en intérêt et à la vogue durable des montres sport-chic à bracelet intégré. En liquidité, elle reste intermédiaire : plus facile à vendre qu’en 2013 où personne n’en voulait, mais pas aussi fluide qu’une AP ou qu’une Overseas récente (les acheteurs potentiels de VC cherchant souvent la dernière gen). Néanmoins, l’Overseas 47040 illustre parfaitement comment un modèle initialement ignoré peut, par un simple changement de perception du marché, voir sa valeur multipliée par >2 : la preuve qu’il ne faut pas enterrer les références “mal-aimées”, car elles peuvent devenir les « value picks » de demain.
La Vacheron Constantin Overseas 47040 est disponible ici sur Catawiki ( beaucoup de modèles rares et de belles opportunités d’enchères)Trouvez votre Vacheron Constantin Overseas 47040 chez Exquisite Timepieces, une excellente alternative pour un achat sécurisé et un service de luxe.
17. Omega Speedmaster « Snoopy Award » 2003 (3578.51)
Fiche technique : Calibre Omega 1861 (manuel). Boîtier acier 42 mm de Speedmaster Professional. Édition limitée 5 441 ex. en 2003, patch Snoopy « Eyes on the Stars » sur le petit compteur et fond saphir décoré.
Omega Speedmaster Professional « Silver Snoopy Award » 2015 – 2e série Snoopy sortie en 2015 (1 970 ex.). Cette édition a rencontré un succès immédiat, vendue ~6 000 € à l’origine et valorisée ~30 000 € en 2022, ce qui a accru l’intérêt pour la première Snoopy 2003. La 3e édition Snoopy (50e Anniversaire, 2020) poursuit la tendance en se vendant au double de son prix neuf.Prix 2013 : ~4 000 € (occasion). Prix 2025 : ~12 000 € (occasion). CAGR ≈ 10 %.Indice de liquidité : Moyenne (édition limitée relativement nombreuse, forte demande de fans Omega).
Analyse : La saga des Speedmaster Snoopy est emblématique de la montée des montres « collector ». La première Snoopy Award de 2003 s’est vendue assez lentement à l’époque (5 441 pièces, ce qui était beaucoup en LE). Sur le second marché, elle ne prenait pas de valeur particulière pendant 10 ans – en 2013, ~4 000 € suffisaient, soit à peine plus que la Moonwatch standard. Mais avec la folie space autour des 50 ans d’Apollo 13, la Snoopy 2003 est devenue « LA » Speedmaster de collection à avoir. D’autant que la Silver Snoopy 2015, encore plus limitée, a eu un succès énorme, rejaillissant sur la 2003. Résultat, en 2025 la Snoopy 2003 vaut environ 12 000 €, trois fois le prix de 2013. C’est un CAGR ~10 %, très supérieur à la tendance Omega (+27 % sur 5 ans récent). Durant le pic de 2021, elle a frôlé les 15–18 k€, profitant de l’explosion du modèle 2015 (qui elle atteignait 30 k€). Depuis, elle s’est stabilisée autour de 12 k€ ce qui reste un niveau élevé. Sa liquidité est plutôt bonne – la communauté des collectionneurs Omega est large, et 5 441 ex. ce n’est pas si énorme sur le monde entier. La Snoopy 2003 se vend donc assez facilement à bon prix (on en voit passer régulièrement en salles des ventes ou sur Chrono24). Ce qui était un « gadget » (Snoopy sur une montre pro) s’est mué en véritable atout de valorisation grâce au storytelling historique (Omega ayant reçu le Silver Snoopy Award de la NASA) et à la spéculation positive qui s’est installée sur les séries Snoopy. C’est la démonstration qu’une montre en édition limitée peut devenir un formidable placement, pour peu qu’elle capture l’imaginaire collectif – ici, le lien avec l’épopée spatiale et la culture pop (Snoopy) a créé un cocktail recherché.
Découvrez l’Omega Speedmaster Snoopy Award 2003 et d’autres trésors horlogers sur CatawikiPour une acquisition sereine et un service client attentif, explorez l’Omega Speedmaster Snoopy Award 2003 sur Exquisite Timepieces.
18. Jaeger-LeCoultre Reverso « Tribute to 1931 » (2011)
Fiche technique : Calibre JLC 822 (manuel). Boîtier acier 46 × 27,5 mm (Grande Reverso Ultra Thin). Cadran noir « Reverso 1931 » sans logo (édition Tribute US). Lancée en 2011 série limitée.
Prix 2013 : ~6 000 € (neuf). Prix 2025 : ~12 000 € (occasion). CAGR ≈ 6 %.
Indice de liquidité : Faible (Reverso édition spéciale, convoitée mais peu d’exemplaires sur le marché).
Analyse : Lorsqu’elle est sortie en 2011, la Grande Reverso Ultra Thin Tribute 1931 a été saluée pour son élégance vintage – un cadran épuré inspiré du modèle originel. Vendue ~6 k€ neuve, elle a été rapidement épuisée, notamment l’édition « US » sans logo JLC au cadran. Sur le marché secondaire, sa cote a grimpé régulièrement à mesure que les stocks se raréfiaient et que JLC gagnait en prestige. En 2025, s’en procurer une nécessite de débourser autour de 12 k€ (quand on en trouve). Cela représente un doublement en ~12–13 ans, soit ~6 % de CAGR. Ce n’est pas la performance du siècle, mais ramené à une montre habillée, c’est remarquable – la plupart des Reverso standard ont plutôt stagné sur cette période. Ici, le facteur édition limitée joue à plein : la Tribute 1931 est considérée comme l’une des plus belles rééditions de JLC, ce qui lui confère un statut culte. Sa liquidité reste limitée cependant : le public Reverso est connaisseur et spécifique, et peu d’exemplaires changent de mains (beaucoup étant conservés précieusement par leurs propriétaires). Néanmoins, la forte demande relative fait que les quelques pièces sur le marché partent à prix élevés. On peut y voir l’effet du phénomène “Quiet Luxury” : la Reverso est l’archétype de la montre de luxe discrète, et cette version historique coche toutes les cases pour l’amateur raffiné en quête d’authenticité. Ainsi, sans tapage, la valeur de cette Reverso a progressé plus vite que l’indice global, confortant l’idée que les icônes historiques, même de style classique, sont des placements solides dès lors qu’elles combinent limitation et intemporalité.
