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BEXLEY : UNE ENTREE DE GAMME COMPETITIVE

Disclaimer: Ce second article sur Bexley a été écrit conjointement avec Arthur, en stage chez JamaisVulgaire sur cette saison Printemps/Ete. C’est lui notamment qui a posé les premières briques du chatbot que vous avez peut-être déjà utilisé.
Afin que ce test parle à tous, nous avons choisi d’une part des bottines ultra polyvalentes, qui peuvent être une excellente acquisition lorsqu’on a besoin d’une paire habillée, mais sans pour autant être amené à porter le costume et d’autre part des mocassins, qui servent davantage à compléter une collection de chaussures déjà bien remplie.

Crédit photo : Johan Amselem

Bonne lecture ! Valéry

BEXLEY : UNE ENTREE DE GAMME COMPÉTITIVE

L’HISTOIRE DE BEXLEY

Malgré son nom anglophone, Bexley est bel et bien d’origine française. La marque créée par Eric Botton voit le jour à Lyon en 1985 , et propose sûrement l’une des entrée de gamme les plus compétitives en matière de souliers. Leur approche novatrice du marché a été l’une des raisons de leur longévité, avec notamment la création de leur boutique en ligne dès 1996 qui leur a permis d’être pionnier en la matière.

Si la philosophie de Bexley est de proposer un produit à un prix agressif, ce n’est pas pour autant que vous aurez affaire à une confection de mauvaise qualité : leurs cuirs sont en veau aniline et proviennent des Tanneries d’Annonay, une référence  du tannage français que l’on ne présente plus.

Même si la construction de leurs chaussures n’est pas un cousu Goodyear, Bexley offre un montage Blake de qualité (apprécié pour sa finesse et sa flexibilité), permettant une démarche plus souple et agréable, malgré une durée de vie moins longue comparée au cousu Goodyear. Ceci étant dit, le cousu Blake convient parfaitement à une utilisation urbaine et sa fragilité est toute relative.

 

L’OFFRE DE BEXLEY

Une offre avantageuse constante lorsque vous achetez plus d’une paire

Un rapport qualité/prix très abordable. En effet lorsque vous achetez plus d’une paire, la deuxième est vendue moins chère : 139€ la première, la deuxième tombe à 99€ (pour ce qui est des paires de ville).  On est en droit de se demander comment cette politique de prix est rendue possible. La réponse se trouve au niveau des intermédiaires : Bexley les a réduits au minimum et se positionne dans une stratégie d’intégration verticale, ce qui fait baisser les coûts.

Il devient alors intéressant de profiter de cette offre disponible toute l’année, en particulier pour les personnes qui, comme moi, ont besoin de plusieurs paires de chaussures formelles rapidement lorsqu’ils débutent leur vie professionnelle alors qu’ils sont encore étudiants.

Et même si vous n’avez besoin que d’une paire, s’organiser avec un ami, un frère, un père ou un collègue qui a besoin/envie d’une paire de chaussures est très facile et vous bénéficierez tous deux d’une réduction de presque 20€.

Aussi, si vous souhaitez expérimenter un nouveau style et que vous êtes frileux d’investir dans une paire moins classique, (des brogues, des monks ou des chelsea comme c’est le cas dans cet article) la gamme de Bexley vous permettra de tester différentes combinaisons qui peuvent vous tenter sans vous ruiner pour autant.

A noter aussi que vous  pouvez profiter de cette offre en combinant une paire formelles et une paire casual, pour un prix de 100€ par paire ! Une offre encore plus alléchante donc.

 

Pendant les soldes et les fins de séries : les meilleures affaires

Pendant la période des soldes, l’achat d’une paire est à 99€ au lieu de 139€, mais l’offre des deux paires tient toujours, avec une réduction de 10€ sur la paire de ville.

En ce qui concerne les fins de séries, cela dépend des stocks mais pour une paire vous pouvez vous en sortir entre 80 et 90€, n’hésitez pas à consulter régulièrement cette section sur leur site. Contrairement aux idées reçues, les fins de séries ne concernent pas que les modèles excentriques invendus, il y a en réalité une majorité de paires sobres que vous pourrez porter au bureau.

