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VUARNET CABLE CAR : DES PISTES DE SKI À L’ACCESSOIRE DE MODE

Comment bien choisir ses lunettes : Infographie et test des lunettes de soleil Vuarnet

Disclaimer: A l’occasion de ce test de la marque Vuarnet par Aurélien, j’ai voulu vous concocter une infographie simple pour bien choisir vos lunettes en fonction de la forme de votre visage.(et qui vous aidera enfin à bien déterminer celle-ci)

Tout est dans le regard.. 

L’été a mis un certain temps a démarrer (du moins à Paris), mais il a fini par arriver timidement (quoiqu’un peu brutalement). Bon, on n’ira pas s’en plaindre, tant le printemps fut un échec cuisant.

Tenues fraiches et légères, journées plus longues qui riment avec un nombre de sorties accrues en extérieur, que cela soit pour un verre en terrasse ou une pétanque avec des copains au bord du canal de l’Ourcq.. Vous n’oubliez rien ?

Une paire de soleil n’est pas qu’un outil indissociable à l’arrivée du soleil entre deux nuages, mais également un accessoire de mode chéri tant par les marques de grande distribution que par les créateurs.. Et au milieu de ces derniers, réside une catégorie qui elle, a toujours fait de son mieux pour protéger la rétine des utilisateurs. Vuarnet fait partie de ceux-ci, avec une histoire toute particulière comme j’aime les raconter.

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I Vuarnet : une légende à la française.

1. Pour l’amour du ski

Si vous avez tout comme moi la tendance à lier les marques à une image toute particulière, Vuarnet est souvent indissociable du skieur alpin, mais pas n’importe lequel : celui qui ne tombe pas, dévale les pistes comme il avale son café le matin, avec une certaine facilité et élégance.

Et bien vous n’auriez pas tort de penser ainsi ! Je vous le mets dans le mille : la marque a vu le jour en 1960 après que son fondateur (dénommé Jean Vuarnet), remporte la médaille d’or de descente aux Jeux Olympiques. Comment ? C’est plutôt simple, l’année précédente, le champion de ski rencontra Roger Pouilloux, un opticien plutôt avant-gardiste, qui avait alors crée les fameux verres « Skilynx« , permettant de protéger des rayons du soleil tout en pouvant observer les reliefs même par temps couvert.

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Forcément, cela donne une jolie publicité mettant en scène le fondateur de la marque lui-même.

Du fait de leur rencontre, l’opticien offre la fameuse monture « 02 » montée avec des verres Skilynx, que Jean Vuarnet utilisera lors de la fameuse descente qui lui offra l’or aux JO de 1960.. Et puis entre nous, quel meilleur coup de pub’ pour lancer une marque ?

En parlant de publicité, si il y a bien une marque d’accessoires de mode qui a réussi à avoir une belle presse par le biais de sa présence médiatique, c’est bien Vuarnet..

2. Des lunettes qui crèvent l’écran

Car non, Vuarnet n’a pas connu que le froid et la poudreuse. C’est notamment au cinéma que le lunetier français a fait plus d’une apparition remarquée.

Vous l’aurez peut-être déjà remarqué : les premiers modèles lancés par la marque dans les années 60 et 70 étaient numérotés aussi simplement soit-il. Et si il y en a bien un qui pouvait porter à merveille la numéro « 06 » à l’écran, c’était Alain Delon dans le film de Jacques Deray « La Piscine ». À l’instar de Marlon Brandon qui a popularisé le port du t-shirt une décennie et des poussières plus tôt (à grands coups de biceps et pectoraux), Delon a lui, largement contribué à la réussite de la marque Vuarnet.. Forcément, toute une génération d’hommes ont voulu lui ressembler à moment donné, ça aide..

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Posture lascive totalement naturelle, bonjour. 

Peut-être moins classe dans le genre, on passera l’histoire d’amour que portait « the dude » (ou « le duc », pour ceux qui ont vu la VF, ou encore Jeff Bridges) dans le prestigieux « The Big Lebowski » des frères Coen, qui malgré son élégance bien moins évidente, arbore le modèle « 03 » avec une aisance déconcertante..

Jake Gyllenhaal a également eu recours au fameux modèle « Glacier » dans le film « Everest« , dans lequel il a rapproché de nouveau l’histoire de la paire de lunettes à ses origines.