Explorez les enchères pour la Jaeger-LeCoultre Reverso Tribute to 1931 sur Catawiki et saisissez une belle affaireLa Jaeger-LeCoultre Reverso Tribute to 1931 peut également être vôtre via Exquisite Timepieces, spécialiste des montres de luxe avec un service client exceptionnel.
Fiche technique : Calibre ETA 2776 (automatique). Boîtier acier 39 mm, lunette noire. Cadran « Snowflake » noir, index carrés, aiguilles en forme de flocon. Réf. 9401 sans date (1975–1980).
Prix 2013 : ~4 000 € (occasion). Prix 2025 : ~12 000 € (occasion). CAGR ≈ 8 %.
Indice de liquidité : Moyenne (Tudor vintage très prisée, mais volume limité et marché de collectionneurs).
Analyse : En 2013, les Tudor Submariner vintage – “petites sœurs” des Rolex Sub – étaient encore un secret bien gardé. La référence 9401, avec son cadran et aiguilles Snowflake iconiques, se trouvait autour de 3–4 k€. Depuis, la donne a changé : Tudor a gagné en image (relance de la marque, rééditions Black Bay inspirées du Snowflake), et les collectionneurs se sont rués sur les Sub Tudor des 70s. La 9401 sans date notamment a vu sa valeur tripler, flirtant avec 12 k€ aujourd’hui pour un bel exemplaire complet. Son CAGR ~8 % surpasse largement la marque Tudor moyenne (dont les modèles contemporains ont plutôt baissé en occasion jusqu’à récemment). C’est donc l’illustration que le vintage est un monde à part, où Tudor profite de l’aura Rolex (boîtier identique, fournisseur de la Marine Nationale française etc.) et du look original “Snowflake” pour tirer son épingle du jeu. La liquidité est relativement moyenne : la demande pour ces Tudor vintage est forte, mais l’offre faible et la plupart des transactions passent par des cercles spécialisés. Le public général n’est pas forcément familier, mais dans la communauté, c’est une pièce chaude. L’énorme performance de la Snowflake s’est un peu tassée depuis 2020 (stabilisation des prix), mais sur la période elle a mis KO bien des Rolex plus courantes. C’est un bel exemple de revalorisation d’une marque via son héritage : en repositionnant Tudor comme marque historique, le marché a relu ses archives, propulsant ces Submariner longtemps ignorées au rang d’incontournables pour collectionneur pointu – et par la même occasion, au rang d’investissement de choix.
Votre prochaine Tudor Submariner Snowflake 9401 pourrait se trouver sur Catawiki, jetez un œil aux enchèresExquisite Timepieces est une autre excellente option pour la Tudor Submariner Snowflake 9401, surtout si vous appréciez un service sur mesure.La Tudor Black Bay référence 79220R, modèle Heritage doté d’une lunette rouge emblématique et d’un cadran noir «smiley». Lancée en 2012, cette version ETA a acquis un statut de collectionneur pour son esthétique néo-vintage et sa fiabilité mécanique. Crédit : Bob’s Watches
20. Cartier Tank Cintrée CPCP (2004)
Fiche technique : Calibre Cartier 9780 MC (manuel, base Piaget 430P). Boîtier Cintrée or jaune ~46 × 23 mm très cambré. Cadran chiffres peints « Cartier Paris ». Édition Collection Privée Cartier Paris (CPCP) vers 2004, tirage limité ~150 ex.
Prix 2013 : ~8 000 € (occasion). Prix 2025 : ~15 000 € (occasion). CAGR ≈ 7 %.
Indice de liquidité : Faible (très peu d’exemplaires circulent, marché ultra-collectors).
Analyse : Les montres de la Collection Privée Cartier Paris (CPCP) ont mis du temps à être reconnues. En 2013, une pièce aussi somptueuse qu’une Tank Cintrée CPCP en or jaune – reproduction fidèle du modèle 1929, mouvement Piaget extra-plat – pouvait se négocier à peine 8 000 €, l’équivalent d’une montre neuve de manufacture moyenne. Aujourd’hui, il faut plutôt compter 15 000 € (si on arrive à en trouver, tant elles sont rares). Cette hausse ~+90 % en 12 ans (≈7 % annualisé) reflète la prise de conscience parmi les collectionneurs de la valeur des montres CPCP : production limitée, finitions main (guilloché de cadran, etc.), mouvements de haute horlogerie. La Tank Cintrée originale étant quasiment introuvable, cette réédition de 2004 est devenue la graale accessible – et depuis l’envol des prix Cartier en général (Cartier classé n°1 des modèles à plus-value sur 5 ans), elle a décollé. Sa liquidité demeure très faible : le cercle des acheteurs potentiels est restreint (très haut de gamme vintage) et l’offre rarissime. C’est plus un investissement patient qu’un actif liquide. Néanmoins, en pourcentage, elle a largement surperformé l’indice global et même l’indice Cartier (+12 % sur 1 an d’après Knight Frank). Cela illustre la montée en puissance du segment “collector” chez Cartier : longtemps seul Rolex ou Patek étaient vus comme placement, mais la dernière décennie a consacré Cartier comme nouvelle frontière de collection, entraînant la valorisation des modèles historiques et CPCP. La Tank Cintrée CPCP a ainsi profité du double effet : rareté absolue + hype relative autour du style dressy audacieux – un cocktail payant pour qui l’avait acquis avant l’explosion des montres Cartier.
Catawiki propose une sélection de Cartier Tank Cintrée CPCP : trouvez la vôtre dès maintenantConsidérez Exquisite Timepieces pour votre Cartier Tank Cintrée CPCP si vous privilégiez un achat immédiat et un service client de haute volée.
Ce segment intermédiaire montre des profils divers – des hype machines (OP41 turquoise, Snoopy 2015) aux classiques réévalués (Royal Oak midsize, Tank CPCP). Il symbolise l’élargissement du marché de collection : outre les Rolex/Patek prévisibles, on voit des Tudor, Omega et Cartier tirer leur épingle du jeu avec des performances comparables, voire supérieures.
Dernière tranche, ces dix montres valent entre ~15 k€ et 50 k€ en 2025. On y retrouve des modèles jadis déjà haut de gamme, qui ont atteint des sommets encore plus élevés. Certaines ont littéralement explosé (Nautilus/Aquanaut, Royal Oak Jumbo…) avec des CAGR parfois > 10 %, quand d’autres affichent des progressions plus mesurées. Toutes ont surperformé l’indice global, confirmant qu’au sommet du marché aussi il y a des gagnants nets. Ce segment comporte plusieurs montres considérées comme des « investissements cultes » désormais, ainsi que des pièces indépendantes ou compliquées dont la rareté a été récompensée. La liquidité est contrastée : très élevée pour tout ce qui est Rolex sport ou AP (échanges fréquents, marché international soutenu), plus faible pour les indépendants ou les QP classiques (plus spécialisés).