Dernier avantage de Bexley: un réseau étendu de 16 boutiques bien réparties sur l’ensemble du territoire.

 

BEXLEY : LE TEST DES CHELSEA BOOTS ET DES PENNY LOAFERS

LES CHELSEA BOOTS

La raison pour laquelle j’ai choisi cette paire est leur adaptabilité. En effet, à 20 ans je ne porte pas de costume  en week-end ou lorsque je sors avec des amis, alors quitte à investir dans une paire de chaussures, je préfère qu’elles soient polyvalentes.

Vous voyez en effet sur les photos qu’elles se prêtent totalement au style workwear avec un jean brut, une chemise à carreaux dégotée en friperie et une veste en cuir d’aspect très authentique avec son col chemise.

 

J’ai choisi de les porter avec un revers tombant juste au dessus de la bottine pour accentuer le style workwear. J’ai l’habitude de faire des doubles voir triple revers pour les bottes (comme ici) mais si vous préférez vous pouvez aussi les porter sans revers ou seulement un demi. J’ai testé les différentes combinaisons, et les pantalons tombent très bien sur les Chelsea, en faisant bien attention à ne pas coincer l’arrière du pantalon dans la languette.

 

A l’heure où j’écris ces lignes je les porte avec un chino bordeaux sans revers et cela rend bien ! J’ai aussi eu l’occasion de les porter avec un chino beige. En effet, il faut dire que le marron classique de la patine fait que cette paire se porte aisément avec toutes les couleurs, et force est de constater qu’elle se marie très bien avec l’ensemble de ma garde robe.

Lors de l’essayage je portais un costume gris anthracite, et malgré le fait que les Chelsea ne sont pas formelles par essence, avec un pantalon tombant bien sur le pied on pourrait les confondre avec des one cut si on ne fait pas attention. Gustave, grand puriste tel que vous le connaissez, était dubitatif quant à l’idée de porter ces bottines avec un costume mais a pourtant reconnu que le rendu était satisfaisant, et le clin d’œil aux Beatles séduira à coup sûr les amateurs.

Bien sûr, elles ne seront jamais aussi formelles que des richelieus, monk ou derbys, mais on peut l’envisager comme alternative si votre milieu professionnel n’est pas trop strict. Enfin, cela ne fonctionne que si vous choisissez une couleur classique noir ou marron comme celles-ci (exit la patine gold et autres couleurs fantaisistes pour le coup).

Ainsi la qualité principale qui résume le mieux cette paire de Chelsea est selon moi la « polyvalence ». Dans un look workwear, casual voire formel, elles se portent dans tous les registres.

Ce que j’apprécie sur ces chaussures, c’est la place laissée au cuir et aux nuances de la patine. Le parti pris des coutures discrètes derrière le talon, est une caractéristique typique de ce modèle emblématique et est bien réalisé par Bexley qui respecte la tradition de ce modèle. Enfin les coutures plus solides sous le centre de l’élastique limiteront la détente de ce dernier, ce qui prolongera la durée de vie de cette paire.

En ce qui concerne le port de ces chaussures, après quelques semaines d’usage je me sens très bien dedans. Lorsqu’on les enfile, elles sont confortables, tiennent bien le pied et autant en longueur qu’en largeur, les proportions sont bien pensées. Enfin, Bexley a pris le soin de revêtir un patin intégré sous la semelle, une attention que j’ai particulièrement apprécié, car ne pas avoir à faire poser un patin nous permet d’économiser du temps ainsi que d’éviter d’engager d’autres frais supplémentaires par la suite.

Cependant lorsque je les ai mises la première fois un samedi, le dessus des chaussures appuyaient fortement sur les orteils car les plis d’aisance n’étaient pas encore formés, il a fallu les faire petit à petit, et je commence à me sentir vraiment bien dedans. Le fait que les Chelsea ne possèdent pas de coutures (ou seulement sur les bord de l’élastique) les rend propices à l’assouplissement et la détente du cuir. Ce n’aurait pas été le cas sur une paire avec de nombreuses coutures comme des brogues par exemple.