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Pour rester dans le glacier, quel meilleur exemple qu’un Daniel Craig dans les traits de James Bond pour incarner l’élégance montagnarde ? Contrairement à Jake Gyllenhaal (qui utilisait une version plus moderne), les costumiers du dernier volet de la franchise britannique ont choisi de ressortir du placard le modèle original, très largement inspiré des montures des pilotes utilisées dans les années 30.. Rien à redire, avec ses oeillères en cuir, cette paire décoiffe tout autant que celui qui la porte. Chapeau l’espion !

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Histoire de garder un léger élan patriotique, nous finirons sur Vincent Cassel, qui n’est autre que la dernière égérie de la marque.. Bon, de toute évidence, tout lui va, mais il faut avouer qu’il porte également à merveille le modèle « Horizon Pilote« .

Notons qu’il existe aujourd’hui chez l’homme et la femme un beau panel de modèles au sein des collections Vuarnet. Il ne faut d’ailleurs pas oublier les femmes dans l’histoire de la marque, d’autant plus qu’une sombre inconnue nommée Romy Schneider a donné son nom à un des modèles féminins qu’elle chérissait quelques décennies en arrière… Un point de plus pour la relation entre la marque et le cinéma.

3. Un savoir-faire bien français

Si il y a bien une donnée sur laquelle Vuarnet se distingue, c’est par son savoir-faire. À croire que le côté avant-gardiste de l’opticien que Jean Vuarnet avait rencontré un demi-siècle plus tôt plane toujours sur la marque française, la production de ses verres minéraux est toujours restée entre de bonnes mains.

Alors que beaucoup de marques grand public ont souvent recours à l’achat de verres auprès d’un spécialiste, Vuarnet a décidé de garder sa fabrication sous contrôle à 100%, dans une manufacture située à Meaux (proche de Paris).

Côté fabrication, on ne rigole pas avec la qualité. La marque avance des données assez impressionnantes, en parlant notamment d’une semaine entière nécessaire à la création d’une paire de verres minéraux, après avoir réalisé une sélection du meilleur en terme de matières premières, puis en traitant de manière exclusive chaque verre.. Bref, un total de dix-sept étapes est nécessaire à la création d’un verre minéral Vuarnet.. On rappelle d’ailleurs que le verre minéral (composé de silice et autres oxydes) résiste beaucoup mieux aux chocs que les verres solaires organiques.

Pour ce qu’il s’agit de la teinture du verre, il est appliqué dans la masse et non sur la surface comme beaucoup. Si vous ne voyez pas ce dont je parle, cela ce voit très facilement à l’oeil nu lorsqu’une paire de lunette n’est traitée qu’en surface.

Pour finir, Vuarnet se targue de monter son taux d’absorption des rayons UV à hauteur de 98%.. Une note presque parfaite en somme ! Pour les montures, même histoire, la sélection des matières est tout aussi drastique, et le montage qui est réalisé en fin de course des verres sur les montures, est réalisé entièrement à la main dans l’usine d’Oyonnax.

Et si nous regardions maintenant en quoi tous ces beaux chiffres se traduisent ?

II Test du modèle Cable Car.

1. Le design

Côté design, on retrouve une paire assez moderne dans le look, avec une monture relativement large et bicolore. Quand bien même la marque avance que ce modèle est destiné aux visages fin, j’aurai tendance à croire qu’un visage plus carré correspond mieux à la taille de ces lunettes, plutôt massives une fois portées.

Particularité de cette paire, comme leur nom l’indique, c’est la présence d’un double pont, que la marque relie aux tramways à l’ancienne que l’on retrouve dans des villes telles que Lisbonne ou San Francisco, rappelant ainsi les câbles sous tension présents au dessus du moyen de transport. En somme, un look assez classique revisité avec un design contemporain !

2. Les matériaux utilisés

Comme j’en ai parlé à propos du savoir-faire de la marque, les matériaux utilisés vont de paire avec l’aspect qualitatif que la marque met en avant depuis plus d’un demi-siècle.

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Au niveau de la monture, on retrouve un acétate, largement utilisé de manière générale par les lunetiers, avec un double pont en métal reliant les deux verres. En terme de solidité, il y a fort à parier que cette monture ne va pas bouger de si tôt, à condition que vous en preniez soin bien sûr. La preuve avec les charnières entre les branches et la monture, qui sont montées avec 5 pans renforcés.

3. On ne rigole pas avec les verres

C’est bien sûr toute la force de Vuarnet : les verres minéraux faits maison. Ceux-ci possèdent un traitement appelé « Pure Brown », un marron assez agréable lorsque vous portez ces lunettes par un temps fort ensoleillé.