21. Patek Philippe Aquanaut 5167A (2007)
Fiche technique : Calibre Patek 324 SC (auto, date). Boîtier acier 40 mm, fond saphir. Cadran noir motif carré, bracelet caoutchouc tropical. Lancée 2007.
Prix 2013 : ~10 000 € (occasion). Prix 2025 : ~40 000 € (occasion). CAGR ≈ 10 %.
Indice de liquidité : Élevée (Patek sport très demandé, facile à revendre).
Analyse : L’Aquanaut 5167A est passée du statut de « Patek d’entrée de gamme » à celui de quasi icône en une décennie. En 2013, sa cote sur le gris était d’environ 10 k€ (la montre valait ~12 k€ neuve mais se trouvait légèrement sous liste). Puis la vague de folie sur les Patek sport en acier (Nautilus en tête) l’a touchée de plein fouet : sa valeur a quadruplé pour avoisiner 40 k€ en 2025. Son CAGR ~10 % est du même ordre que le Nautilus 5711 (~+8–9 %/an sur 15 ans, malgré le pic suivi de correction). Il est intéressant de noter que sur 2022–2023, l’Aquanaut s’est tassée (elle avait atteint ~60 k€ au pic début 2022, redescendant à ~40 k€), mais cela reste +300% vs 2013, phénoménal. La liquidité est excellente – c’est une Patek très liquide car relativement “abordable” pour la marque, et prisée d’une large clientèle. On en voit en vente en permanence, et elles partent rapidement. L’Aquanaut a réussi à capter un public plus jeune, consolidant la demande. Pour l’investisseur initial, le pari a été plus que payant : peu de montres de grande production ont offert x4 en 12 ans. Cela illustre l’effet de ruissellement du phénomène Nautilus : la rareté du 5711 a rejailli sur l’Aquanaut, transformant une montre conçue comme casual chic en actif spéculatif. Bien qu’elle ait corrigé, son prix actuel la place toujours en franche surperformance vs indice global et même vs indice Patek (+33 % sur 5 ans seulement). C’est l’archétype de la “valeur” révélée par le marché : la marque Patek, conjuguée au design sport, ont fini par convaincre quiconque doutait de son potentiel.
La Patek Philippe Aquanaut 5167A est disponible ici sur Catawiki ( beaucoup de modèles rares et de belles opportunités d’enchères)La Patek Philippe Aquanaut 5167A est aussi proposée chez Exquisite Timepieces (pour un achat direct avec service client premium).La Patek Philippe Aquanaut réf. 5167A-001, avec son boîtier en acier de 40 mm et son cadran noir texturé « tropical », est plébiscitée pour son élégance sportive et sa production limitée. Montée sur un bracelet en caoutchouc noir, cette montre polyvalente a vu sa cote grimper sur le marché d’occasion, faisant partie des « value picks » contemporains les plus performants. Crédit : Bob’s Watches
22. Audemars Piguet Royal Oak « Jumbo » 15202ST (2012)
Fiche technique : Calibre AP 2121 (auto extra-plat, base JLC 920). Boîtier acier 39 mm, épaisseur 8 mm. Cadran bleu Petite Tapisserie. Réf. 15202ST.OO.1240ST.01 lancée en 2012 (40e anniv.), produite jusqu’en 2021.
Prix 2013 : ~15 000 € (occasion). Prix 2025 : ~45 000 € (occasion). CAGR ≈ 10–11 %.
Indice de liquidité : Élevée (Royal Oak Jumbo extrêmement recherchée, beaucoup d’acheteurs).
Analyse : Peu de montres ont autant alimenté les conversations d’investissement que la Royal Oak Jumbo. La référence 15202ST, réédition moderne de la RO originelle, valait autour de 15 k€ en 2013 sur le marché secondaire (à l’époque elle se trouvait sans liste). Puis, l’engouement a grimpé exponentiellement : fin 2021, elle s’échangeait à plus de 100 k€ ! Après la correction 2022–23, sa valeur s’est stabilisée autour de 45 k€ d’occasion en 2025, ce qui représente quand même un triple par rapport à 2013. Son CAGR frôle 11 %, aligné avec l’indice AP qui a affiché +65 % sur 5 ans 2019-24. Ce qui rend son cas notable, c’est l’amplitude du cycle : de ~20k en 2017 à 100k en 2022 puis retour ~45k – mais même ce dernier niveau la place en forte surperformance. La liquidité est naturellement très élevée : la Jumbo est quasi monnaie d’échange standard entre collectionneurs haut de gamme. Même après la baisse, il y a bien plus d’acheteurs que d’exemplaires disponibles (AP a arrêté la 15202 en 2021). Pour l’investisseur de long terme, la messe reste très positive : en ignorant le bruit court terme, la tendance de fond est une multiplication par 3 du prix en ~12 ans. Cela s’explique par la conjonction de tous les facteurs : design légendaire (Genta), production limitée, communication orientée hype, et surchauffe spéculative orchestrée par les dealers. La Royal Oak Jumbo fut ainsi l’étendard de la bulle montres de 2020–21. Même “rationalisée” à 45 k€, elle figure parmi les winners absolus de ces 10 dernières années, surpassant de loin la performance moyenne des actions ou de l’or. C’est la preuve par A+B qu’une montre icône dans des quantités restreintes peut devenir un instrument de placement redoutable… mais non sans volatilité.
Découvrez l’Audemars Piguet Royal Oak Jumbo 15202ST et d’autres trésors horlogers sur CatawikiPour acquérir l’Audemars Piguet Royal Oak Jumbo 15202ST via un revendeur agréé avec un service impeccable, visitez Exquisite Timepieces.Rolex Daytona 116500LN (« Ceramic », cadran noir) – l’une des montres récentes ayant le mieux tenu la hype. Lancée à ~11 000 € en 2016, elle vaut ~24 000 € en 2025. Son pic fut ~38 k€ début 2022, suivi d’une baisse contenue. Elle surclasse ainsi la plupart des chronos concurrents et reste très liquide.