Ceci dit pour les difficultés initiales, je tiens à nuancer car premièrement chaque pied est différent. De plus, je suis porteur de semelles orthopédiques, et cette épaisseur supplémentaire a sûrement joué un rôle non négligeable dans la situation inconfortable des premières journées.  A moins que vous soyez comme moi porteur de semelles assez épaisses et entières, il y a peu de chances que vous rencontriez le même problème.

Modèle Dawson II disponible chez Bexley à 139 euros

LES PENNY LOAFERS

Pour le premier test d’Arthur, on s’est dit que ça serait une bonne et idée de l’accompagner et que je partage une partie de la rédaction du test avec lui. Ce qui tombait bien avec Bexley grâce à son système de réduction lorsque vous achetez plusieurs paires.

Contrairement à  Arthur, je n’en suis plus à mes premières paires. En effet, je possède déjà une paire de bottines, deux paires de monks, une paire de richelieu et une paire de derby. Autant vous dire que ce que je recherche chez un soulier n’est pas la polyvalence, mais plutôt le contraire, un soulier plus pointu, plus poussé, qui nous fait envie lorsqu’on possède les paires classiques.

J’ai donc opté pour le modèle de mocassin couleur châtaigne (plus foncé que gold mais plus clair que le marron) qui me plaisait bien car il irait parfaitement avec mes chinos ou mes jeans. En effet, la patine est un poil trop claire pour être portée avec un costume formel. En revanche pour un costume dépareillé ou une tenue casual cette paire s’avère tout à fait appropriée.

Pour ma première tenue, j’ai choisis des chaussettes invisibles lorsque je porte un chino avec une veste ou un manteau. Idéal lorsqu’il fait encore bon et qu’on veut pouvoir porter une paire de mocassins avec une couleur plus claire que d’ordinaire. L’idée c’est que dans le cas présent, puisqu’on rajoute une pièce à la tenue, on préfère éviter de rajouter une touche de couleur dans une tenue qui risque d’en accumuler.

L’idée était ici d’avoir une tenue minimaliste qui mets l’accent sur les finitions de chaque pièce: le col cutaway de la chemise polo, le pipe contrastant gros grain du chino (ces deux pièces viennent de chez Daniel Crémieux) ou encore la ceinture tressée. J’ai ainsi  choisi de porter ces mocassins sans chaussettes.

Les formes sont sobres et classiques (exactement ce que j’en attendais) et les coutures sont nettes. Le montage est léger, en revanche il faut que je les porte encore quelques temps pour que les plis d’aisance se fassent.

Ici, on varie un peu avec un pantalon Pini Parma, plus habillé et un peu moins estival: il convient donc de les porter avec des chaussettes. Un port mollet apparent aurait été trop casual et en décalage avec ces pièces.

Cette teinte ni foncée ni clair lui permet de générer des contrastes plus subtils et maîtrisés qu’avec un marron classique (plus foncé). Elle matche donc idéalement avec des couleurs comme le beige, le gris clair ou le bleu moyen/clair.
Pour ce qui est des chaussettes, soit j’utilise un ton foncé pour trancher et générer un double contraste (un avec le soulier et un autre avec le pantalon qui sont plus clairs) qui sort de l’ordinaire. Attention, un jeu de contraste est réalisable uniquement si vous portez une simple chemise, le but étant d’apporter du caractère à une tenue très simple.

Modèle Wembley, disponible chez Bexley à 139 euros

CONCLUSION SUR BEXLEY

Une bonne base pour débuter sa garde robe de souliers, en particulier pour les jeunes, seulement si on profite des offres de Bexley. Avec des modèles formels et moins classiques comme les Chelsea, vous trouverez sûrement votre bonheur. Que ce soit avec quelqu’un d’autre ou le duo richelieu & derby ou deux paires formelle-casual, cette offre vous laisse le champ libre quant à vos envies. De plus l’achat d’embauchoirs est aussi intéressant : en  cèdre rouge, leur prix baisse en fonction de la quantité que vous prenez. On ne rappellera jamais assez de prendre soin de vos chaussures pour allonger leur durée de vie !

Pour rappel, les modèles testés sont disponibles ici:
les chelsea Dawson
les mocassins Wembley
et à essayer également en boutique

arthur

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