On peut voir sur le visuel ci-dessus le traitement protecteur permettant de limiter les rayons UV en presque totalité. Quand bien même on ne peut le distinguer que très peu, ces verres de couleur marron ont tendance à contraster la vision des éléments; assez agréable encore une fois si le soleil tape fortement. C’est d’ailleurs le même type de technologie qui est utilisée sur les filtres polarisants dans la photographie professionnelle : les couleurs ressortent légèrement plus chaudes, et surtout moins « cramées » par le soleil.

A noter également que cette paire est disponible avec des verres correcteurs, au cas ou vous souhaiteriez l’adapter à votre vue.

Dernier détail qui m’a bien plu à propos des verres : un discret « V » de Vuarnet est visible en haut de chaque verre. De toute évidence, il ne gène pas du tout la vue.. Il s’agit avant tout d’un détail esthétique plutôt sympathique pour le coup.

4. Et sur le nez, ça donne quoi ?

Car forcement, on choisi plus souvent les lunettes pour l’aspect esthétique et la cohérence avec la forme de son visage, nous n’allions pas clôturer cet article sans vous montrer l’effet qu’elles produisent une fois portées.

Ayant une forme de visage ovale, toutes les lunettes (chapeaux, casquettes etc etc..) ne me vont pas forcement. J’admets d’ailleurs que trouver la bonne paire relève souvent pour moi du parcours du combattant. Cependant, les Cable Car de Vuarnet sont assez faciles à porter, à condition que vous n’ayez pas un visage trop fin (à mon sens). Le confort de vision est très agréable, et n’a rien à voir avec pas mal de marques que j’ai eu l’occasion de porter jusqu’à présent.

De toute évidence, par une journée de fort ensoleillement, elles vous protégeront au mieux des rayons UV, tout en gardant un style assez élégant.. J’aurais tendance à dire à ce propos qu’elles accompagneront au mieux un style smart-casual de tous les jours.

CONCLUSION

De toute évidence, on peut largement faire confiance dans la marque Vuarnet pour vous accompagner dans les journées ensoleillées à la mer, comme à la montagne. Je connaissais très légèrement la marque et son identité, proche de l’univers des sports de haute montagne, mais je me rend compte par le biais de ce test, qu’en plus d’être une marque française avec un réel savoir-faire (moment cocorico..), ses qualités lui ont offert une forte médiatisation.

Avant de choisir votre paire de lunettes, je vous recommande de toujours les essayer chez un opticien au préalable, tant les variations de formes influent sur l’aspect de votre visage. Cependant, les Cable Car de Vuarnet sont à la fois des lunettes très qualitatives, et un accessoire de mode qui n’a plus grand chose à prouver.

Note casual : 7/10 (Elles se glissent mieux dans un style « smart-casual »)

Note formelle : 6/10 (On peut les porter en complément d’une tenue habillée, quand bien même ce n’est pas ma première recommandation)

Rapport qualité / prix : 8/10 (Vuarnet l’a démontré avec aisance, avec une paire affichée à 230€, on en a pour son argent niveau qualité)

Prise de risque : 7/10 (Elles sont massives, donc n’iront pas à tout le monde.. Cependant, elles méritent un essai sur votre nez).

III BIEN CHOISIR VOS LUNETTES EN FONCTION DE LA FORME DE VOTRE VISAGE (PAR VALERY)

Ce test était pour moi la parfaite occasion d’aborder un sujet assez flou: le choix des lunettes en fonction de la forme de votre visage.
J’ai consulté pas mal de sites, qui expliquent tous plus ou moins que ça se fait en fonction de la forme du visage.

Mais le plus gros problème que la plupart d’entre vous rencontrent, c’est justement la manière dont on détermine la forme de son visage. Et justement, c’est généralement assez flou.

Comment connaître la différence en gros entre coeur, diamand ou simplement oval ?

Je vous ai concocté une infographie complète et bien explicite sur le sujet, mais je tiens tout de même avant à bien insister sur ce qu’il faut regarder sur votre visage pour être certain de sa forme.

1 La méthode des trois axes

C’est tout simple,  vous avez trois largeurs à examiner:
-la largeur du front
-la largeur des paumettes (ces os souvent au niveau du nez qui délimitent les joues)
-la largeur de la mâchoire

Chaque type de visage est une variation de ces trois largeurs.

2 L’infographie complète

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