23. Rolex Daytona 116500LN (2016)
Fiche technique : Calibre Rolex 4130 (auto, chronographe manufacture). Boîtier Oyster 40 mm acier, lunette Cerachrom noire. Cadran blanc ou noir. Introduction 2016, production jusqu’à 2023 (remplacée par 126500).
Prix 2016 : 12 000 € (neuf catalogue). Prix 2025 : ~24 000 € (occasion). CAGR ≈ 9–10 %.
Indice de liquidité : Élevée (Daytona acier ultra-demandée, très facile à revendre).
Analyse :Le Daytona est depuis toujours une star de la valeur résiduelle, et la version 116500 céramique en a apporté une nouvelle preuve. À sa sortie en 2016, elle affichait 11 800 € prix boutique – et se revendait immédiatement 18–20 k€ sur le marché gris. Cette prime n’a fait que croître jusqu’en 2022 (le modèle blanc atteignant 38 k€ au plus haut). En 2025, après correction, le Daytona 116500 se négocie autour de 24 k€ (noir) à 28 k€ (cadran blanc). Par rapport à 2016, cela représente ~2× le prix, soit un CAGR ~10 % sur 9 ans. Ce n’est pas la plus spectaculaire du panier, mais cela reste impressionnant pour une montre produite en relativement grand nombre pendant 7 ans. La liquidité est évidemment maximale : c’est la montre-symbole, avec une file d’attente perpétuelle, ce qui en fait un quasi-actif liquide sur le marché secondaire – vendable en quelques heures au bon prix. Pourquoi a-t-elle tant monté ? Rareté organisée par Rolex (très faible dispo en boutique), aura mythique du Daytona alimentée par les médias, et glissement du positionnement (le Daytona est devenu un emblème de statut, comme une Nautilus ou une Royal Oak). On peut dire qu’un 116500 acheté en 2016 n’a jamais valu en-dessous de son prix d’achat et vaut même 2× aujourd’hui : zéro décote, que de la surcote, situation rarissime pour un bien “neuf” récent. Même en prenant la valeur pic (38 k€) puis retombée (24 k€), cela reste une courbe globalement ascendante sur 9 ans. Le Daytona illustre ainsi parfaitement la notion de « montre investment grade » – sa performance et sa liquidité la rapprochent d’un actif financier, avec une volatilité certes, mais un rendement largement supérieur aux indices boursiers (sur 2016-2025, +100% vs S&P500 ~+140%, mais avec un beta déconnecté du marché actions). On ne s’étonne donc pas de voir le Daytona apparaître dans de nombreux « top montres à investir » – il coche toutes les cases de la surperformance.
Explorez les enchères pour la Rolex Daytona 116500LN sur Catawiki et saisissez une belle affaireDécouvrez la Rolex Daytona 116500LN chez Exquisite Timepieces si vous préférez une expérience d’achat plus traditionnelle et haut de gamme.La Rolex Daytona réf. 116520 en acier, produite de 2000 à 2016, est l’un des chronographes les plus recherchés des collectionneurs. Avec son mouvement Rolex calibre 4130 et son design intemporel (cadran noir à sous-compteurs contrastés, lunette tachymétrique gravée), ce modèle emblématique surclasse régulièrement le marché secondaire par sa rareté relative et son attrait légendaire. Crédit : Bob’s Watches
24. Rolex GMT-Master II « Batman » 116710BLNR (2013)
Fiche technique : Calibre Rolex 3186. Boîtier acier 40 mm, lunette Cerachrom bleu/noir (surnom Batman). Bracelet Oyster poli/centre. Lancée en 2013.
Prix 2013 : 7 500 € (neuf catalogue). Prix 2025 : ~18 000 € (occasion). CAGR ≈ 8 %.
Indice de liquidité : Élevée (Rolex sport moderne très prisée, échanges fluides).
Analyse : Sortie pile en 2013, la GMT « Batman » a connu la montée fulgurante typique des Rolex sport céramique. D’abord proposée ~7,5 k€ neuve, elle s’est rapidement raréfiée, passant 10 k€ en 2016, 15 k€ en 2019… pour culminer à plus de 20 k€ au cœur de la bulle 2022. En 2025, elle se stabilise autour de 18 k€, soit +140 % vs prix d’origine en 12 ans (CAGR ~8 %). Cette performance la place bien au-dessus de la croissance Rolex moyenne et même d’une Sub céramique contemporaine. Sa liquidité est excellente : très répandue (Rolex l’a produite 6 ans) mais très demandée quand même, ce qui fait que tout exemplaire trouve preneur rapidement. La BLNR a profité d’une aura particulière en étant la première lunette bicolore céramique, et sa combinaison de couleurs a séduit d’emblée. Elle a aussi été relativement épargnée par les cracks (l’arrivée de la version sur jubilé en 2019 n’a pas fait baisser sa prédécesseure). On peut dire que c’est un investissement sans histoire : ~doublé en 12 ans, liquidité facile, attrait qui perdure grâce au relais par la version 126710BLNR. Par rapport à la Pepsi 16710 (plus ancienne, vue plus haut), la Batman illustre qu’acheter du moderne peut aussi rapporter gros, pas seulement du vintage. Evidemment, cela a marché car c’était du Rolex sport en acier – beaucoup d’autres montres lancées en 2013 ne valent pas plus en 2025. La BLNR fait partie de ces valeurs sûres qui confirment que sur l’horizon ~10 ans, une Rolex sportive a toutes les chances de battre l’indice global : la marque est ultra-saine, la demande ne faiblit pas, et les évolutions de gamme créent des winners comme ce fut le cas ici.
Votre prochaine Rolex GMT-Master II Batman 116710BLNR pourrait se trouver sur Catawiki, jetez un œil aux enchèresExquisite Timepieces offre également la Rolex GMT-Master II Batman 116710BLNR pour ceux qui recherchent une transaction directe et un service personnalisé.
25. Cartier Tortue Monopoussoir CPCP (2000)
Fiche technique : Calibre Cartier 045 MC (manuel, chronographe mono-poussoir, base THA/Lemania). Boîtier Tortue or rose ~43 × 35 mm. Cadran guilloché, chiffres romains. Édition CPCP ~2000, tirage ~200 ex.
Prix 2013 : ~10 000 € (occasion). Prix 2025 : ~30 000 € (occasion). CAGR ≈ 10 %.
Indice de liquidité : Faible (montre très rare, gros budget, ventes occasionnelles uniquement).
Analyse : Autre joyau de la Collection Privée Cartier, la Tortue Monopoussoir a littéralement explosé en valeur récemment. Montre chronographe mono-poussoir logée dans un élégant boîtier Tortue, produite à peine quelques centaines d’exemplaires, elle valait autour de 10 k€ en occasion il y a 10 ans – peu de gens cherchaient ce type de pièce alors. Aujourd’hui, les rares apparitions en ventes aux enchères dépassent 30 k€. Le CAGR avoisine 10 %, aligné sur les meilleurs du panel. La raison est simple : c’est une montre d’exception, réunissant la haute horlogerie indépendante (mouvement développé avec FP Journe/D. Flageollet de THA) et le prestige Cartier vintage. Pendant longtemps, ce cocktail était mal compris du marché ; mais depuis 2018 environ, on constate un énorme attrait pour les Cartier CPCP compliquées. La Tortue Monopoussoir en est le fer de lance, son édition « Milan » ayant même atteint des records (60 k€). Certes, la liquidité demeure faible – on parle de quelques pièces en circulation, vendues entre gros collectionneurs. Néanmoins, ce chrono Cartier est passé du statut de secret d’initié à celui de graal recherché, ce qui se traduit par une triple valorisation. C’est un exemple frappant de revalorisation extrême via la confluence de rareté et hype : quand les grands médias et influenceurs horlogers ont pointé du doigt “regardez les CPCP, c’est sous-coté”, le marché s’est recalibré à vitesse grand V. Pour qui en détenait une avant, le rendement a été fulgurant. Ce phénomène n’est pas sans rappeler ce qu’on a vu en art ou en vins rares – d’où la pertinence d’inclure de telles pièces dans un index “value” malgré leur segment de prix élevé.
Catawiki propose une sélection de Cartier Tortue Monopoussoir CPCP : trouvez la vôtre dès maintenantSi les enchères ne sont pas votre tasse de thé, la Cartier Tortue Monopoussoir CPCP est disponible chez Exquisite Timepieces avec un accompagnement client de premier ordre.
26. Vacheron Constantin 222 « Jumbo » (1977)
Fiche technique : Calibre VC 1121 (auto extra-plat, base JLC 920). Boîtier acier 37 mm, design intégré par Jorg Hysek. Cadran tritium, date. Production ~500 ex. de 1977 à 1985.
Prix 2013 : ~10 000 € (occasion). Prix 2025 : ~50 000 € (occasion). CAGR ≈ 14–15 %.
Indice de liquidité : Faible (montre très rare, désormais très chère, peu d’acheteurs/vendeurs).
Analyse : Le renversement le plus spectaculaire de cette liste est peut-être celui de la Vacheron 222 Jumbo. Longtemps parent pauvre des “trois grandes sport Genta” face à la Royal Oak et la Nautilus, la 222 en acier se trouvait autour de 8–12 k€ en 2013. Elle n’intéressait alors qu’une poignée de collectionneurs éclairés. Et puis, tel un phénix, la 222 a ressurgi : Vacheron en a fait la pièce maîtresse de son marketing héritage (réédition Historiques 222 or en 2022), et brusquement la demande pour l’originale s’est enflammée. En l’espace de 5 ans, sa cote a été x4 ou x5 : elle s’échange aujourd’hui entre 40 et 60 k€ selon état, un exemplaire top atteignant même 100 k€ en enchères (mi-2022). Si on retient ~50 k€, on est à +400% en 12 ans, soit ~15 % de CAGR – l’un des plus élevés du panel, rivalisant avec les Snoopy ou OP41 turquoise. Évidemment, c’est une montée tardive concentrée sur 2018–2022, mais le résultat est là. Liquidité : très faible, car la plupart des propriétaires ne vendent pas et les acheteurs potentiels sont triés sur le volet. Néanmoins, chaque passage en vente affole les compteurs. La VC 222 Jumbo est devenue un trophée, en partie grâce à la narrative : c’est la pièce manquante du trio Genta 70s, produite en bien plus petit nombre. Le marché s’est aligné sur cet argument, d’où la correction brutale d’une sous-cote historique. Pour notre index “value”, c’est un home-run : elle a littéralement surclassé tout, y compris les Nautilus/AP sur la période récente. C’est la preuve qu’il existe encore des opportunités de réévaluation tardive, surtout quand une grande maison décide de pousser en avant un modèle de son patrimoine – ici, la stratégie de Vacheron a directement bénéficié aux détenteurs de 222 vintage, transformant une bonne montre en or de placement en véritable mine d’or.
La Vacheron Constantin 222 Jumbo est disponible ici sur Catawiki ( beaucoup de modèles rares et de belles opportunités d’enchères)Trouvez votre Vacheron Constantin 222 Jumbo chez Exquisite Timepieces, une excellente alternative pour un achat sécurisé et un service de luxe.
27. F.P. Journe Chronomètre Bleu (2009)
Fiche technique : Calibre FPJ 1304 (manuel, double barillet). Boîtier 39 mm en tantale. Cadran laqué bleu miroir. Production introduite 2009, collection Souveraine (non limitée mais production faible).
Prix 2013 : ~20 000 € (neuf). Prix 2025 : ~40 000 € (occasion). CAGR ≈ 8 %.
Indice de liquidité : Moyenne (forte demande collectionneurs, mais offre restreinte, parfois il faut du temps).
Analyse : Dans le domaine des indépendants, le Chronomètre Bleu de François-Paul Journe a acquis un statut culte. En 2013, cette montre valait 20 k€ neuve et se trouvait légèrement en dessous en seconde main, FP Journe étant encore relativement confidentiel. Mais la notoriété du maître horloger a explosé mi-2010s, entraînant une ruée sur ses pièces, et particulièrement sur ce modèle « Bleu », plus simple mais arborant un style unique (boîtier tantale, cadran bleu éblouissant). Début 2022, un CB partait pour 80 k€ en enchères ! Après retour au calme, sa cote se situe environ à 40 k€ en 2025, toujours le double de 2013. Son CAGR ~8 % sur 12 ans est excellent, bien que non linéaire (énorme bulle 2021 suivie de correction de moitié). La liquidité est moyenne : la demande est énorme (chaque exemplaire mis en vente trouve preneur), mais l’offre est parcimonieuse, FP Journe produisant peu et les propriétaires étant attachés à leur montre. Il faut parfois patienter pour en acquérir une au bon prix. Néanmoins, comparé à bien des indépendants, FP Journe est devenu un blue-chip independant : la valorisation de ses montres le place juste après Patek/AP en termes de desirabilité. Le Chronomètre Bleu en est l’étendard accessible, et son parcours est exemplatif de la flambée du segment indépendant de haut vol. Pour un investisseur en 2013, c’était un pari sur un horloger vivant – pari qui a payé en multipliant la valeur par ~2 (voire par 4 au zénith de la bulle). C’est la démonstration qu’investir sur un créateur reconnu peut rapporter comme investir sur un artiste en art : risque plus élevé (faible liquidité, marché de niche), mais potentiel de valorisation extrêmement fort si le créateur atteint l’ultra-culte, comme c’est le cas pour Journe aujourd’hui.
Découvrez le F.P. Journe Chronomètre Bleu et d’autres trésors horlogers sur CatawikiPour une acquisition sereine et un service client attentif, explorez le F.P. Journe Chronomètre Bleu sur Exquisite Timepieces.
28. Patek Philippe Quantième Perpétuel 3940J (1985)
Fiche technique : Calibre Patek 240 Q (auto, quantième perpétuel, phase de lune, micro-rotor). Boîtier or jaune 36 mm. Cadran crème, 3 compteurs (jour-date, mois-année, 24h-phase lune). Produite 1985–2007.
Prix 2013 : ~25 000 € (occasion). Prix 2025 : ~35 000 € (occasion). CAGR ≈ 3 %.
Indice de liquidité : Faible (montre habillée compliquée, public restreint).
Analyse : Seule quantième perpétuel de la liste, la Patek 3940 montre un visage plus modeste de la performance. En 2013, cette magnifique QP or s’échangeait ~25 k€, ce qui était déjà considéré comme “beaucoup trop peu cher pour une grande complication Patek”. En 2025, elle vaut environ 35–40 k€ selon configuration (scellée etc.). Le CAGR d’environ 3 %/an est le plus bas du panier – grosso modo la 3940 a juste suivi l’inflation et la hausse générale du prix de l’or, sans plus. Néanmoins, comparé à l’indice global, elle a fait jeu égal, et comparé à d’autres QP habillés (souvent en baisse sur le marché), elle a bien résisté. La liquidité reste faible : la clientèle pour ces Patek classiques n’est pas la plus active, et beaucoup de 3940 dorment en coffre. Patek a sorti de multiples QP depuis, exerçant une pression à la baisse. C’est donc un succès relatif : elle n’a pas “surclassé” franchement le marché, mais a su préserver son capital, ce qui est déjà une forme de victoire pour une montre de ce genre (beaucoup d’autres QP, chez Lange ou Vacheron par ex, ont perdu de la valeur entre 2010 et 2020). L’explication tient à sa cote d’amour auprès des puristes : la 3940 est considérée comme l’une des Patek les plus élégantes et abouties de la fin du 20e siècle. Sa revalorisation n’est pas spéculative, elle est progressive par renouvellement de génération de collectionneurs. En tant qu’investissement, c’est la tortue face aux lièvres Rolex/AP : progression lente mais constante. Elle rappelle que les grandes complications classiques sont un placement de fond, offrant possiblement moins de gains rapides mais apportant le prestige d’une complication Patek à ceux qui les possèdent. Pour un index diversifié, elle apporte de la stabilité. Cependant, il est clair que dans le contexte 2013–2025, ce sont surtout les sportives qui ont surperformé en performance pure, reléguant les QP en bas de tableau malgré leur beauté intrinsèque.
Explorez les enchères pour la Patek Philippe Quantième Perpétuel 3940J sur Catawiki et saisissez une belle affaireLa Patek Philippe Quantième Perpétuel 3940J peut également être vôtre via Exquisite Timepieces, spécialiste des montres de luxe avec un service client exceptionnel.
Fiche technique : Calibre Panerai OP I (manuel, base Unitas 6497). Boîtier Luminor 44 mm acier, protège-couronne. Cadran “Marina” 2 lignes. Série Pre-V (avant Vendôme) produite 1993 à ~120 ex.
Prix 2013 : ~15 000 € (occasion). Prix 2025 : ~40 000 € (occasion). CAGR ≈ 8 %.
Indice de liquidité : Faible (ultra rare, collectionneurs Paneristi seulement, ventes rarissimes).
Analyse : Voici une performance contre-intuitive : alors que les Panerai contemporaines se sont effondrées de 2013 à 2020, les Panerai d’avant 1997 (ère Pre-Vendôme) ont quant à elles explosé. La référence 5218-201/A, une Luminor Marina 44 mm de 1993 produite à ~120 exemplaires, valait environ 15 k€ en 2013 (soit déjà plus qu’une Panerai moderne neuve). Aujourd’hui, c’est l’une des plus recherchées par les Paneristi historiques, et ses rares apparitions en vente culminent à ~40 k€. Son CAGR avoisine 8 %, comparable aux Rolex. Qu’est-ce qui se passe ? Essentiellement une réallocation de la passion Panerai : la marque “de masse” a déçu et saturé le marché, tandis que les collectionneurs hardcore se sont réfugiés vers les toutes premières séries des années 90, produites par la petite manufacture familiale pour la Marine italienne. Ces pièces Pre-V sont le saint graal Panerai, et leur nombre ultra limité a créé une pénurie organisée. Avec l’effet nostalgie (vintage 90s), elles ont monté quand tout le reste de la marque plongeait. La liquidité est faible : c’est un micro-marché de connaisseurs Panerai, souvent les ventes se font de gré-à-gré. Mais la demande est là et prête à mettre le prix. Pour qui suit l’indice global, c’est un joli cas de contrarian play : quand la plupart disaient “Panerai c’est mort” (valeurs divisées par deux entre 2013 et 2018), ceux qui ont investi dans les quelques références mythiques Pre-V ont en fait très bien tiré leur épingle du jeu. Cela prouve que même dans une marque en déclin, il peut y avoir des pépites qui s’apprécient, car le marché de collection n’est pas monolithique. Au final, la 5218-201/A surclasse la plupart des montres de grandes marques sur 12 ans, malgré l’image morose collée à Panerai sur cette période – tout est question de choisir la bonne référence.
Votre prochaine Panerai Luminor Marina Pre-V 5218-201/A pourrait se trouver sur Catawiki, jetez un œil aux enchèresExquisite Timepieces est une autre excellente option pour la Panerai Luminor Marina Pre-V 5218-201/A, surtout si vous appréciez un service sur mesure.La Panerai Luminor Marina PAM 111, dotée du célèbre dispositif protège-couronne, arbore un boîtier coussin de 44 mm et un cadran « sandwich » noir offrant une lisibilité optimale. Icône de la marque florentine, cette référence appréciée conserve une valeur soutenue grâce à son design militaire distinctif et son mouvement à remontage manuel robuste. Crédit : Bob’s Watches
30. Omega Speedmaster « Silver Snoopy Award » 2015 (311.32.42.30.04.003)
Fiche technique : Calibre Omega 1861. Boîtier acier 42 mm. Cadran blanc avec bande dessinée Snoopy + inscriptions, fond saphir Snoopy argenté sur émail bleu. Édition limitée 1 970 ex. sortie 2015.
Prix 2015 : 6 000 € (neuf catalogue). Prix 2025 : ~30 000 € (occasion). CAGR ≈ 17 %.
Indice de liquidité : Moyenne (très recherchée, peu sur le marché, se vend cher mais acheteurs se bousculent).
Analyse : Clôturons avec l’une des sensations de la décennie : la Speedmaster Silver Snoopy 2015. Nous avions vu la Snoopy 2003 tripler – la 2015 a fait bien plus encore. Vendue 6 k€ neuve, épuisée instantanément, elle a atteint 30 k€ en quelques années, soit +400%. Son CAGR ~17 % sur 8 ans la place presque au niveau de l’OP41 turquoise (sauf que c’est sur 8 ans complets, performance remarquable). Elle a symbolisé l’attrait du collectionneur pour les séries limitées à storytelling fun. L’exécution réussie du design Snoopy 2015 (illustrations, citation “Failure is not an option”) a créé un effet coup de cœur, transformant cette Speedmaster en objet de spéculation dès le départ. Son prix n’a cessé de grimper vente après vente, jusqu’à ~40 k€ en 2022. Après normalisation, ~30 k€ en 2025. La liquidité est moyenne-faible car à ce niveau de prix, les acheteurs sont triés, mais la demande reste supérieure à l’offre (1 970 exemplaires seulement). Omega a bien sûr sorti une Snoopy 50th en 2020 illimitée, ce qui a un peu calmé le jeu sur la 2015 tout en la consacrant comme objet culte car “dernière Snoopy limitée”. Pour l’investisseur, c’est un jackpot : +400% en <10 ans hors frais. Bien sûr, il fallait oser mettre 6k dans une Speed neuve en 2015 et refuser de la porter, mais ceux qui l’ont fait ont littéralement surperformé le marché actions. Ce dernier exemple confirme une tendance forte sur 2013–2025 : les montres ludiques en série limitée ont acquis un statut collectible (pensons aussi à la Swatch-Omega MoonSwatch qui, sans atteindre ces sommets, a généré sa propre bulle). Snoopy 2015 restera dans les annales comme la montre qui a prouvé qu’on peut lier humour, héritage et valeur financière. Elle ferme ce classement en beauté, démontrant qu’avec du flair et un peu de chance, l’acheteur passionné de 2015 a pu réaliser l’une des meilleures plus-values de la décennie horlogère – tout en profitant d’une montre résolument sympathique.
Catawiki propose une sélection d’Omega Speedmaster Snoopy Award 2015 : trouvez la vôtre dès maintenantConsidérez Exquisite Timepieces pour votre Omega Speedmaster Silver Snoopy Award 2015 si vous privilégiez un achat immédiat et un service client de haute volée.
Après ce tour d’horizon des 30 références, il apparaît que les performances les plus élevées proviennent majoritairement de modèles à fort engouement (hype réseaux ou hype collection), combiné souvent à une offre limitée (éditions limitées, production restreinte ou discontinue). Inversement, les montres plus classiques ou produites en grand nombre (ex : Patek QP 3940, JLC Memovox) ont des performances plus modestes, parfois à peine supérieures à l’indice global. Le Graphique 1 (décrit plus haut) montrait déjà la surperformance de l’Index Value vs le marché global sur 2013–2025. On peut ajouter que cette surperformance s’est accentuée lors des phases euphoriques du marché (bulle 2020–2022), où nos montres “value” ont crû beaucoup plus vite que la moyenne, puis qu’elles ont généralement mieux résisté en phase de repli (certaines ont corrigé, mais aucune n’est retombée à son niveau initial). En synthèse, les facteurs qui reviennent comme moteurs principaux sont détaillés ci-dessous.
Analyse des moteurs de performance
Plusieurs facteurs clés ressortent de l’étude de ces montres ayant surclassé le marché :
Rareté réelle ou perçue : C’est probablement le dénominateur commun le plus évident. Nombre de ces références étaient soit produites en petite quantité (Cartier CPCP, FP Journe, Patek 5711/Aquanaut par quotas, etc.), soit discontinuées ou limitées dans le temps (Rolex OP turquoise 2 ans de prod, Speedmaster Snoopy 1970 ex., etc.). La rareté alimente la hausse des prix en déséquilibrant le rapport offre/demande en faveur des vendeurs. Dans certains cas, la rareté est organisée par la marque (Rolex, Patek), dans d’autres elle est naturelle (petite manufacture ou production ancienne finie). Par exemple, la Vacheron 222 (≈ 500 ex. historiques) a surperformé en grande partie car intrinsèquement rare. De même, la Royal Oak Jumbo était allouée parcimonieusement, créant de longues listes d’attente – un terrain propice à la spéculation.
Effet “hype” & narration médiatique : Plusieurs montres du panel ont vu leur cote exploser suite à une exposition médiatique ou réseau social intense. L’OP « Tiffany » en est l’exemple emblématique, boostée par Instagram et la tendance turquoise. Les éditions Snoopy doivent clairement leur aura aux nombreuses publications célébrant le clin d’œil pop et l’histoire Apollo 13, jusqu’à en faire mème dans la communauté. On peut citer aussi la Nautilus 5711A “last edition Tiffany” vendue 6,5 M$ fin 2021 qui a rejailli sur toutes les montres turquoise et sur la folie Nautilus/Patek globalement. Autre cas, la Tank Cintrée CPCP : un article d’Hodinkee ou de Collectability peut suffire à “révéler” ce genre de pièce au grand public fortuné. Ainsi, la couverture médiatique positive – qu’elle soit orchestrée par la marque (campagne anniversaire, réédition, influenceurs invités) ou spontanée (viralité d’un coloris) – crée un puissant appel d’air de demande qui fait grimper les prix. Ce phénomène s’est accentué avec la financiarisation du marché des montres : dès qu’un modèle est perçu comme “hype”, de nombreux acheteurs spéculatifs entrent en lice, exacerbant la hausse. C’est la dynamique qui a propulsé la Royal Oak au sommet (la culture hypebeast s’est emparée du motif tapisserie et de la cote AP).
L’Omega Seamaster Diver 300M réf. 2531.80.00, rendue célèbre par James Bond dans les années 1990, est aujourd’hui très recherchée des collectionneurs. Avec son cadran bleu motif vague, sa lunette de plongée bleu marine et ses aiguilles squelettes, cette montre de plongée automatique allie esthétique emblématique et fiabilité éprouvée. Désormais discontinuée, elle a vu sa valeur augmenter significativement sur le second marché, illustrant l’attrait durable des « Bond watches ». Crédit : Bob’s Watches
Accessibilité du prix d’entrée : Un facteur plus subtil est le rôle du prix initial relativement bas de certaines montres, qui a favorisé une large diffusion chez les acheteurs – et donc une possible explosion de la demande plus tard. Par exemple, la Snoopy 2015 coûtait “seulement” 6 k€, rendant son achat envisageable pour beaucoup de collectionneurs, créant une base très large de fans une fois épuisée (d’où forte demande résiduelle, d’où montée des prix). Idem pour l’Oyster Perpetual turquoise : c’est une Rolex acier d’entrée de gamme, ce qui l’a rendue ultra convoitée auprès d’un public jeune cherchant un « ticket d’entrée Rolex fun ». Sa relative accessibilité a paradoxalement contribué à la faire grimper en flèche une fois la pénurie installée. On observe souvent que les plus fortes plus-values en % se font sur des montres initialement abordables ; à l’inverse, des pièces chères dès le départ (ex : une Patek Grande Complication) ont moins de marge de progression en % car la base de clientèle est plus restreinte. Cela se voit dans notre index : le top 5 des CAGR est occupé par des montres qui valaient entre 5 k€ et 15 k€ initialement, pas par celles qui valaient déjà 50 k€. Le marché des collectionneurs adore dénicher des « sleeper hits » bon marché et les pousser à la hausse, plus que récompenser des ultra-haut de gamme (sauf exceptions type Nautilus).
Compatibilité “Business-Casual” et tendance lifestyle : Un aspect non quantifiable mais réel est l’adéquation au style de vie contemporain. Les années 2010-2020 ont consacré la domination du casual chic, du streetwear de luxe, etc. De nombreuses montres surperformantes correspondent pile à ces codes : Rolex sport acier passe-partout, Royal Oak/Nautilus en acier qui vont aussi bien avec un tee-shirt qu’un costume – la fameuse montre “one watch collection”. Cartier a profité de la vague “quiet luxury” (des modèles discrets mais luxueux portés par des figures de style, ex : Succession). Au final, les montres qui se marient bien avec un style jeune, dynamique, polyvalent ont eu le vent en poupe. Par exemple, la GMT Batman, la Daytona, l’Aquanaut, incarnent cette vibe d’objets de luxe utilisables au quotidien : c’est ce que recherche la nouvelle clientèle fortunée, ce qui dope la demande. À l’inverse, les montres très formelles ou anachroniques (or jaune, 33 mm, triple calendrier habillé) ont traîné les pieds en valeur. Le marché valorise ce qui est “porté et vu”, et donc les montres alignées sur les codes de mode actuels ont acquis une prime de valorisation. Notre index en est la preuve vivante : plus de 70% des références sont des modèles sports ou au design affirmé casual (Graphique 2 plus haut, secteur bleu + vert + rouge), très peu de montres purement “dress”. Ce facteur est lié aux précédents : la hype médiatique est souvent autour d’une esthétique (bleu Tiffany, Snoopy fun, etc.), et l’accessibilité de prix se retrouve plus dans des lignes acier/casual que dans l’horlogerie compliquée.
En combinant ces facteurs, on cerne le profil type de la montre qui surperforme : production limitée + forte désirabilité lifestyle + prix initial raisonnable. Évidemment, toutes ne les cumulent pas (une Royal Oak Jumbo n’est pas bon marché initialement, une Snoopy n’est pas un design passe-partout business), mais chacune coche au moins deux cases, formant un cocktail favorable à la création d’une “valeur refuge” horlogère qui prend de la valeur.
Il faut ajouter un ingrédient contextuel majeur : la liquidité globale du marché et l’afflux d’investisseurs. Sur 2013–2022, les montres de luxe sont passées d’objet de passion à classe d’actif reconnue, soutenue par des indices, rapports financiers (Morgan Stanley, etc.) et la médiatisation de ventes record. Cet afflux de capitaux a amplifié la hausse des modèles jugés les plus “bankable” (d’où des bulles sur Rolex/AP). Autrement dit, la performance de notre index n’est pas arrivée par hasard : elle a bénéficié d’un contexte macro exceptionnel (taux bas, liquidités abondantes, nouveaux riches en Asie, etc.) qui a boosté la demande de montres en tant qu’investissement plaisir.
En conclusion, si l’Index 2025 met en lumière d’excellentes performances et que l’investissement horloger sur 2013–2025 a pu être plus lucratif que bien d’autres placements, il ne faut pas perdre de vue les risques propres à ce marché de passion. La patience, la sélection rigoureuse des pièces (comme nous l’avons fait avec ces 30 références) et la gestion des aspects pratiques (assurance, revente encadrée) sont indispensables pour transformer la potentielle plus-value “virtuelle” en un gain réel et sécurisé dans la poche du collectionneur-investisseur.
En définitive, l’analyse de ces montres “value” souligne que l’horlogerie de luxe, lorsqu’on vise les bonnes références, a offert sur 2013–2025 non seulement du plaisir horloger, mais aussi des rendements plus qu’honorables – tout en rappelant que le marché n’est pas unidirectionnel et qu’une gestion avisée est nécessaire pour concrétiser ces performances. L’avenir dira si les 30 élues de notre index continueront à surclasser le marché dans la décennie à venir, mais leur historique établit d’ores et déjà une référence précieuse pour qui souhaite allier passion et investissement dans le monde de la haute horlogerie.
« `
Fondateur de JamaisVulgaire, j'aime trouver des marques novatrices, au bon rapport qualité/prix et me demander en quoi elles apportent quelque chose dans le marché de la mode masculine.
Pour bien s'habiller, il faut comprendre le vêtement, mais aussi la marque et sa stratégie.